dimanche 29 août 2010

Souligner un anniversaire

Bonjour à vous,

Vous êtes-vous demandé pourquoi on souligne un anniversaire? Dans le fond, qu'est-ce qu'on souligne? Est-ce le vieillissement? Est-ce que vous êtes encore en vie? Est-ce de la reconnaissance? Mais laquelle?

Pour certains, être reconnu est vital comme de respirer, sans cela, ils ne vivent qu'à moitié. D'autres recherchent des preuves d'affection, ils ont tant besoin d'être aimés. D'autres ont besoin d'admiration pour se sentir quelqu'un. D'autres aspirent à faire partie de la gang, au sentiment d'appartenance qui en découle. D'autres souhaitent seulement vivre un bon moment avec des gens qu'ils apprécient. Et quoi encore?

On attend des autres ce qu'on n'est pas prêt à se donner soi-même. On veut que les choses viennent des autres, de l'extérieur.

Si ma capacité d'aimer était assez grande pour combler tous ceux qui m'entourent, aurais-je besoin qu'on souligne ma fête de façon si exceptionnelle que cela, pour me satisfaire?

Je brasse le concept de la reconnaissance à tout prix, car des gens se sont éloignés de moi parce qu'ils ne se sentaient sans doute pas suffisamment reconnus. Pourtant dans la simplicité de mon coeur, j'avais et j'ai simplement de l'amour pour eux. Comme les gens sont parfois anémiques en amour d'eux-mêmes, ils se sentent malheureux de ne pas en avoir plus de l'extérieur et pour se protéger de cette blessure, ils se referment sur eux.

La liberté du coeur et la liberté de l'âme impliquent l'acceptation de l'autre tel qu'il est avec le désir simple de partager cela avec lui ou de vivre cela sans lui. Les gens confondent parfois avoir le désir de vivre de belles et grandes choses avec le fait de se créer des attentes.

La liberté n'a pas d'attentes. La liberté vit selon ses désirs. La liberté donne sans compensation. La liberté aime inconditionnellement. La liberté souligne une journée ordinaire comme elle soulignerait un anniversaire. Quoi de plus agréable et de plus libre que d'apporter des fleurs à quelqu'un pour le simple plaisir de donner des fleurs sans attente ni raison.

J'aime donner par surprise sans qu'on s'y attente, les gens sont encore plus heureux que lors d'un anniversaire où l'obligation est là pour certains.

Donner, aimer, offrir doit se faire librement et au moment où le donateur en décide, sinon ce n'est rien d'autre qu'une obligation, qu'un chantage, qu'un devoir. Nous aimons les enfants, car ils ont compris cela et ils le font avec un tel naturel qu'ils sont nos maîtres, suivons leurs exemples.

J'ai connu des gens qui à l'approche de leur anniversaire, exerçaient presque un chantage avec leurs proches. Ma fête s'en vient, tu dois m'acheter ceci si tu m'aimes. Quelle aberration!

Le plaisir de donner et de recevoir sans contraintes crée de la magie dans le don et de la joie tant pour celui qui reçoit que pour celui qui donne.

La plus grande preuve d'amour est de laisser libre l'autre.

Avec amour,

Sylvain

jeudi 19 août 2010

Le besoin de donner

Bonjour à vous,

Ce n'est pas du tout ce sur quoi j'avais envie d'écrire ce matin. Mais la vie en à décidé autrement. Comprenons-nous bien, je ne suis pas victime des décisions des autres pour me forcer à agir de telle manière plutôt que d'une autre, mais je sais être à l'écoute des messages que la vie m'envoie. Or ce matin, la vie m'interpelle sur le don, l'acte de donner, le besoin de donner.

Donner quoi? Donner pourquoi? Donner comment?

Qu'est-ce que donner? Question plate, mais réponse assez trippante. Le meilleur ami des écrivains, le dictionnaire, nous DONNE plein de sens à ce grand verbe.
  • Mettre en la possession de, ex. : donner des bonbons;
  • Mettre à la disposition de, ex. : offrir son aide, son appui;
  • Causer, produire, ex. : faire naître, donner des signes, donner un cours.
Mais le plus amusant et instructif c'est lorsqu'il se retrouve à la forme pronominale, du type « se donner ».
  • Se donner à quelqu'un, faire le don de soi-même, s'investir complètement;
  • Se donner à soi-même, se donner du temps, se donner un objectif;
  • Échanger, se donner la bise, la main.
Bon OK, je lâche le dictionnaire.

