jeudi 30 décembre 2010

Le souci des autres

Bonjour à vous,

Je lisais dans Facebook le commentaire d'une personne qui se soucie des autres et qui se nomme Suzie Fortin.
« Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi moi je fais toujours attention pour ne pas blesser les autres, mais les autres eux ne font pas attention pour ne pas me blesser? Avec l'arrivée prochaine de ma quarantaine, j'espère bien arriver à trouver une réponse à cette question... je m'en porterai sûrement mieux... »
Question très intéressante, elle révèle toute l'éducation d'une personne. Celle qui est centrée sur son je sur son ego ne se souciera pas ou peu de blesser l'autre, car pour elle c'est d'être vrai qui importe uniquement. Pour l'autre, qui est heureuse quand les autres sont heureux autour d'elle, qui cherche davantage à être aimée que de se respecter en disant toujours la vérité, alors les écueils peuvent survenir.

On dit que les enfants uniques sont plus égoïstes que ceux issus de famille avec plusieurs enfants, car ces derniers ont dû apprendre à partager et à se soucier des autres. Je ne suis pas convaincu de cette assertion.

D'autres facteurs entrent en ligne de compte. Par exemple, le contexte.
  1. Quand une personne est profondément blessée, il se peut que sa souffrance soit tellement grande qu'elle en oublie le tort qu'elle peut infliger aux autres par ses pensées, ses paroles ou ses actes.
  2. Quand une personne est sous l'effet de l'alcool ou de drogue, cela peut également affecter son comportement.
  3. Sous l'effet de la colère, certaines personnes perdent toute mesure et posent des gestes qu'elles ont peine à se rappeler.
  4. Lorsque frustrée, une personne peut avoir le goût de faire souffrir les autres en guise de vengeance.
  5. Etc.
Une des seules choses qui transcende tout cela, c'est l'amour que l'on se porte à soi-même et aux autres. Un proverbe autochtone dit qu'avant de juger quelqu'un il faut avoir marché un mille dans ses mocassins. Comprendre l'autre ne l'excuse pas nécessairement, mais nous garde en paix avec nous-mêmes et avec nos valeurs.

J'ai vécu dernièrement quelques épreuves qui m'ont permis de réaliser combien il est important que je sois au-dessus de ma sensiblerie et qu'un peu de détachement ne fasse jamais de tort.

Au plaisir de lire vos commentaires,

Sylvain

lundi 27 décembre 2010

Comment son nom a fait de lui un milliardaire

    Hier, à 13 heures, nous sommes allés,
Emilia, Jessica, Alexandre et moi, voir
le Cirque du Soleil qui est installé à
Miami.

Connaissez-vous l'histoire du Cirque
du Soleil?

C'est une belle histoire...

Guy Laliberté, jeune québécois, a un
nom prédestiné. À 18 ans il part en
Europe comme musicien ambulant. Il
apprend le métier de cracheur de feu et
se passionne pour les arts de la rue.

Sous la pression de son entourage, il
essaye brièvement de travailler dans une
centrale électrique, puis se rend vite
compte qu'il est fait pour la liberté et
la création.

À 25 ans, il a l'idée du Cirque du
Soleil, mais ne dispose pas des fonds.
Il essaye de convaincre en vain le
ministre des affaires culturelles de
l'époque.

La réponse est... non.

Il ne se décourage pas. Il passe par
dessus le ministre, arrive à rencontrer
le Premier Ministre du Québec, René
Levesque, à le convaincre, et trouve
ainsi un financement de 1,5 millions de
dollars.

Le reste est devenu une légende.

Aujourd'hui le Cirque du Soleil
emploie 4.000 personnes, dont 1.000
artistes, et on évalue la fortune
personnelle de Guy Laliberté à 2,5
milliards de dollars.

Il finance de nombreuses associations,
telles que le cirque social, qui permet
à des jeunes de quartiers difficiles de
s'initier aux arts du cirque.

Comment un tel succès a-t-il été
possible?

Comment un garçon de 25 ans, sans
fortune personnelle, a-t-il pu créer un
tel empire?

Je ne connais pas toutes les clefs de
son succès. Mais en voici quelques-unes
qui peuvent vous inspirer:

1. Guy a été persévérant. De nombreux
obstacles se sont dressés sur son
chemin, quantité d'investisseurs lui ont
fait des propositions alléchantes, il y
a eu des crises de croissance. Il n'a
jamais renoncé à son rêve.

2. Ses spectacles ont des
caractéristiques que l'on ne trouve dans
aucun autre cirque: il y a une histoire,
qui nous mène d'un bout à l'autre du
spectacle, il y a du coeur. Par
opposition à la grandeur et à l'épate
des grands cirques américains à la
Barnum.

3. La musique est créée pour chaque
spectacle, et est omniprésente. Elle lie
les scènes les unes avec les autres,
nous enveloppe, fait vibrer tout notre
corps.

4. Il n'y a pas d'animaux, juste des
acteurs, des artistes - souvent sportifs
reconvertis - et le Cirque du Soleil est
une équipe, pas une succession de
vedettes.

5. Les costumes sont créés sur une
ancienne décharge publique, dans un
quartier difficile, et sont "maison".
Ils sont magnifiques.

6. L'organisation est parfaite, avec
un grand souci du détail. Aujourd'hui la
majeure partie des places sont réservées
sur Internet, et leur logiciel est
convivial et facile à utiliser.

7. L'équipe est isolée du monde
extérieur et se dévoue entièrement à sa
tâche. Ils travaillent beaucoup, et avec
passion. Il y a un vrai esprit d'équipe
et de corps.

8. Il y a du mystère, des surprises,
des entractes amusants, on ne s'ennuie
jamais.

Le succès de Guy Laliberté est la
résultante d'une formule à succès. Il a
peu à peu trouvé les éléments originaux
qui font de son cirque quelque chose
d'unique - et de réussi.

Du haut de la Station Spaciale
Internationale, où il s'est rendu en
2009, il a pu voir la Terre et repenser
à son parcours.

De saltinbanque à milliardaire, de
rêveur à créateur, de chômeur à
entrepreneur qui fait vivre plus de
5.000 personnes.

Tout est possible à celui qui croit en
lui.

Bien amicalement,

Christian

©2010 Christian Godefroy, Chesières
Reproduction autorisée sans aucune modification du texte
et avec la mention de l'origine: www.cpositif.com


samedi 25 décembre 2010

Les trois arbres

Il était une fois trois arbres...

Il était une fois sur une montagne, trois arbres qui partageaient leurs rêves et leurs espoirs.

Le premier dit : " Je voudrais être un coffre aux trésors, richement décoré, rempli d'or et de pierres précieuses. Ainsi, tout le monde verrait ma beauté ".

Le deuxième arbre s'écria : " Un jour, je serai un bateau solide et puissant, et je transporterai des reines et des rois à l'autre bout du monde. Tout le monde se sentira en sécurité à mon bord ".

Le troisième arbre dit : " Je veux devenir le plus grand et le plus fort des arbres de la forêt. Les gens me verront au sommet de la colline, ils penseront au ciel et à Dieu, et à ma proximité avec eux. Je serai le plus grand arbre de tous les temps et les gens ne m'oublieront jamais ".

Les trois arbres prièrent pendant plusieurs années pour que leurs rêves se réalisent. Un jour arrivèrent trois bûcherons.

L'un d'eux s'approcha du premier arbre et dit : "Cet arbre m'a l'air solide, je pourrais le vendre à un charpentier ". Et il lui donna un premier coup de hache. L'arbre était content, parce qu'il était sûr que le charpentier le transformerait en coffre aux trésors.

Le second bûcheron dit en voyant le second arbre : "Cet arbre m'a l'air solide et fort, je devrais pouvoir le vendre au constructeur de bateaux". Le second arbre se réjouissait de pouvoir bientôt commencer sa carrière sur les océans.

Lorsque les bûcherons s'approchèrent du troisième arbre, celui-ci fut effrayé, car il savait que si on le coupait, ses rêves de grandeur seraient réduits à néant.

L'un des bûcherons s'écria alors : "Je n'ai pas besoin d'un arbre spécial, alors je vais prendre celui-là". Et le troisième arbre tomba.

Lorsque le premier arbre arriva chez le charpentier, il fut transformé en une simple mangeoire pour les animaux. On l'installa dans une étable et on le remplit de foin. Ce n'était pas du tout la réponse à sa prière.

Le second arbre qui rêvait de transporter des rois sur les océans fut transformé en barque de pêche. Ses rêves de puissance s'évanouirent.

Le troisième arbre fut débité en larges pièces de bois et abandonné dans un coin.

Les années passèrent et les arbres oublièrent leurs rêves passés.

Puis un jour, un homme et une femme arrivèrent à l'étable. La jeune femme donna naissance à un bébé et le couple l'installa dans la mangeoire qui avait été fabriquée avec le premier arbre. L'homme ne pouvait offrir un berceau pour le bébé, et cette mangeoire fit l'affaire. L'arbre comprit alors l'importance de l'événement qu'il était en train de vivre et sut qu'il contenait le trésor le plus précieux de tous les temps.

Des années plus tard, un groupe d'hommes monta dans la barque fabriquée avec le bois du second arbre. L'un d'eux était fatigué et s'endormit. Une tempête terrible se leva et l'arbre craignit de ne pas être assez fort pour garder tout son équipage en sécurité. Les hommes réveillèrent alors celui qui s'était endormi. Il se leva et dit : "Paix !" Et la tempête s'arrêta. À ce moment, l'arbre sut qu'il avait transporté le Roi des rois.

Enfin, quelqu'un alla chercher le troisième arbre oublié dans un coin. Il fut transporté à travers les rues et l'homme qui le portait se faisait insulter par la foule. Cet homme fut cloué sur les pièces de bois élevées en croix et mourut au sommet de la colline. Lorsque le dimanche arriva, l'arbre réalisa qu'il avait été assez fort pour se tenir au sommet de la colline et être aussi proche de Dieu que possible, car Jésus le Christ avait été crucifié à son bois.

Ces trois arbres vécurent leur rêve d'une manière différente de ce qu'ils imaginaient, tellement moins orgueilleuse, mais tellement plus forte !

Il est toujours important de croire en ses rêves et de toujours avoir la foi qu'ils vont se réaliser de la meilleure façon possible.

N'hésitez pas à faire confiance en l'énergie divine, qui sait mieux que vous, ce qui est bon pour vous.

Source inconnue.

lundi 20 décembre 2010

Poser des gestes

Bonjour à vous,

Poser des gestes, c'est la démarcation qui fait souvent la différence. Y penser ce n'est pas assez, en parler non plus, il faut poser des gestes, passer à l'action, le faire et arrêter de se trouver des excuses pour tergiverser.

Vous savez, il y a deux catégories de personnes sur terre : ceux qui font les choses et ceux qui critiquent comment elle n'auraient pas dû être faites. Il y aura toujours place pour de l'amélioration, mais seulement après qu'un premier essai aura été accompli.

