samedi 23 janvier 2016

001 Journal de dépression - Ouverture

Depuis quelques jours, je réfléchis à une expression ou plutôt un concept celui d'écrire un journal de dépression. Titre assez surprenant vous en conviendrez, mais auquel vous risquez d'être surpris.

L'idée de la dépression n'est pas au sens de la maladie mentale qu'elle catégorise, mais au sens de trouver des moyens simples, mais efficaces de diminuer la pression sur nos vies, histoire de la rendre plus conviviale et plus heureuse.

Tout dans la nature fonctionne avec des forces qui tantôt compriment ou tantôt dilatent les éléments pour créer du mouvement, des transformations dans les formes et dans le fond.

Il en va de même dans notre vie. Nous avons un immense pouvoir celui de choisir, de trancher entre ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas. Ce pouvoir doit être exercé avec justesse sinon la pression va augmenter. Toute notre vie se dresse devant nous pour nous permettre d'«expériencer» avec toutes les nuances que nous avons choisi que ce soit bien ou mal.

Se choisir un cancer, un infarctus ou un handicap est également un moyen d'«expériencer» la vie dans toutes ses facettes. Certains optent pour le passage initiatique de la souffrance, de la privation, de la torture mentale ou physique pour parvenir à leur apprentissage. Certains plus durs de comprenure empilent les épreuves et les souffrances pour finir par capituler dans la joie ou mourir.

J'avais un ami qui souffrait de pneumothorax et qui persistait bêtement à fumer 2 paquets de cigarettes par jour. C'était son choix, sa vie. Par contre devant cet entêtement que je qualifierais de stupide, j'ai fait le choix de cesser ma relation avec cette personne en prenant soin de lui expliquer que mes choix de vie étaient diamétralement opposés aux siens et que cette incompatibilité était toxique pour mon équilibre.

Je me servirai de ce titre «Journal de dépression» pour y apporter des ajouts au fil du temps.