Donner quoi? La première question « qu'est-ce que je veux donner? » amène la suivante presque automatiquement « pourquoi je veux donner cela? »

Donner pourquoi? Car la véritable raison est ma motivation de donner. Est-ce que je donne pour faire plaisir à l'autre ou pour me faire plaisir? Est-ce que je donne pour obtenir quelque chose en retour? Est-ce que j'ai des attentes? Si je donne cela, je vais recevoir ceci en retour, sinon ce n'est pas cool et je serai déçu.

Cibole que je suis connecté, car je me disais ce matin en me levant, je veux écrire sur les attentes et là, je tombe en plein dedans par la porte arrière. Qu'elles sont mes attentes quand je donne?

Quelle victoire rechercherais-je dans ce don? Est-ce seulement du troc, de l'échange? Est-ce que je donne pour le simple plaisir de « donner par amour » sans rien attendre en retour?

Suis-je conscient que le simple privilège de donner est déjà une récompense.

Quand il y a des attentes sans entente, cela génère de la frustration. Mais, si je donne parce que je veux donner, peu importe l'état de la réception, alors je donne librement et la récompense est déjà acquise au moment du don.

Est-ce à dire que je ne doive plus avoir de désirs ni de besoins à combler? Non! Absolument pas! De plus, il est grandement souhaitable que ces désirs et ces besoins soient vécus pleinement et que cela stimule encore davantage ma capacité de donner.

Donner comment? Le fond et la forme. Ce que je veux donner à l'autre est-ce pertinent pour lui, pour elle? Ce que je veux donner est-ce dans le bon temps « the timing », est-il prêt à recevoir mon cadeau? Mérite-t-il de le recevoir?

J'ai le don d'être assez direct et assez franc pour faire peur aux gens qui m'entourent. Ceux qui sont prêts à entendre, restent et ceux qui ne le sont pas, fuient. Mais comme je donne sans attente de réciprocité forcée ni obligatoire alors, je leur dis qu'ils sont libres de recevoir ou non, ce que je leur donne. Il en va de même de ce texte.

Je vous laisse sur une petite histoire. C'est à la ferme, une conversation s'engage inopinément entre une poule et un cochon. La poule caquette qu'elle est bien contente de donner un oeuf tous les matins et que sa vie prend tout un sens grâce à cela. Elle en rajoute en disant qu'elle ne fait pas comme ce cochon qui se vautre dans la soue toute la journée sans rien de plus et qui ne contribue guère au bonheur du déjeuner matinal comme elle, elle sait le faire. Le cochon devient rouge de colère et il lui grogne à la figure que son petit don matinal d'un oeuf n'est rien comparé à son engagement total de donner du bacon quand le temps est venu.


Au plaisir de lire vos commentaires,

Sylvain

dimanche 15 août 2010

Se soucier des autres

Bonjour à vous,

Hier, j'ai assisté à un 60e anniversaire de mariage dans une famille où beaucoup de gens se souciaient des autres. Cette belle fête organisée par les 8 enfants était réussie à tout point de vue.

Le souci de l'autre, penser à l'autre, non pour soi, mais uniquement pour l'autre, s'oublier un peu. Je me souviens plus jeune, on me disait qu'il fallait que je meure à moi-même pour que l'autre vive. Bien sûr, cela était dans un sens bien précis, mourir à son égo qui cherche toujours à gagner, mourir à ses caprices et permettre à l'autre d'avoir gain de cause parfois.

Cela peut sembler contradictoire avec la tendance actuellement à la mode de penser à soi, de ne pas attendre des autres, et de ne penser qu'à soi d'abord. Il est très sain de penser à soi, de faire des choses qu'on aime, de se traiter première classe, de se respecter. Il est dit quelque part : « tu aimeras ton prochain COMME toi-même! »

Par contre, pour véritablement aimer les autres, il faut aussi penser à ce qui leur ferait plaisir et les aider à se le procurer ou à le vivre. Il ne peut y avoir de famille, de groupe ou de société, sans cette notion de se soucier des autres.

On se doit d'exprimer nos besoins et de tout faire pour les vivre, car notre bonheur en dépend, mais pour vivre l'amour, il faut se tourner vers les autres, vers le don de soi aux autres.