Toute notre vie durant, nous serons uniquement jugés sur nos accomplissements et non sur nos intentions, si bonnes soient-elles.

On dit que la pensée peut tout oui, mais quand elle est incarnée et manifestée dans la matière.

Trop de paroles et pas assez de gestes font perdre confiance envers les beaux parleurs, car les actes ne sont pas au rendez-vous. Que vos bottines suivent vos babines dit l'expression.

N'est-ce pas le meilleur temps de l'année pour poser des gestes, gestes de pardon, gestes de réconciliation, gestes de partage, gestes de tolérance, etc.

En fait, il n'y a pas de moment idéal, il n'y a que des moments présents. Fais-le maintenant!

Joyeuses actions!

Sylvain Daigle

jeudi 2 décembre 2010

Faire face à l'imprévu

Bonsoir à vous,

Comme certains d'entre vous le savent, je suis des cours présentement, en fait depuis toujours je suis des cours, un éternel étudiant, il y a tant de choses que j'ignore encore.

Donc, j'arrive au cours un peu à l'avance comme toujours. Je suis surpris de ne pas voir Sylvie présente pour nous donner la formation sur la prospection téléphonique telle qu'annoncée. Elle ne peut pas être là.

Benoit, un expert en marketing, est déjà assigné à un autre groupe pour l'atelier sur « trouver et aménager un local commercial » et il est seul devant ce dilemme. Il discute avec une participante et lui demande de donner la formation sur la prospection téléphonique, or Monique est une experte en la matière ayant plus de 15000 heures de travail au téléphone dans le domaine de la prospection. Elle n'est pas une formatrice de carrière, elle est devant ce qu'on appelle son baptême de feu. Oser faire une nouvelle chose sans filet.

Avec mon aide, j'ai déjà été superviseur et formateur en télémarketing dans quelques entreprises, alors la paire était créée. J'installe la présentation PowerPoint déjà prévue et Benoit me demande de présenter Monique qui est plutôt sur le choc devant cette présentation que je lui fais avec beaucoup de plaisir et d'aisance.

Cette étape passée la formation débute et le côté pratico-pratique de Monique répond bien aux attentes du groupe, la préparation du scénario d'appel et la simulation des appels se fait rondement.

Monique et moi avons aidé les gens du groupe à franchir la barrière de leurs limites mentales. J'explique, la peur d'aller vers l'inconnu, de se faire dire non, démontre une lacune dans la confiance en soi et en la nature humaine.

La confiance ne s'acquiert que dans l'action.
Ce qui te fait peur, commence-le et tu verras ta peur fondre.
Toute notre vie durant, nous serons confrontés à nous surpasser, à affronter nos peurs. En fait qu'est-ce qu'une peur? C'est un problème émotionnel qu'il est urgent de régler.

Tout ce que tu fuis te suit; tout ce que tu fais face s'efface.

Quand bien même je passerais des semaines à te donner des cours de toutes sortes, cela ne changerait pas grand-chose dans ta vie. La seule solution c'est l'action!

Passe à l'action!

Sylvain

jeudi 25 novembre 2010

Notre dépendance électrique

Bonjour à vous,

J'étais en train de travailler à l'ordinateur quand la panne de courant survint. Cette interruption de courant était planifiée par Hydro-Québec et elle avait été annoncée correctement à l'avance. Donc pas de surprise ni de grognement, pourtant plusieurs des mes habitudes de vie en furent affectées sur le champ.

Par exemple, je voulais manger avant de partir, sans électricité c'est assez difficile de faire chauffer un repas. Je voulais me faire la barbe avec mon rasoir électrique, oublions ça. Le travail que je voulais finir avant de partir sur l'ordinateur portable qui heureusement fonctionna sur la batterie, mais comment pouvais-je l'envoyer à quelqu'un via internet sans électricité pour le modem et le routeur. Même pas de café pour combler le tout.

Tout cela pour vous faire prendre conscience, à quel point nous sommes dépendants de cette source d'énergie et que nous la prenons souvent pour acquis. Rappelons-nous la crise du verglas de 1998 avec des pannes majeures en plein hiver.

Nous sommes privilégiés, ici au Québec, d'avoir tant de confort, tant de commodités. Quand pour la dernière fois avons-nous pensé sincèrement à remercier pour ces bonnes choses? Des millions de gens sur la planète n'ont pas le quart de notre style de vie et pourtant nous vivons comme si nous portions toutes les misères de la terre.

Il faut avoir un peu voyagé et subit le manque pour apprécier l'abondance qui nous entoure.

C'est souvent dans le manque et la privation que l'on commence à apprécier les choses que nous avions, mais n'est-il pas un peu trop tard?

Je suis bien content qu'à mon retour à la maison, l'électricité ait été là, au rendez-vous, fidèle comme toujours.

Au plaisir,

Sylvain

samedi 20 novembre 2010

La tourmente politique

Bonsoir à vous,

Les événements des derniers jours créent une véritable prise de conscience collective qui nous apporte de belles leçons de vie.

Les dénonciations d'actes laissés pour morts qui refont surface après 10 - 15 ans sont là pour une bonne raison. Le besoin d'être dans la vérité. Aucun être ne peut vivre dans le mensonge et tenter de prétendre qu'il est libre et heureux dans sa vie. C'est un autre mensonge.

La vérité est libératrice; les policiers-enquêteurs le savent bien et ils aident les criminels à se libérer de leurs fardeaux mensongers. Toute la vie fonctionne avec le principe de véracité. La fausseté mène au chaos.

Ce qui est un peu surprenant dans les événements actuels, c'est l'attitude du gouvernement québécois qui se croit hors de tout cela. Sa position intransigeante face à ce que la vaste majorité de la population demande lui coûtera, sans doute, sa crédibilité aux prochaines élections.

Ce qui me surprend agréablement, c'est que le peuple commence à agir au lieu de gémir et il est en train de déstabiliser l'immobilisme de ceux qui ont toujours cru que le silence l'emporterait.

La "pas l'éthique" se fait remettre à sa juste place. Le peuple exige de la droiture, de la rigueur et de la probité. L'intégrité existe et elle doit se mettre au premier plan à tous les niveaux.

Le bout du bout c'est de faire comparaître le dénonciateur au lieu du dénoncé pour qu'il s'explique. Nous sommes dans une spirale ascensionnelle qui fera éclore tout ce qui doit se mettre au grand jour pour que la vérité redevienne la primauté des actes publics.

L'intolérance sera de plus en plus au rendez-vous et les révélations seront de plus en plus manifestes. Tout cela se calmera quand le peuple aura ce qu'il exige : que le ménage soit fait à tous les niveaux.

Je suis convaincu que la très grande majorité des élus et des fonctionnaires sont honnêtes et que seulement une infime minorité doit être poursuivie. Il ne faut pas que notre impatience nous pousse à condamner tous et toutes, car nous serions dans l'erreur.

Je sentais le besoin de donner mon opinion sur le sujet, car en tant que conférencier, je suis porté à dire tout haut ce que d'autres pensent en silence.

J'émets un souhait : que les décideurs fassent preuve de courage et prennent les décisions dans l'intérêt de la collectivité et non pour sauver leur réputation personnelle. Car une réputation personnelle sauvée dans le mensonge ne vaut rien.

Que la lumière blanche de la vérité et de la pureté éclaire nos dirigeants,

Sylvain

lundi 1 novembre 2010

La Toussaint

Bonjour à vous,

Aujourd'hui, le premier novembre c'est la Toussaint. La fête de tous les saints. Cette fête collective de l'Église catholique s'associe souvent à la commémoration des morts. Drôle de concept quand la veille à l'Halloween, on fête les trépassés, les morts-vivants et les fantômes.

Pour aller dans une dimension plus spirituelle avec cette fête, nous pourrions nous interroger sur le rôle qu'ont joué les saints de leurs vivants et sur le rôle qu'ils jouent encore actuellement.

Loin de m'immiscer dans la détermination de ce qu'est un saint ( je laisse ça aux spécialistes du Vatican), je crois qu'invoquer l'aide d'une personne vertueuse peut nous porter secours quand le besoin s'en fait sentir.

Un bel exemple que m'avait offert un ami prêtre lors d'un sermon pour la Toussaint, il y a de cela quelques années, était que nous pouvons demander de l'aide à nos défunts et qu'ils sont bien placés pour intercéder en notre faveur. Le hic, disait-il, est qu'il faut faire sa part. Demander de l'aide et ne rien faire pour, c'est comme vouloir aller au restaurant et demeurer chez soi en maugréant que l'on a faim.

Si vous êtes dans l'action ou dans la démarche de la réalisation de votre rêve, alors vous pouvez invoquer l'aide des saints, des anges, de vos proches défunts et ils vous aideront. Cette aide viendra compléter vos efforts de réalisation. Ils ne feront pas les choses à votre place, mais ils appuieront vos démarches et vous montreront la voie.

La canonisation du Frère André est un exemple de la mobilisation qu'ils suscitent. L'Église a besoin de se regrouper autour de gens et de symbole positif. L'être humain a besoin de croire et quelque chose ou en quelqu'un de signifiant. Un saint par exemple.

Il te sera fait selon ta foi. Question en quoi crois-tu? La croyance aiguille notre vie de tous les jours. Tu crois que le lundi est la meilleure journée de la semaine alors tu y trouveras plein de preuves pour confirmer ta croyance. Tu crois que le lundi est la pire journée alors les preuves te donneront raison à coup sûr. Rien n'est blanc ou noir, cela dépend de ta croyance, de tes convictions, de ta foi.

Ceux qui croient en l'église, ça fonctionne. Ceux qui n'y croient pas, ça fonctionne aussi. Même chose pour la politique, même chose pour les relations interpersonnelles. Changer ses croyances, c'est changer la perception du monde et c'est changer sa vie. Tout est là. Le seul choix qui nous appartient c'est celui de ce à quoi on veut adhérer comme croyance.

L'après-mort est pour certains très claire, pour d'autre c'est une belle zone grise. Face à la mort, chacun de nous se positionne avec différentes options, tantôt rassurantes, tantôt angoissantes.

Nier une chose ne la fait pas disparaître, mais ne plus la voir sous le même angle peut aider à la mieux comprendre et la voir sous un éclairage nouveau, ce qui peut conduire au miracle. Des gens ont changé leur vie en changeant leur façon de penser, en pensant différemment.

Tout cela revient encore au choix de tes pensées. Qu'entretiens-tu comme pensée, sur une base régulière? Es-tu fait pour le bonheur? Pour la richesse? Pour l'amour? Pour la santé? Si oui bravo, tu trouveras des gens et des événements qui t'aideront dans ce sens. Sinon, alors tu trouveras des réponses confirmant tes choix.

C'est cela le Miracle!