La mère de famille est le modèle quasi idéal de ce que représentent le don de soi et le souci des autres. Elle donne sans arrêt d'elle-même que ça lui tente ou non. Toutes les corvées qu'une mère accomplit pour ses enfants sont incalculables et frisent la démesure. Par exemple hier, les enfants ont fait l'éloge de leur mère adorée qui avait donné sa vie entière à sa famille.

Au plaisir,

Sylvain

dimanche 8 août 2010

Le répondeur automatique

Bonjour et bienvenue sur mon répondeur automatique.

-Si vous souffrez de troubles compulsifs obsessionnels, appuyez sur le 1, réappuyez sur le 1, appuyez encore sur le 1...

-Si vous êtes codé-pendant, demandez à quelqu'un d'appuyer pour vous sur le 2.

-Si vous souffrez de personnalités multiples, appuyez sur les 3, 4, 5 et 6.

-Si vous êtes parano, nous savons qui vous êtes et ce que vous voulez. Restez en ligne pour que nous puissions localiser votre appel.

-Si vous souffrez d'hallucinations, appuyez sur le 7 et vous serez immédiatement téléporté dans le vaisseau-mère.

-Si vous êtes schizophrène, écoutez attentivement la petite voix qui vous dira sur quelle touche il faut appuyer.

-Si vous êtes maniacodépressif, peu importe sur quelle touche vous appuyez, personne ne vous répondra.

-Si vous êtes dyslexique, appuyez sur 696969696969696.

-Si vous souffrez d'une maladie nerveuse, chipotez avec n'importe quelle touche jusqu'à ce que quelqu'un vous réponde.

-Si vous êtes amnésique, appuyez sur le 8 et précisez vos nom, adresse, no de téléphone, date de naissance, n° de sécurité sociale et le nom de jeune fille de votre mère.

-Si vous souffrez de stress post-traumatique appuyez l-e-n-t-e-m-e-n-t et p-r-u-d-e-m-m-e-n-t sur le 000.

-Si vous souffrez de troubles bipolaires, veuillez laisser un message après le bip ou avant le bip ou après le bip. Veuillez attendre le bip.

-Si vous avez des pertes de mémoire immédiate, appuyez sur le 9.

-Si vous avez des pertes de mémoire immédiate, appuyez sur le 9.

-Si vous avez des pertes de mémoire immédiate, appuyez sur le 9.

-Si vous avez des pertes de mémoire immédiate, appuyez sur le 9.

-Si vous souffrez d'une diminution d'estime de vous-même, raccrochez. Tous les opérateurs sont trop occupés pour vous répondre.

-Si vous souffrez de troubles liés à la ménopause, raccrochez, branchez le ventilateur, allongez-vous et pleurez. Votre aliénation mentale n'est que temporaire.

-Si vous êtes blonde, n'appuyez sur aucune touche : vous bousilleriez le système.

Ce joli texte vient de la page Facebook de Serah Zarrah. Merci de l'avoir écrit. :)

mardi 3 août 2010

Dieu est amour!

Bonjour à vous,

Une amie sur Facebook mentionne : « Je suis bien d'accord avec toi que Dieu nous aime, Il est notre Père, et comme n'importe quel père, il nous corrige parfois. C'est nécessaire, je pense. »

Je vais fesser un peu fort sur ce commentaire, mais n'en voyez aucune offense envers la personne qui a émis ce commentaire. Je m'en prends uniquement au contenu.

On oublie la mansuétude, l'indulgence de Dieu. Le Dieu vengeur de l'Ancien Testament a été remplacé par le Dieu bon et miséricordieux présenté par Jésus dans le Nouveau Testament.

Penser que Dieu doit s'abaisser à nous corriger tel un père humain, c'est oublier qu'Il est un Père parfait. Pas n'importe quel père! Or un Père parfait comprend tout et excuse tout avec un amour inconditionnel et incommensurable.

Notre éducation judéo-chrétienne nous a fait peur avec un Dieu punitif et méchant pour nous dominer et nous forcer à emprunter les sillons de leur choix, sans quoi ce serait l'enfer éternel. Foutaise!

Le Dieu d'amour nous permet de vivre selon sa première règle qui est de nous laisser le libre arbitre de nos choix et la liberté d'expérimenter ce qui va avec, c.-à-d. : les conséquences.