Sylvain

vendredi 22 octobre 2010

Être soi-même

Bonjour à vous,

J'ai revu cette image sur Internet et elle m'a fait réfléchir sur le sens d'être soi-même.

Le chat qui se voit dans le miroir tel un lion, est le type de penseur positif qui se fait accroire qu'il est autre chose qu'un chat. Il se crée une image de lui qui ne lui ressemble pas. Il est susceptible d'avoir un burn-out à plus ou moins longue échéance, s'il ne fait rien pour réajuster sa vision de lui-même.

Imaginer a contrario que le lion se voit comme un chat!!! Alors là, le problème risque d'être encore plus criant. Il se voit comme un moins que rien, comme l'ombre de lui même, une pâle imitation, un sous-produit de ce qu'il est réellement. Il frise la dépression, le suicide peut-être.

Toute perception erronée apporte toujours son lot de souffrances jusqu'à ce qu'elle soit corrigée. Si le chat se perçoit comme un chat avec tout le potentiel d'un chat alors sa vie sera celle d'un chat accompli.

Jean Guy Leboeuf disait dans ses conférences: « une roche c'est dur et de l'eau c'est trempe » alors, je rajoute un chat c'est un chat. Se voir comme un être humain à part entière, rien de moins. Je suis le meilleur moi-même qui existe. Personne ne peut être meilleur que moi pour jouer mon rôle. Je ne peux être en deçà de ce que je suis capable d'être, car ce serait également malhonnête. Mon intégrité personnelle m'oblige à être ce que je suis dans sa totalité.

On essaie de nous faire miroiter plein d'idée de pensée positive, il faut penser positif, etc., c'est largement insuffisant. La pensée positive c'est bien, mais ce n'est que le commencement. Elle doit être suivie par le sentiment positif, par la parole positive et par l'action positive.

Être soi-même c'est laisser rayonner toutes les facettes positives de notre être. Ne pas pêcher par excès, ni par fausse humilité. Être juste avec soi afin d'être un modèle pour les autres. Être soi-même c'est aussi accepter nos faiblesses et démontrer du courage pour les changer et les convertir en force.

La discipline personnelle, l'effort sur soi, la bonté envers soi-même, la résilience, la capacité de s'adapter, la vigilance, la responsabilisation de ses actes, voilà autant de clés à une véritable édification de l'estime de soi.

Il serait futile de se faire accroire qu'une baguette magique va régler tous nos problèmes.

Attention ceux qui se demandent si je crois en la puissance divine qui fait parfois des miracles, je réponds un gros oui, mais si je fais ma part uniquement!

Si je sème du blé, puis-je m'attendre à récolter de l'orge? Et même si je prie pour recevoir de l'orge, le minimum vital de ma part ne serait-il pas d'avoir semé de l'orge au lieu du blé?

La puissance divine est juste, elle donnera du résultat dans le même sens que la demande est faite. Ça me fait penser au bon croyant qui allait à la messe le dimanche pour demander à Dieu des faveurs et qui tout le reste de la semaine travaillait en sens opposé et qui se demandait pourquoi sa vie ne fonctionnait pas comme il le désirait.

Être soi-même c'est être conséquent avec ses pensées, ses sentiments, ses paroles et ses actes. C'est être responsable et capable d'assumer les conséquences de ses choix.

Sois toi-même et sois heureux de l'être,

Sylvain

samedi 16 octobre 2010

Je ne suis pas contre!

Bonjour à vous,

Non, non, ne désespérez pas, j'écris encore. Je suis dans la productivité écrite à un rythme assez soutenu. Je remplis de contenu mon nouveau site Web qui sera en ligne dans quelques jours. Je finalise mon livre qui sera aussi disponible dans quelques semaines. Je crée de nouveaux cours et de nouvelles conférences, alors oui, j'écris encore.

Je ne suis pas contre. Pas contre quoi?

Je ne suis pas contre la guerre, je ne suis pas contre le cancer, je ne suis pas contre la famine dans le monde, je ne suis pas contre la pauvreté, je ne suis pas contre les enfants violentés, je ne suis pas contre... et le reste.

À la lecture de ces phrases-chocs, il vous est sans doute venu à l'esprit l'une ou l'autre de ces pensées :
  1. C'est terrible, il n'est pas contre aucune des choses abjectes dont les médias nous abreuvent ad nauseam, quelle personne insensible...
  2. C'est quoi son idée, lui qui pourtant semblait si positif, où veut-il en venir avec cela.
Ceux qui sont proches de la seconde pensée sont dans le vrai, j'y arrive.

Il y a de cela quelques années lors d'un interview de mère Thérésa en Inde, un journaliste lui demandait si elle allait participer à la marche contre la guerre dans une ville de l'Inde et à la stupéfaction du journaliste elle répondit « non » d'une manière franche et directe. Puis elle enchaîna avec sa candeur habituelle : « je n'ai pas le temps de marcher contre quand il y a tant à faire pour. Si vous organisez une marche pour la paix, j'y serai. »

Alors, vous saisissez à présent mon propos?

Je ne suis pas contre la guerre, JE SUIS POUR LA PAIX DANS LE MONDE EN COMMENÇANT AVEC MES VOISINS.
Je ne suis pas contre le cancer, JE SUIS POUR LA SANTÉ PARFAITE DE TOUS EN PRENANT SOIN DE LA MIENNE D'ABORD.
Je ne suis pas contre la famine dans le monde, JE SUIS POUR L'ABONDANCE ALIMENTAIRE POUR TOUS EN M'OCCUPANT SAINEMENT DE LA MIENNE ET DE MES PROCHES.
Je ne suis pas contre la pauvreté, JE SUIS POUR LA RICHESSE INFINIE POUR TOUS EN AIDANT MON PROCHAIN À DÉVELOPPER SA RICHESSE.
Je ne suis pas contre les enfants violentés, JE SUIS POUR QUE LES ENFANTS SOIENT AIMÉS DANS DES CONDITIONS SAINES ET SÉCURITAIRES ALORS J'AIDE DANS MON MILIEU.
Je ne suis pas contre... JE SUIS POUR... et le reste.

Le travail de faire pour que les choses changent est cent fois plus utile de que critiquer contre. Agir sur le positif apporte des dividendes positifs. Critiquer le négatif entretient le négatif et change peu de choses, si ce n'est que de s'empirer avec le temps.

Nous sommes maîtres de nos pensées, et je vous confirme qu'elles créent, alors que voulez-vous qu'elles créent, du positif ou du négatif? Faites un choix dès maintenant et travaillez dans la direction de votre choix.

Que vos bottines suivent vos babines,

Sylvain

samedi 4 septembre 2010

Restez positif!

Bonjour à vous,

Je vois ici et là, dans Facebook, dans Twitter, et ailleurs des messages qui sont de nature à nous dégoûter devant la cruauté et la bêtise humaine. Que bâtissent-ils? De répandre ces messages, ça améliore quoi? Sous le fallacieux prétexte d'ouvrir la conscience, de réveiller le monde, on leur vide des vidanges dans la tête. Est-ce pour se sentir mieux en partageant avec d'autres ces immondices au lieu d'avoir le courage de changer les choses en les orientant sur le beau, le bien et le bon? Cela demande du courage, beaucoup de courage. C'est facile de brasser de la m... mais plus utile de la changer en quelque chose qui élève l'âme et le coeur de l'humain au lieu de le dégrader avec ça.

Le temps que l'on passe à parler des choses laides de la vie, on le perd à ne plus contempler les belles choses de la vie qui sont près de nous. Bien que ces atrocités nous répugnent, il est important que nous restions concentrés sur le positif de la vie et que nous cessions de répandre ces conneries qui ne servent à rien de bon pour rehausser l'humanité.

Certains prennent un plaisir maladif à dénoncer tout ce qu'il y a de travers en ce bas monde. Il y en aura toujours à dénoncer, mais comment allons-nous contribuer à changer les choses, un coup que cela est uniquement dénoncé. Je l'ai dénoncé! Ouin pis après? Tu fais quoi pour que ça change? C'est là que la job positive commence. Chialer pour chialer, n'importe quel cave peut faire ça! La différence est dans la suite des choses, dans les actions et les gestes posés pour que ça change.

Ça me rappelle l'histoire des trois passoires.
Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse. Quelqu'un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit : sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami?

Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.

Les trois passoires?

Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?

Non. J'en ai seulement entendu parler.

Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement, en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien?

Ah non! Au contraire!

Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait?

Non, pas vraiment.

Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai ni bien ni utile, pourquoi vouloir me le dire?

Il y a fort à parier que de tout ce qui est écrit et reporté sur internet, peu passerait le test des trois passoires. Il y a tant de belles et bonnes choses à dire sur les beautés de la vie et les sagesses de l'humanité, pour ouvrir et élever notre conscience vers un niveau supérieur que certains devraient avoir hontes de nous rabaisser sans cesse avec leur propos de m...

Je suis un combattant de la lumière, de la sagesse, de la liberté, de la beauté, du bonheur, de la richesse, de l'amour, de la santé, de la réussite. Et vous?

Avec courage, restons positifs,

Sylvain

dimanche 29 août 2010

Souligner un anniversaire

Bonjour à vous,

Vous êtes-vous demandé pourquoi on souligne un anniversaire? Dans le fond, qu'est-ce qu'on souligne? Est-ce le vieillissement? Est-ce que vous êtes encore en vie? Est-ce de la reconnaissance? Mais laquelle?

Pour certains, être reconnu est vital comme de respirer, sans cela, ils ne vivent qu'à moitié. D'autres recherchent des preuves d'affection, ils ont tant besoin d'être aimés. D'autres ont besoin d'admiration pour se sentir quelqu'un. D'autres aspirent à faire partie de la gang, au sentiment d'appartenance qui en découle. D'autres souhaitent seulement vivre un bon moment avec des gens qu'ils apprécient. Et quoi encore?

On attend des autres ce qu'on n'est pas prêt à se donner soi-même. On veut que les choses viennent des autres, de l'extérieur.

Si ma capacité d'aimer était assez grande pour combler tous ceux qui m'entourent, aurais-je besoin qu'on souligne ma fête de façon si exceptionnelle que cela, pour me satisfaire?

Je brasse le concept de la reconnaissance à tout prix, car des gens se sont éloignés de moi parce qu'ils ne se sentaient sans doute pas suffisamment reconnus. Pourtant dans la simplicité de mon coeur, j'avais et j'ai simplement de l'amour pour eux. Comme les gens sont parfois anémiques en amour d'eux-mêmes, ils se sentent malheureux de ne pas en avoir plus de l'extérieur et pour se protéger de cette blessure, ils se referment sur eux.

La liberté du coeur et la liberté de l'âme impliquent l'acceptation de l'autre tel qu'il est avec le désir simple de partager cela avec lui ou de vivre cela sans lui. Les gens confondent parfois avoir le désir de vivre de belles et grandes choses avec le fait de se créer des attentes.

La liberté n'a pas d'attentes. La liberté vit selon ses désirs. La liberté donne sans compensation. La liberté aime inconditionnellement. La liberté souligne une journée ordinaire comme elle soulignerait un anniversaire. Quoi de plus agréable et de plus libre que d'apporter des fleurs à quelqu'un pour le simple plaisir de donner des fleurs sans attente ni raison.

J'aime donner par surprise sans qu'on s'y attente, les gens sont encore plus heureux que lors d'un anniversaire où l'obligation est là pour certains.

Donner, aimer, offrir doit se faire librement et au moment où le donateur en décide, sinon ce n'est rien d'autre qu'une obligation, qu'un chantage, qu'un devoir. Nous aimons les enfants, car ils ont compris cela et ils le font avec un tel naturel qu'ils sont nos maîtres, suivons leurs exemples.

J'ai connu des gens qui à l'approche de leur anniversaire, exerçaient presque un chantage avec leurs proches. Ma fête s'en vient, tu dois m'acheter ceci si tu m'aimes. Quelle aberration!

Le plaisir de donner et de recevoir sans contraintes crée de la magie dans le don et de la joie tant pour celui qui reçoit que pour celui qui donne.

La plus grande preuve d'amour est de laisser libre l'autre.

Avec amour,

Sylvain

jeudi 19 août 2010

Le besoin de donner

Bonjour à vous,

Ce n'est pas du tout ce sur quoi j'avais envie d'écrire ce matin. Mais la vie en à décidé autrement. Comprenons-nous bien, je ne suis pas victime des décisions des autres pour me forcer à agir de telle manière plutôt que d'une autre, mais je sais être à l'écoute des messages que la vie m'envoie. Or ce matin, la vie m'interpelle sur le don, l'acte de donner, le besoin de donner.

Donner quoi? Donner pourquoi? Donner comment?

Qu'est-ce que donner? Question plate, mais réponse assez trippante. Le meilleur ami des écrivains, le dictionnaire, nous DONNE plein de sens à ce grand verbe.
  • Mettre en la possession de, ex. : donner des bonbons;
  • Mettre à la disposition de, ex. : offrir son aide, son appui;
  • Causer, produire, ex. : faire naître, donner des signes, donner un cours.
Mais le plus amusant et instructif c'est lorsqu'il se retrouve à la forme pronominale, du type « se donner ».
  • Se donner à quelqu'un, faire le don de soi-même, s'investir complètement;
  • Se donner à soi-même, se donner du temps, se donner un objectif;
  • Échanger, se donner la bise, la main.
Bon OK, je lâche le dictionnaire.

Donner quoi? La première question « qu'est-ce que je veux donner? » amène la suivante presque automatiquement « pourquoi je veux donner cela? »

Donner pourquoi? Car la véritable raison est ma motivation de donner. Est-ce que je donne pour faire plaisir à l'autre ou pour me faire plaisir? Est-ce que je donne pour obtenir quelque chose en retour? Est-ce que j'ai des attentes? Si je donne cela, je vais recevoir ceci en retour, sinon ce n'est pas cool et je serai déçu.

Cibole que je suis connecté, car je me disais ce matin en me levant, je veux écrire sur les attentes et là, je tombe en plein dedans par la porte arrière. Qu'elles sont mes attentes quand je donne?

Quelle victoire rechercherais-je dans ce don? Est-ce seulement du troc, de l'échange? Est-ce que je donne pour le simple plaisir de « donner par amour » sans rien attendre en retour?

Suis-je conscient que le simple privilège de donner est déjà une récompense.

Quand il y a des attentes sans entente, cela génère de la frustration. Mais, si je donne parce que je veux donner, peu importe l'état de la réception, alors je donne librement et la récompense est déjà acquise au moment du don.

Est-ce à dire que je ne doive plus avoir de désirs ni de besoins à combler? Non! Absolument pas! De plus, il est grandement souhaitable que ces désirs et ces besoins soient vécus pleinement et que cela stimule encore davantage ma capacité de donner.

Donner comment? Le fond et la forme. Ce que je veux donner à l'autre est-ce pertinent pour lui, pour elle? Ce que je veux donner est-ce dans le bon temps « the timing », est-il prêt à recevoir mon cadeau? Mérite-t-il de le recevoir?

J'ai le don d'être assez direct et assez franc pour faire peur aux gens qui m'entourent. Ceux qui sont prêts à entendre, restent et ceux qui ne le sont pas, fuient. Mais comme je donne sans attente de réciprocité forcée ni obligatoire alors, je leur dis qu'ils sont libres de recevoir ou non, ce que je leur donne. Il en va de même de ce texte.

Je vous laisse sur une petite histoire. C'est à la ferme, une conversation s'engage inopinément entre une poule et un cochon. La poule caquette qu'elle est bien contente de donner un oeuf tous les matins et que sa vie prend tout un sens grâce à cela. Elle en rajoute en disant qu'elle ne fait pas comme ce cochon qui se vautre dans la soue toute la journée sans rien de plus et qui ne contribue guère au bonheur du déjeuner matinal comme elle, elle sait le faire. Le cochon devient rouge de colère et il lui grogne à la figure que son petit don matinal d'un oeuf n'est rien comparé à son engagement total de donner du bacon quand le temps est venu.


Au plaisir de lire vos commentaires,

Sylvain

dimanche 15 août 2010

Se soucier des autres

Bonjour à vous,

Hier, j'ai assisté à un 60e anniversaire de mariage dans une famille où beaucoup de gens se souciaient des autres. Cette belle fête organisée par les 8 enfants était réussie à tout point de vue.

Le souci de l'autre, penser à l'autre, non pour soi, mais uniquement pour l'autre, s'oublier un peu. Je me souviens plus jeune, on me disait qu'il fallait que je meure à moi-même pour que l'autre vive. Bien sûr, cela était dans un sens bien précis, mourir à son égo qui cherche toujours à gagner, mourir à ses caprices et permettre à l'autre d'avoir gain de cause parfois.

Cela peut sembler contradictoire avec la tendance actuellement à la mode de penser à soi, de ne pas attendre des autres, et de ne penser qu'à soi d'abord. Il est très sain de penser à soi, de faire des choses qu'on aime, de se traiter première classe, de se respecter. Il est dit quelque part : « tu aimeras ton prochain COMME toi-même! »

Par contre, pour véritablement aimer les autres, il faut aussi penser à ce qui leur ferait plaisir et les aider à se le procurer ou à le vivre. Il ne peut y avoir de famille, de groupe ou de société, sans cette notion de se soucier des autres.

On se doit d'exprimer nos besoins et de tout faire pour les vivre, car notre bonheur en dépend, mais pour vivre l'amour, il faut se tourner vers les autres, vers le don de soi aux autres.

La mère de famille est le modèle quasi idéal de ce que représentent le don de soi et le souci des autres. Elle donne sans arrêt d'elle-même que ça lui tente ou non. Toutes les corvées qu'une mère accomplit pour ses enfants sont incalculables et frisent la démesure. Par exemple hier, les enfants ont fait l'éloge de leur mère adorée qui avait donné sa vie entière à sa famille.

Au plaisir,

Sylvain

dimanche 8 août 2010

Le répondeur automatique

Bonjour et bienvenue sur mon répondeur automatique.

-Si vous souffrez de troubles compulsifs obsessionnels, appuyez sur le 1, réappuyez sur le 1, appuyez encore sur le 1...

-Si vous êtes codé-pendant, demandez à quelqu'un d'appuyer pour vous sur le 2.

-Si vous souffrez de personnalités multiples, appuyez sur les 3, 4, 5 et 6.

-Si vous êtes parano, nous savons qui vous êtes et ce que vous voulez. Restez en ligne pour que nous puissions localiser votre appel.

-Si vous souffrez d'hallucinations, appuyez sur le 7 et vous serez immédiatement téléporté dans le vaisseau-mère.

-Si vous êtes schizophrène, écoutez attentivement la petite voix qui vous dira sur quelle touche il faut appuyer.

-Si vous êtes maniacodépressif, peu importe sur quelle touche vous appuyez, personne ne vous répondra.

-Si vous êtes dyslexique, appuyez sur 696969696969696.

-Si vous souffrez d'une maladie nerveuse, chipotez avec n'importe quelle touche jusqu'à ce que quelqu'un vous réponde.

-Si vous êtes amnésique, appuyez sur le 8 et précisez vos nom, adresse, no de téléphone, date de naissance, n° de sécurité sociale et le nom de jeune fille de votre mère.

-Si vous souffrez de stress post-traumatique appuyez l-e-n-t-e-m-e-n-t et p-r-u-d-e-m-m-e-n-t sur le 000.

-Si vous souffrez de troubles bipolaires, veuillez laisser un message après le bip ou avant le bip ou après le bip. Veuillez attendre le bip.

-Si vous avez des pertes de mémoire immédiate, appuyez sur le 9.

-Si vous avez des pertes de mémoire immédiate, appuyez sur le 9.

-Si vous avez des pertes de mémoire immédiate, appuyez sur le 9.

-Si vous avez des pertes de mémoire immédiate, appuyez sur le 9.

-Si vous souffrez d'une diminution d'estime de vous-même, raccrochez. Tous les opérateurs sont trop occupés pour vous répondre.

-Si vous souffrez de troubles liés à la ménopause, raccrochez, branchez le ventilateur, allongez-vous et pleurez. Votre aliénation mentale n'est que temporaire.

-Si vous êtes blonde, n'appuyez sur aucune touche : vous bousilleriez le système.

Ce joli texte vient de la page Facebook de Serah Zarrah. Merci de l'avoir écrit. :)

mardi 3 août 2010

Dieu est amour!

Bonjour à vous,

Une amie sur Facebook mentionne : « Je suis bien d'accord avec toi que Dieu nous aime, Il est notre Père, et comme n'importe quel père, il nous corrige parfois. C'est nécessaire, je pense. »

Je vais fesser un peu fort sur ce commentaire, mais n'en voyez aucune offense envers la personne qui a émis ce commentaire. Je m'en prends uniquement au contenu.

On oublie la mansuétude, l'indulgence de Dieu. Le Dieu vengeur de l'Ancien Testament a été remplacé par le Dieu bon et miséricordieux présenté par Jésus dans le Nouveau Testament.

Penser que Dieu doit s'abaisser à nous corriger tel un père humain, c'est oublier qu'Il est un Père parfait. Pas n'importe quel père! Or un Père parfait comprend tout et excuse tout avec un amour inconditionnel et incommensurable.

Notre éducation judéo-chrétienne nous a fait peur avec un Dieu punitif et méchant pour nous dominer et nous forcer à emprunter les sillons de leur choix, sans quoi ce serait l'enfer éternel. Foutaise!

Le Dieu d'amour nous permet de vivre selon sa première règle qui est de nous laisser le libre arbitre de nos choix et la liberté d'expérimenter ce qui va avec, c.-à-d. : les conséquences.