Si je décide de me mettre les pieds dans la marde, j'assume que je vais être dans la marde et que je devrai composer avec les conséquences de cette situation. Dieu n'a rien à voir avec les conséquences, elles sont seulement le résultat et la suite logique de mes choix. Arrêtons de lui donner le mauvais rôle de méchant qui nous punit et prenons la responsabilité de nos choix que ça nous plaise ou non. Tu as fait une bourde, alors apprend de cette erreur et grandit avec, au lieu de gémir sur la faute de Dieu, de l'autre, des autres, de la société, du gouvernement, de la planète.

L'enfant se défend toujours en accusant les autres (ce n'est pas moi, c'est lui qui a commencé...) L'adulte se responsabilise!

Ceux et celles qui veulent grandir dans la vie, voici ma suggestion : « Assume tes choix et s'ils ne te plaisent pas, aie le courage de les changer. Arrête de te plaindre sur tout ce qui est hors de toi alors que la source de ton succès ou de ton malheur est uniquement en toi. »

La plus grande libération de l'être humain, c'est quand tu es capable de te dire devant un miroir : « Je suis le seul responsable de tout ce qui m'arrive! »

Dieu est patient, il te laisse t'emmerder dans tes problèmes pour expérimenter cette facette de la vie et il te laisse t'en sortir avec la joie au coeur de voir que tu t'es libéré de quelque chose de banal ce qui est aussi une autre expérience, sans plus.

Il n'y a plus de bonne ou de mauvaise chose. Les vieilles idées dépassées de l'Église (ça, c'est bien, ça, c'est mal) sont révolues. Il n'y a que des expériences. Des faciles ou des difficiles à ton choix. Des joyeuses ou des pénibles également à ton choix. Alors que choisis-tu?

Tu choisis de foutre le bordel partout où tu passes, bonne chance avec la richesse des conséquences qui vont assurément suivre.

Tu choisis de vivre en harmonie avec tout l'univers, alors prépare-toi aux conséquences avec délice.

Faire des choix rend libre, assumer les conséquences rend conscient donc vraiment libre.

Sois libre,

Sylvain

lundi 2 août 2010

Élargir sa conscience

Bonjour à vous,

Hier dimanche, je regardais une profusion de vidéos sur YouTube et parmi elles, il y en a une qui a attiré mon attention : "Expand your awareness" de Bob Proctor.

Cette vidéo m'a aidé à prendre conscience de la nécessité de prendre conscience d'abord et de l'élargir par la suite. Pour faire des choses nouvelles, il faut accepter d'agir différemment et d'être différent.

Changer sa pensée, c'est changer l'homme disait un philosophe, j'ajouterais qu'élargir sa pensée ou sa conscience c'est permettre à l'homme de grandir et de se développer.

On dit qu'il n'y a que les fous qui ne changent pas d'idée, or la sagesse doit se connecter sur l'ouverture d'esprit. Rien à voir avec une fracture du crâne. S'ouvrir l'esprit c'est faire place à la nouveauté, à de nouvelles façons de faire les choses, de penser différemment les approches par rapport à ce que nous croyons. D'accueillir la nouveauté sans appréhension ni a priori.

Élargir sa conscience n'a rien à voir avec le concept « think big! » quoique...

Encore faut-il avoir minimalement une conscience. Conscience de qui, de quoi? Conscience de votre existence. Qui êtes-vous? Êtes-vous seulement la limitation de votre perception de vous? Si vous saviez ce que vous êtes, cela vous ferait peur! La panique s'emparerait de vous, car vous seriez incrédule de cet immense pouvoir qui réside en vous.

Dieu ne fait pas d'erreur, vous ne pouvez pas être une erreur. Dieu fait des merveilles, alors souriez, vous en êtes. Les gens ont tendances à se voir petits, minuscules, insignifiants, sans valeur.

AUGMENTEZ VOTRE VISION DE VOUS!

Celui qui se fanfaronne d'orgueil est malhonnête. Celui qui se sous-estime aussi! Être juste envers soi, c'est se reconnaître tel un chef-d'oeuvre de Dieu et rien de moins. En deçà, c'est être menteur et c'est mépriser le créateur.

WOW, je suis en feu aujourd'hui, car je désire ardemment bruler les vieux stéréotypes de fausse humilité à la con qui ne servaient qu'à rabaisser les humbles pour faire valoir les orgueilleux. Le temps est venu de montrer à la face du monde que vous êtes une splendeur de la vie. Rien de moins.

Mes hommages,

Sylvain