Si je décide de me mettre les pieds dans la marde, j'assume que je vais être dans la marde et que je devrai composer avec les conséquences de cette situation. Dieu n'a rien à voir avec les conséquences, elles sont seulement le résultat et la suite logique de mes choix. Arrêtons de lui donner le mauvais rôle de méchant qui nous punit et prenons la responsabilité de nos choix que ça nous plaise ou non. Tu as fait une bourde, alors apprend de cette erreur et grandit avec, au lieu de gémir sur la faute de Dieu, de l'autre, des autres, de la société, du gouvernement, de la planète.

L'enfant se défend toujours en accusant les autres (ce n'est pas moi, c'est lui qui a commencé...) L'adulte se responsabilise!

Ceux et celles qui veulent grandir dans la vie, voici ma suggestion : « Assume tes choix et s'ils ne te plaisent pas, aie le courage de les changer. Arrête de te plaindre sur tout ce qui est hors de toi alors que la source de ton succès ou de ton malheur est uniquement en toi. »

La plus grande libération de l'être humain, c'est quand tu es capable de te dire devant un miroir : « Je suis le seul responsable de tout ce qui m'arrive! »

Dieu est patient, il te laisse t'emmerder dans tes problèmes pour expérimenter cette facette de la vie et il te laisse t'en sortir avec la joie au coeur de voir que tu t'es libéré de quelque chose de banal ce qui est aussi une autre expérience, sans plus.

Il n'y a plus de bonne ou de mauvaise chose. Les vieilles idées dépassées de l'Église (ça, c'est bien, ça, c'est mal) sont révolues. Il n'y a que des expériences. Des faciles ou des difficiles à ton choix. Des joyeuses ou des pénibles également à ton choix. Alors que choisis-tu?

Tu choisis de foutre le bordel partout où tu passes, bonne chance avec la richesse des conséquences qui vont assurément suivre.

Tu choisis de vivre en harmonie avec tout l'univers, alors prépare-toi aux conséquences avec délice.

Faire des choix rend libre, assumer les conséquences rend conscient donc vraiment libre.

Sois libre,

Sylvain

lundi 2 août 2010

Élargir sa conscience

Bonjour à vous,

Hier dimanche, je regardais une profusion de vidéos sur YouTube et parmi elles, il y en a une qui a attiré mon attention : "Expand your awareness" de Bob Proctor.

Cette vidéo m'a aidé à prendre conscience de la nécessité de prendre conscience d'abord et de l'élargir par la suite. Pour faire des choses nouvelles, il faut accepter d'agir différemment et d'être différent.

Changer sa pensée, c'est changer l'homme disait un philosophe, j'ajouterais qu'élargir sa pensée ou sa conscience c'est permettre à l'homme de grandir et de se développer.

On dit qu'il n'y a que les fous qui ne changent pas d'idée, or la sagesse doit se connecter sur l'ouverture d'esprit. Rien à voir avec une fracture du crâne. S'ouvrir l'esprit c'est faire place à la nouveauté, à de nouvelles façons de faire les choses, de penser différemment les approches par rapport à ce que nous croyons. D'accueillir la nouveauté sans appréhension ni a priori.

Élargir sa conscience n'a rien à voir avec le concept « think big! » quoique...

Encore faut-il avoir minimalement une conscience. Conscience de qui, de quoi? Conscience de votre existence. Qui êtes-vous? Êtes-vous seulement la limitation de votre perception de vous? Si vous saviez ce que vous êtes, cela vous ferait peur! La panique s'emparerait de vous, car vous seriez incrédule de cet immense pouvoir qui réside en vous.

Dieu ne fait pas d'erreur, vous ne pouvez pas être une erreur. Dieu fait des merveilles, alors souriez, vous en êtes. Les gens ont tendances à se voir petits, minuscules, insignifiants, sans valeur.

AUGMENTEZ VOTRE VISION DE VOUS!

Celui qui se fanfaronne d'orgueil est malhonnête. Celui qui se sous-estime aussi! Être juste envers soi, c'est se reconnaître tel un chef-d'oeuvre de Dieu et rien de moins. En deçà, c'est être menteur et c'est mépriser le créateur.

WOW, je suis en feu aujourd'hui, car je désire ardemment bruler les vieux stéréotypes de fausse humilité à la con qui ne servaient qu'à rabaisser les humbles pour faire valoir les orgueilleux. Le temps est venu de montrer à la face du monde que vous êtes une splendeur de la vie. Rien de moins.

Mes hommages,

Sylvain

vendredi 30 juillet 2010

Le jour où je me suis aimé

Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai compris qu’en toutes circonstances,
J’étais à la bonne place, au bon moment.
Et, alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle:
Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai pu percevoir que mon anxiété et
Ma souffrance émotionnelle,
N’étaient rien d’autre qu’un signal
Quand je vais contre mes convictions.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle:
Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
Et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive,
Contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle:
Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai commencé à percevoir l’abus dans
Le fait de forcer une situation, ou une personne,
Dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
Sachant très bien que ni la personne ni moi-même
Ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle:
Respect.

Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai commencé à me libérer de tout ce
Qui ne m’était pas salutaire…
Personnes, situations, tout ce qui
Baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle:
Amour propre.

Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai cessé d’avoir peur du temps libre
Et j’ai arrêté de faire de grands plans,
J’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui je fais ce qui est correct, ce que j’aime,
Quand ça me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle:
Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé
De chercher à toujours avoir raison, et me suis
Rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui j’ai découvert:
Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour vrai, j’ai cessé
De revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui je vis au présent,
Là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui je vis une seule journée à la fois
Et ça s’appelle:
Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour vrai,
J’ai compris que ma tête pouvait
Me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur
Elle devient une alliée très précieuse

Tout ceci est: Savoir-vivre.

Je ne dois pas avoir peur de me confronter…
Du chaos naissent les étoiles!

Auteur: Charlie Chaplin

Je remercie sincèrement ma bonne amie Sylvie Fournier qui m'a gracieusement autorisé à reproduire ce magnifique texte sur l'art de s'aimer, quel bijou!

Aime-toi!

Sylvain

mercredi 28 juillet 2010

S'aimer pour aimer

Bonjour à vous,

Je twittais avec Karine sur des valeurs qui me tiennent à coeur. C'est le cas de le dire puisqu'il s'agit d'amour.

Le premier ingrédient pour aimer quelqu'un, c'est l'amour de soi!

Comment puis-je aimer quelqu'un si je ne m'aime pas? Comment puis-je me sentir bien avec quelqu'un dans une relation si je suis mal à l'aise avec moi-même? Toute la question est là!

Le connais-toi toi-même de Socrate est une variante du « Tu aimerais ton prochain comme toi-même! » Se connaitre ou plutôt se reconnaitre avec ses forces, ses talents, ses qualités, son potentiel et les équivalences contraires est essentiel pour s'accepter et ainsi offrir à l'autre la chance de nous mériter. Sans ce préalable, que vais-je offrir à l'autre? Une portion de ce que je suis.

J'ai toujours dit que je dois me traiter première classe avec dignité et respect pour offrir aux autres de la qualité. Le meilleur moi qui existe. Sinon, je lui offre une version bas de gamme sur un fond de pitié.

J'ai le devoir d'être à la hauteur de mes attentes. Si je veux de la qualité dans ma vie, je dois me traiter avec qualité. La qualité attire la qualité. Il est facile de se mixer avec n'importe qui. Je ne suis pas n'importe qui. Je suis une personne de qualité, je me traite avec qualité et j'attire à moi des personnes de qualité.

Trop souvent, les gens se contentent de peu et si tu exiges peu, tu seras vite comblé par n'importe qui, avec les déceptions et les frustrations qui en découlent.

La qualité sait se faire désirer et se faire attendre.

Le second ingrédient c'est avoir une personne qui correspond à nos attentes. Encore faut-il que vos attentes soient définies. Quel genre de personne je désire dans ma vie? Qu'est-ce que je veux vivre avec elle?

Le troisième ingrédient est ce que j'ai à lui offrir en échange. Si je reçois sans donner en retour, cela ne durera sûrement pas longtemps. De même, si je donne sans recevoir, il y aura aussi déséquilibre et donc rupture à plus ou moins court terme.

Donc en résumé, se choisir soi-même, choisir l'autre et choisir ce que je veux de cette relation.

Si simple que ça prend toute une vie pour le réaliser pleinement.

À vos amours,

Sylvain

mardi 27 juillet 2010

Aujourd'hui est le seul jour qui compte!

Bonjour à vous,

Je suis vivant aujourd'hui, Cadeau!
Je peux voir dehors la beauté de la nature, Cadeau!
Je peux vous écrire ce texte, Cadeau!
Mon coeur est vibrant d'amour, Cadeau!
Je suis en grande paix intérieure, Cadeau!
Je sens mon sang circuler dans mes veines, Cadeau!

Toute cette prise de conscience est des plus vivantes, Cadeau!
Toutes mes pensées sont en harmonie, Cadeau!
Toute mon âme respire la plénitude de la vie, Cadeau!

Avec la vision claire que la vie est dans le présent
Une pensée telle une réalité en devenir
Juste avec soi et envers les autres
Ouverte sur le monde et la vie qu'il contient
Uniquement à travers le prisme de ma vision
Reliée au côté spirituel des événements et des gens
Devant toutes les splendeurs à peine dissimulées
Humblement à la face des ingrats
Ultime façon de comprendre la vie
Idéale dans le sentiment actuel et réel de ce cadeau!

Bon JOUR

Sylvain

lundi 26 juillet 2010

Guérir la peur

Bonjour à vous,

Une amie me donnait sa définition de la peur :
« La peur est un Problème Émotionnel qu'il est Urgent de Régler. »

En effet, combien de peurs sont dans nos émotions, dans notre mental, tout ça bien loin de notre vie physique? Quand nous sommes en réel danger physique alors la peur fait souvent place au courage de passer à l'action pour s'en sortir.

Par contre, la peur, ce spectre du mental, remplie d'émotion qui nous paralyse et nous empêche d'agir en nous faisant miroiter plein de faussetés sur lesquelles nous tablons notre raisonnement erroné, nous éloigne du courage et de la lucidité de faire face à la situation avec réalisme.

Voici quelques exemples :
  • Un homme a peur des orages, dès qu'il tonne et qu'il éclaire, alors il court se cacher dans le fond de son garde-robe avec de l'eau bénite et son chapelet puis il attend que l'orage passe. Il est vrai que la foudre est dangereuse, ne pas se cacher sous un arbre est essentiel, mais dans une maison, les risques sont quasiment nuls. Il s'agit de se demander ce qui a causé cette peur. La décortiquer c'est l'anéantir. Prendre le temps de comprendre le message erroné qui se cache dessous et le corriger met habituellement fin à son emprise sur nous.
  • Un homme a peur des couteaux, dès qu'il voit quelqu'un trancher une pièce de viande, son visage pâlit. Pourtant, quoi de plus normal que de trancher avec un couteau. D'où vient cette peur? Quelle en est l'origine? Qu'est-ce qui fait peur, le bruit, l'odeur, le mouvement, la vue, l'image mentale de cette scène qui se transfère dans une autre dimension? Une autre époque? Un autre lieu? Toutes ces questions pour trouver l'origine de cette peur ne servent qu'à une chose : désamorcer cette peur.
  • Une femme a peur des hommes, de s'investir dans une relation amoureuse. Pourtant, elle a besoin de vivre l'amour, mais elle n'ose pas par crainte de la souffrance, de la déception, de la peine. Elle se satisfait de vivre de belles amitiés, mais sans plus. Par contre, elle ne cesse de rechigner à qui veut l'entendre qu'elle aimerait bien trouver le prince charmant. La peur de l'engagement révèle ses peurs intérieures non résolues. Il faut avoir confiance en soi pour faire confiance aux autres, à l'autre. Se regarder dans le miroir avec sincérité et respect puis reconnaitre ses forces. Se donner le droit d'essayer, le droit de se tromper, le droit d'être trahi, mais aussi le droit de réussir, le droit d'être heureuse, le droit d'aimer et d'être aimé.
Ce sont là que quelques exemples pour sortir quelques points à retenir :
  1. La peur, quel qu'elle soit n'est jamais plus grosse que la réalité.
  2. C'est notre imagination qui en grossit la proportion.
  3. Tenter de la fuir c'est lui donner encore plus de force.
  4. Il faut du courage pour décider de se regarder en face devant quelque peur que ce soit.
  5. Quand une peur est envisagée avec sérieux, elle commence à perdre du pouvoir.
  6. Une peur a toujours des points faibles dans ses retranchements
  7. Une volonté déterminée vient à bout de n'importe quelle peur.
  8. La peur est un guide de perfectionnement déguisé en ennemi.
  9. Tel un masque, la peur cache la véritable nature des choses.
  10. Aucune peur n'a le dessus sur moi sans mon consentement préalable.
  11. Toute peur peut être vaincue, et la victoire est souvent sur soi.
  12. L'antidote le plus puissant contre toute peur est l'amour de soi.
  13. Et si la peur se mettait à te craindre alors, qui gagnerait?
  14. La peur est souvent quelque chose que je ne comprends pas, dont je suis ignorant.
  15. Une peur en cache parfois quelques autres, les vraies peurs.
  16. Accordez-vous du temps pour lui faire vivre une cure minceur.
Je vous souhaite de l'audace, de la bravoure, du courage, de la hardiesse, du sang-froid, de l'assurance et de la confiance, car se sont tous des antonymes de la peur!

Sylvain

samedi 24 juillet 2010

Parler pour se libérer

Bonsoir à vous,

Je pense que les gens ne sont pas habitués à dire simplement les choses. Il arrive parfois que je déconcerte certaines gens en leur disant simplement ce que j'ai à dire. Suite à cela, il se passe deux choses, l'accueil de ce que j'ai dit avec les nuances qui s'imposent ou bien la levée de boucliers avec la peur enfouie bien au fond des gens. Chacun de nous a des choses à dire. À se dire d'abord, se parler des vraies affaires, se faire face avec honnêteté et courage, se montrer vrai pour se respecter en bout de compte. À dire aux autres ce qu'ils sont en droit d'entendre, la vérité. Arrêtez de faire accroire aux autres ce qu'ils veulent entendre et avoir la noblesse de dire simplement les choses comme elles sont.

Par exemple : jeudi dernier, j'arrive à un restaurant dans lequel se trouve un ami qui me fuit, m'évite depuis octobre dernier, sans que je sache pourquoi. Il est seul à sa table avec son repas et un journal ouvert sur sa table. Il me lance : tient, tu reviens à tes anciennes amours. Je lui réponds : oui, je vais dans un restaurant quand j'ai faim. Puis, je suis debout à côté de sa table pendant 10 secondes. Il ne fait rien. Devant son mutisme, je tourne les pas et m'assois à la table à côté de la sienne. Je sens le malaise qui s'installe. Aucun mot n'est échangé entre nous durant tout le repas. Je commande mon repas, je mange dans le silence avec la sensation que cette situation est d'une loufoquerie incroyable.

Il quitte le restaurant en payant la serveuse, quelque temps plus tard je fais de même. Lui comme moi allons à la même répétition de notre chorale d'été. Tout le long de la soirée, je repense à cette absurdité. Je décide d'attendre un signe pour passer à l'action et lui dire quelque chose de significatif.

À la fin de la soirée, je vais remplir ma bouteille d'eau et reviens sur mes pas pour quitter la salle et sortir dans l'autre direction. Au moment où je retourne vers la porte de sortie, il se dirige vers moi, voilà le signe. Je l'interpelle en ces termes : Benoit, je vais te dire quelque chose. Tu as manqué une belle occasion de reprendre contact avec moi en ne m'invitant pas à ta table au restaurant, peut-être qu'il n'y aura pas d'autre occasion qui sait? Il était alors avec un visage d'étonnement quelque peu abasourdi. Et sur ce, j'ai prestement tourné les talons et je suis sorti.

La suite sera sans doute demain, car nous avons une répétition intensive qui nous permettra de croiser encore nos chemins. Qui sait?

Au plaisir,

Sylvain

samedi 17 juillet 2010

Être en vacances

Bonjour à vous,

Je lisais dans Facebook quelques amis qui sont en vacances et d'autres qui étaient frustrés de ne pas l'être. Je me disais que ce serait intéressant d'écrire là-dessus.

Les vacances c'est quoi? Question quasiment trop simpliste pour avoir le goût de continuer à me lire, mais détrompez-vous et osez lire un peu plus.

On y trouve deux sens au mot vacances. Les vacances temps de congé de travail, période de repos pour faire quelque chose d'autre, généralement ce qu'on aime faire et qu'on n'a pas toujours le temps de faire. La vacance est synonyme de disponibilité, d'inoccupation et d'ouverture comme dans l'expression la vacance d'un poste, d'un siège, etc.

Si nous regardons ces deux définitions, cela nous donne la recette pour avoir des vacances à l'année!

En effet, si je suis disponible et ouvert à faire quelque chose de différent qui me plait pendant une période de temps choisis, alors je suis en vacances. Je parle bien sûr ici de microvacances! Qu'est-ce qui m'empêche de prendre des microvacances quand bon me semble ou lorsque j'en ressens le besoin? Pourquoi attendre les deux dernières semaines de juillet pour enfin vivre ce qui me plait et endurer comme un calvaire le reste de l'année?

C'est mon choix, et personne d'autre que moi ne peut décider du temps auquel je vais m'accorder ce moment de répit.

Il est bien naturel que tant de gens veuillent deux semaines consécutives pour décompresser, car ils n'ont pas su se le permettre régulièrement durant les 50 autres semaines de l'année. C'est l'effet presto! On endure, on endure, on endure et soudain on pense que les deux dernières de juillet vont tout régler.

Il en va de même à l'approche de la retraite, les gens endurent et comptent quasiment les dodos avant de prendre leur retraite où ils pourront enfin faire ce qu'ils veulent. Et souvent, rendus à la retraite, la maladie arrive, car le stress accumulé qui n'a pas su être évacué régulièrement peut enfin se libérer de manière assez chaotique et parfois néfaste. Si je prends le plaisir (et non la peine comme diraient certains) de faire les choses qui me tentent régulièrement alors, ma vie sera une continuité de plaisirs ininterrompus.

Je suis un travailleur autonome depuis presque toujours et je suis un vacancier quasi quotidiennement en m'accordant des moments de répit quand j'en sens le besoin.

Jeudi soir dernier, une personne pour qui j'avais de l'estime et du respect m'a traité comme si j'étais une merde alors je me suis senti rejeté et très blessé. De cette marde j'aurais pu faire un drame en y changeant l'ordre des lettres. J'aurais pu refouler cela et encaisser sans rien faire cette douloureuse sensation. Au lieu de cela, je me suis traité avec respect et dignité en allant faire une chose positive qui avait du sens pour moi. Il faut savoir être bon avec soi quand les autres ne sont pas à la hauteur de le faire. Je suis tellement content de ne pas être comme cette personne, juste d'y penser cela me remplit de joie.

J'ai passé une merveilleuse semaine à faire ce que j'aime en travaillant tout en pensant à m'accorder quelques douceurs ici et là.

De quel type de vacances avez-vous besoin? Votre corps physique a besoin de repos (la détente et le sommeil sont là pour ça), votre corps émotif a besoin de douceur (le rire, la joie, la surprise, l'amour sont là pour ça), votre corps mental a besoin de détente (le lâcher-prise, les nouvelles idées, des lectures inspirantes, de nouvelles connaissances sont là pour ça), votre corps causal a besoin de nouvelles expériences (les défis, les aventures, la découverte sont là pour ça), votre corps atmique a besoin d'espace (l'immensité, l'infini sont là pour ça), votre corps bouddhique a besoin de liberté (le temps, l'éternité, l'immortalité sont là pour ça).

Pour ceux et celles qui voudraient développer un peu plus sur les éléments et concepts du dernier paragraphe, je vous invite à lire l'article suivant : Tableau synoptique.

Que votre vie soit des vacances perpétuelles!

Sylvain

lundi 5 juillet 2010

L'audace d'Être

Bonjour à vous,

Ce texte ci-dessous vient d'un courriel que j'ai reçu dernièrement, je le diffuse dans son intégralité, et je le commenterai par la suite en bas :

Nous vivons une période absolument extraordinaire pour l'avènement de la nouvelle race humaine.
Une partie de ce que nous avons l'habitude de vivre est en train de disparaître pour faire place à un nouveau concept, un nouveau paradigme.
L'humanité est en train de muter, de se « marcotter » dans une nouvelle terre d'amour et la vieille plante meurt à elle-même, tout en laissant passer assez de vie dans une de ses branches, pour créer à partir d'elle, des racines solides et ensuite laisser pousser des tiges vigoureuses.

Cette branche est constituée de tous les humains qui choisissent de vivre l'amour fort, libre et respectueux et de se séparer des schémas de la dualité.

C'est la droiture et la pureté d'un grand nombre d'humains qui aide à passer ce cap. Il semble logique de penser que tous ceux qui auront un taux vibratoire très bas en fonction de schémas restrictifs bien entretenus ne pourront pas suivre.

Personne à ce jour, n'est capable de dire ce qu'il va se passer en détail pour l'humanité dans les prochains mois, car notre avenir commun est constitué de la somme des pensées et émotions de chacun et cela fluctue à chaque instant présent.

Notre vie est telle que nous l'émettons à chaque instant.
Chaque choix est important pour créer ce nouveau monde, cette nouvelle terre qui s'adaptera en fonction du niveau vibratoire de chacun.

Depuis des années, les nombreux guides du monde invisible à nos yeux humains nous enjoignent de nous purifier, de monter notre taux énergétique et de nous libérer de nos anciens schémas.
Il n'y a qu'une seule solution pour passer ce cap librement : laisser notre Être réel, pur esprit, se manifester en priorité dans notre vie de manière libre avec ses possibilités infinies.

Faire confiance à notre Soi réel.
Et c'est dans le silence et la foi que nous pouvons lui laisser se manifester.
Il est grand temps de lâcher-prise à nos contrôles, à nos croyances limitatives et à tous les accords d'âmes restrictifs que nous avons passés les uns avec les autres, pour entrer dans la paix de l'Être.

En groupe, nous venons de passer 8 jours à libérer des programmes restrictifs, à démasquer nos comportements et à nous ouvrir au Soi réel. La transformation de chacun a été remarquable.
Le JE de chacun s'est manifesté en channeling, et ce fut un moment de grâce d'entendre cette partie supérieure, exprimer à chacun le pourquoi de ses limitations et des souffrances vécues.
Osez ÊTRE la manifestation de ce « JE » qui est la VIE.

Nous avons alors compris que tout est choisi pour être libéré dans l'amour, que ce soit des soucis physiques, émotionnels, matériels ou financiers.
Ce JE que nous manifestons chaque fois que nous le mettons en action obéit naturellement aux lois d'attraction et de rectification.

JE SUIS est votre Présence divine qui s'active selon vos choix.

Vous choisissez « Je suis fâché »... Ce « JE » actionne la touche en rapport comme « rancune ou frustration... »
Vous préférez « Je suis en paix », il actionne une touche du genre « pacification ou partage... »

En nous reliant régulièrement à cette partie supérieure qui est là, en nous, en dedans, et en lui demandant d'agir pour libérer nos programmes toxiques, nous pouvons réellement être transformés.

Chaque fois que nous attirons un événement qui met en action une souffrance, ayons l'humilité de reconnaître qu'un programme intérieur s'est mis en action en nous, et que nous ne savons pas comment nous en séparer. Puis, avec respect et amour, remercions grandement notre Moi supérieur d'effectuer toutes les transformations nécessaires à cette libération, de la meilleure façon possible.

Plus nous libérons de schémas négatifs et plus la paix s'installe en nous.
Et notre paix, émet automatiquement un programme de paix pour tous ceux qui nous entourent.

JE choisis cette voie d'éveil, de liberté et d'épuration.
Et vous? Quel « JE » mettez-vous en action maintenant?

Que le meilleur soit!
Joéliah

La lettre d'éveil d'amourdelumiere.fr autorise à diffuser selon votre choix à d'autres personnes en harmonie avec son contenu, en gardant la source y compris cette ligne, merci.
************************
L'audace d'Être, d'être soi, d'être vrai, d'être authentique, fidèle à ses valeurs, à son essence atmique, être dans une unicité parfaite qui transcende la fausse dualité crée pour notre nature inférieure qui aime se définir entre le bien et le mal.

Tout un programme qui nous fera franchir le seuil de la libération vers notre nature supérieure.

Toute expérience est remplie d'un côté positif et d'un côté négatif et la somme de ces deux facettes forme l'expérience complète qui peut nous servir selon notre quête. Si je veux expérimenter de la barbarie, j'aurais du positif et du négatif dans cette expérience, si je choisis une cause humaniste d'aide aux sinistrés là encore les deux pôles seront au rendez-vous. Ce que je veux dire par là, c'est qu'il y a toujours de la place pour de la nuance et pour du jugement. Rien n'est totalement bon, ni totalement mauvais, tout n'est qu'expérience. Mais il peut être agréable de faire des choix en accord avec sa nature profonde. Si je suis un pacifiste, inutile d'expérimenter la barbarie pour vivre une expérience à tout prix. Il y a toujours une expérience équivalente en concordance avec notre nature profonde.

L'audace c'est le courage de choisir et d'agir selon nos choix. Toute notre vie, nous serons confrontés à des choix, soit qu'ils viennent de nous, soit qu'ils nous soient imposés par les autres et que nous ayons accepté de les vivre. L'important c'est que nous soyons conscients de ces choix.

Par où commencer, alors? Par une prise de conscience de ce qui nous convient et ne nous convient plus. Faire des choix de laisser partir les choses et les gens qui sont des entraves à notre unification. Faire des choix aussi de se rapprocher des choses et des gens qui nous ressemblent, avec lesquels nous voulons croître.

Puis la technique des petits pas. Comment faire pour manger un éléphant? Réponse : une bouchée à la fois. Combien de temps cela prendra-t-il? Nous le saurons bien à la fin. Il ne sert à rien de vouloir faire pousser une carotte dans un jardin plus vite, en tirant sur sa queue tous les jours.

Laisser le temps prendre son temps pour que les résultats soient aux rendez-vous.

Nos pensées sont aussi des outils indispensables à notre évolution. Si dans des circonstances particulières, je ne peux rien faire, je peux tout faire en changeant mes pensées. J'ai du pouvoir sur mes pensées à en changer le monde. Ne plus voir une situation ou des gens avec la même perception, c'est changer toute la donne et leur permettre de se libérer du joug que nous leur imposions peut-être. Si ma pensée n'est plus une entrave pour l'évolution de l'autre, alors il y a deux libérations.

Être soi c'est se respecter, c'est respecter l'autre et ainsi devenir un allié dans la recherche harmonieuse de nos propres vérités d'être individuelles et collectives plutôt qu'emprunter la voie de la confrontation antagoniste de rechercher la victoire sur l'autre et de penser ainsi évoluer. Il n'y a pas de victoire dans la défaite de quelqu'un d'autre.

Si je suis libre et que je te laisse libre de devenir libre à ta façon alors, nous pourrons faire un long bout de chemin ensemble. Si je décide pour toi comment tu devrais être libre alors, tu ne l'es plus.

Ayez l'audace d'Être,

Sylvain

vendredi 2 juillet 2010

Prendre une décision

Bonjour à vous,

Ceux qui me connaissent ne seront pas surpris de me lire avec cette franchise toute simple qui est souvent le fruit de mes écrits. Ceux qui me découvrent, je vous dit bienvenue et attachez bien vos ceintures, car il y a de la turbulence en vue. Turbulence dans les vieilles croyances usées et les séculaires mythes poussiéreux.

Prendre une décision, faire une décision, c'est trancher entre un pour et un contre, entre un « oui, mais » et un « non, mais ». C'est se décider, arrêter de niaiser avec « la Puck » comme on dit en Québécois. Faire un choix entre deux choses, deux événements, deux personnes.

Depuis longtemps, je fais un travail que j'aime bien, qui me rend heureux en accomplissant quelque chose d'utile pour les jeunes, enseigner le jeu d'échecs dans les écoles primaires de la Rive-Sud. Cependant, durant l'été, je me pogne le beigne à faire peu de choses. Certains diront que ce sont de belles conditions de vie, ne rien faire que se reposer l'été. Le hic est que les revenus ne fusent pas quand tu ne fais rien pendant 3 mois environ.

Alors devant cette situation, je prends une décision maintenant, celle de recommencer à donner des conférences sur le BRAS de la vie.

Qu'est-ce que le BRAS de la vie, diront certains? C'est simplement un acronyme pour désigner les quatre piliers de ma philosophie que je nourris depuis plus de 30 ans. Cette philosophie de vie a été testée à maintes reprises avec des résultats validant toujours dans la même direction, donc elle a été pleinement éprouvée.

Le BRAS c'est pour Bonheur, Richesse, Amour, Santé. Tout être humain appuyé sur ces quatre piliers peut aspirer à la réussite. Chacun de ces piliers se tient sur des valeurs synergiques, donc qui sont interreliées.

Vous avez sûrement vue une représentation en forme de tarte pour démontrer que toutes les facettes de votre vie doivent être partagées en part égale et en équilibre sans quoi, il y aura manque, donc souffrance, en fin de compte.

Au cours des prochains articles, je développerai le contenu de manière un peu plus détaillée.
Au plaisir de lire vos commentaires, à bientôt!

Que le BRAS de la vie vous accompagne,

Sylvain

dimanche 20 juin 2010

Lettre à mon père

Bonjour à toi,

Quelle belle journée pour prendre le temps de t'écrire ce que je ressens, à toi, mon père. Ce que tu as fait pour moi a été d'une incommensurable valeur. Je me souviens de plein d'événements dans lesquels tu pensais toujours à moi avant de penser à toi. Tu avais le don de me faire sourire même dans les journées difficiles quand j'étais gamin. Ta générosité avec les autres, ta capacité de penser aux autres, tu me l'as bien transmise et j'en suis très fier.

Notre expérience a été trop brève, diront certains, mais pour moi elle a été des plus intenses donc bien remplie. J'aurais voulu te garder bien longtemps à mes côtés, prendre soin de toi et partager les grands moments de joie que seule ta présence m'apportait. Mais la vie en a décidé autrement alors devant la réalité des événements parfois cruels à première vue se dressent une vision que je veux te révéler ici.

J'ai eu de la difficulté à accepter ton départ pour une autre dimension, mais ces années de luttes intérieures m'ont permises de devenir ce que je suis à présent et, ne serai-ce que pour cela, je t'en remercie de tout mon coeur. J'ai passé beaucoup trop de temps à rechercher un modèle de père après ton départ en vain, car le seul modèle signifiant et digne de ce nom, c'était toi et personne d'autre. Ma vie s'est déroulée avec un vide à combler ou une sensation de vide, puis au fil des années, ce vide s'est rempli et s'est transformé en plénitude.

Quand je pense à toi, à présent, c'est toute autre chose. Le souvenir de ton passage dans notre vie est doux et délicieux. Je me rappelle de Réal M. au dessus de ta tombe qui pleurait et se demandait pourquoi tu était parti si vite au lieu de son père et que quelqu'un avait répondu que les meilleurs partent toujours trop vite, mais qu'ils ont donné le meilleur d'eux-mêmes avant.

Beaucoup de questions se sont répondu d'elles-mêmes au fil du temps. Certaines sont encore bien vivantes dans mon coeur, cependant la vie se chargera de me donner les réponses en temps et lieu.

Encore une fois, bonne fête papa que j'aime.

dimanche 6 juin 2010

Le droit d'être

Bonjour à vous,

Je trouve que mon dernier texte (avoir rien à faire) était un peu court, car une dimension importante avait été omise. Cette dimension humaine, vivante et supérieure à toutes les autres : le droit d'être.

Nous pouvons réclamer des droits d'avoir ceci ou cela, plus d'argent, plus de congés, plus de liberté, plus de respect, etc. Nous pouvons revendiquer plus de services, plus de transparence, plus de rigueur, plus d'honnêteté de nos dirigeants, etc.

Nous avons tous été éduqués à faire ou à avoir, mais qu'en est-il d'être. Être heureux, être libre, être en santé, être riche, être en amour, tout cela commence par un seul verbe. Mais être quoi? Mais être qui?

Quand nous rencontrons quelqu'un pour une première fois que lui demandons-nous comme question, généralement? Que faites-vous dans la vie? Rarement lui demandons-nous qui il est dans la vie. On s'intéresse au faire de quelqu'un au détriment de son être. Pour son avoir, on le découvre assez rapidement si on se rapproche de lui. Mais son être, ce qu'il est, ce qui le caractérise et le distingue des autres dans l'univers tout entier. Pensez-y, chaque être humain est unique dans l'univers.

Alors en corolaire, vous êtes unique dans l'univers!

Partant de là, qu'est-ce qui vous distingue des autres dans l'univers? Quelle est votre marque d'unicité?

Le bonheur est-il dans le faire, dans l'avoir ou dans l'être?
Je peux faire toutes les choses du monde et avoir toutes les richesses de cette terre, mais si je ne me sens pas heureux alors à quoi tout cela me sert-il? Être heureux part de la sensation intérieure que notre vie a un sens, une direction, un but, une mission sans lesquels il règne un vide, une vacuité, un néant et ce gouffre peut devenir l'abîme du désespoir. Il n'en tient qu'à moi de faire des choix, d'exercer mon plus grand pouvoir, celui de décider. Décider du sens à donner à ma vie et du contenu à y mettre.

La richesse est-elle dans le faire, dans l'avoir ou dans l'être?
J'ai toutes les richesses du monde, je suis une vedette, je suis reconnu mondialement, mais je me sens seul même parmi la foule. Il me manque quelque chose. Un état d'âme qui fait que je me sens riche peu importe le contenu de mon portefeuille et mes avoirs matériels. Je suis riche intérieurement et personne ne peut me dérober cette réelle richesse non éphémère. On peut me voler mes bijoux et mes œuvres d'art, mais ma richesse intérieure est inviolable et inaltérable. Être conscient de ma richesse intérieure, voilà la vraie richesse!

L'amour est-il dans le faire, dans l'avoir ou dans l'être?
Faire l'amour, avoir l'amour et être l'amour, trois perspectives qui parlent d'elles-mêmes.

Faire l'amour, c'est bien, quoique limité dans le temps. Avant c'est un désir qui s'installe, qui monte et qui recherche son point culminant dans son assouvissement ultime : « l'orgasme ». Et puis après??? Tout est à recommencer.

Avoir l'amour, c'est bien, mais au bout d'un temps si l'équilibre de la réciproque (qui implique un échange simultané et équivalent d’actes, de sentiments entre deux personnes) est inexistant alors ce déséquilibre créera un malaise qui se soldera probablement par une rupture. C'est l'amour en conserve, acheté ou troqué sur une base temporaire, sa fin est inévitable.

Être l'amour, c'est donner de soi pour le simple plaisir de se sentir bien à donner. De faire que l'autre se sente bien juste par ma présence. Que mon arrivée dans une réunion change positivement le déroulement de cette rencontre. Qu'en présence d'animaux chacun se calme et l'harmonie règne, ils sentent que l'amour émane de moi. Que ma seule présence suffise pour apporter la joie et la quiétude; la paix et la plénitude.

Je préfère être l'amour à être aimé, car ma capacité de donner est ainsi illimitée. J'accepte avec joie et reconnaissance l'amour des autres également, car eux aussi ont besoin de donner. Ça me rappelle une histoire, celle de la jeune fille qui désirait donner sa vie uniquement à un jeune prince beau et riche et à laquelle un grand sage lui demanda ce qu'elle entendait offrir en échange de recevoir dans sa vie un jeune prince? Allait-elle être à la hauteur de sa demande et offrir une qualité d'être équivalente? L'amour attire l'amour.

La santé est-elle dans le faire, dans l'avoir ou dans l'être?
On peut faire des choses pour aider sa santé : faire de l'exercice, suivre un bon régime alimentaire, bien dormir, bien respirer, se détendre. On peut avoir de bonnes habitudes de vie, suivre un plan de vie discipliné, avoir du respect pour les aliments. On peut être santé, dans sa pensée, dans sa parole, dans ses gestes et dans ses sentiments. Je veux dire par cela que tout débute dans la pensée. La pensée crée tout, alors elle peut créer la santé ou son contraire avec la même efficacité. La parole qui est la pensée en expression crée également la santé. Être dans la conscience de la santé, de la vie, de son énergie c'est un pas de géant dans son maintien ou dans son recouvrement. Tout part de là.

En terminant, je vous rappelle que vous êtes un être unique et que vous avez la responsabilité de traiter cette œuvre d'art que vous êtes avec dignité et respect pour le plus grand bien de l'humanité.

samedi 5 juin 2010

Avoir rien à faire

Bonsoir à vous,

Avoir rien à faire est-ce nécessairement et uniquement de la fainéantise?

Je cherchais dans Google les mots « rien à faire » pour voir ce que Google allait me suggérer. Et quelle surprise, je tombe sur des sites qui parlent de fainéantise, de paresse, de fatigue et d'ennui. Rien de très rigolo me direz-vous?

Se sentir coupable de ne rien faire comme si on était toujours obligé de faire quelque chose pour se déculpabiliser. Voyez-vous, j'écris ce texte pour avoir le sentiment de faire quelque chose d'utile. Mais je dois faire quelque chose sinon c'est la catastrophe. Rassurez-vous ce n'est pas mon cas. Je me donne le droit de ne rien faire et de m'en sentir pleinement libre de tous ressentiments.

La vie nous pousse à faire constamment quelque chose sous peine de nous sentir inutiles. Les écoles ont structuré des activités sans relâche avec comme résultat que les jeunes développent le syndrome de la performance à outrance. D'ailleurs, les bulletins parlent maintenant de compétences transversales synonymes de chose faite ou à faire avec des objectifs quantitatifs et qualitatifs. C'est bien tout cela cependant, les jeunes n'apprennent plus à jouer pour jouer, à flâner pour flâner, à simplement se détendre.

Au travail, c'est la production, le rendement, l'efficacité, c'est l'école du burn-out (épuisement professionnel) et de la dépression dans certains cas. Regardez les offres d'emploi ces temps-ci, une des caractéristiques recherchées est la capacité de résister au stress, à la pression.

Les salles d'attente sont des endroits merveilleux pour tempêter contre les retards dans la vie et le personnel de la santé est lui aussi mis à rude contribution pour produire des soins dans des délais parfois absurdes.

La société est de plus en plus avec des exigences qui laissent peu de place pour le repos, la détente, la relaxation, la méditation. Et les gens sont de plus en plus pressurisés avec l'effet subito presto qui créé l'urgence de bouger pour bouger telle une poule ayant la tête coupée.

J'enseigne au primaire le jeu d'échecs, et parfois je reçois un groupe de jeunes qui sortent tout droit du cours d'éducation physique. Ils sont avec un taux d'adrénaline tellement haut que je dois prendre quelques minutes pour les calmer avant de débuter mon cours d'échecs, un jeu plutôt calme.

La façon dont je m'y prends pour les calmer, c'est simplement de leur montrer à respirer calmement. Ça fonctionne merveilleusement bien avec la plupart et les résultats sont nettement visibles peu de temps après.

Bon ça me tente de ne plus rien faire,

Bye

mercredi 26 mai 2010

Je me suis fait un joli cadeau

Bonjour à vous,

Hier soir je me suis fait un joli cadeau. J'ai donné une conférence sur le sens de l'optimisme devant une assistance des plus attentives et des plus présentes. Je me suis amusé comme un petit fou. Il y avait une telle énergie dans la salle que c'était assez facile de vivre cette belle expérience. Ça faisait quelques années que je n'avais pas fait de conférence, mais là, l'occasion était merveilleuse de reprendre cette magnifique opportunité.

Je vous donne ici l'essentiel du message que j'ai livré à cette assemblée.

Le mot « Optimiste »
Définition : l’origine du mot optimisme vient du latin optimus « meilleur » qui est le superlatif de bonus « bon ». Son sens alchimique porterait sur deux racines optos « visible » et myste « initié » donc un initié qui voit. Médicalement : personne non atteinte du syndrome de la maladie du rectus-opticus.

O comme Ouvert
Une personne qui s’intéresse aux idées et aux opinions nouvelles. Avoir l’esprit ouvert n’est pas une fracture du crâne. L’esprit ouvert fonctionne tel un parachute.

P comme Positif
Une personne qui démontre un esprit créatif et constructif, qui accorde la priorité à la réalité. La réalité est positive. La santé est positive, même un corps malade est davantage en santé. Tel est le sens de la vie.

T comme Tenace
Un être qui est fortement attaché à ses opinions, à ses idées; qui est déterminé, persévérant, volontaire à promouvoir ses idées. Tel un marathonien (coureur de fond), il saura être persistant sur ce qui est important, mais non acharné sur ce qui ne l’est pas.

I comme Impliqué
Une personne qui est engagée dans une action, dans un mouvement, dans une cause au service des autres. Tel un bénévole qui veut du bien (bene volare) aux autres et qui trouve sa gratification et sa reconnaissance dans le privilège du service rendu.

M comme Magnanime
Un être qui fait montre de générosité, de clémence, de bienveillance, de noblesse. Il manifeste sa générosité dans ses actions et sa noblesse dans son âme.

I comme Inestimable
Une personne qui pose des gestes d’une valeur rarissime telle qu’on ne saurait l’estimer. Par quelle reconnaissance, par quel dévouement reconnaître cet inestimable service? Par le don de servir son semblable dans un geste d’amour universel et inconditionnel.

S comme Sensible
Une personne qui se laisse facilement émouvoir par les beautés de la vie, qui est compatissante aux souffrances et aux joies humaines. Telle une âme vivante, elle se distingue aisément de la pierre et de la fleur. La capacité vibratoire évolue avec la sensibilité.

T comme Tolérant
Une personne qui respecte la liberté d’autrui, ses manières de penser et d’agir, ses opinions politiques et religieuses. Elle démontre l’ouverture et la largesse d’esprit nécessaire à la compréhension de la vie. Elle permet la santé du cœur grâce au lâcher-prise.

E comme Enthousiaste
Une personne qui manifeste de l’excitation joyeuse, de l'émerveillement et de la bonne humeur face à tout ce qui lui arrive. En bien comme en mal, elle a l’attitude : « ça ira de mieux en mieux », « le meilleur est à venir ». Elle se lève le matin avec en tête la phrase suivante : « quelques choses d’heureux m’arrive aujourd’hui » et elle en remercie le ciel d’avance pour ce cadeau d’une autre journée. Tel un canard sur l’eau qui semble d’un calme à toute épreuve et qui en dessous de l’eau se fait aller les pattes à toute allure.

En conclusion
La vie est un banquet. Tout nous est offert à ce grand banquet qu’est la vie, on doit simplement se servir, se lever de notre fauteuil parfois trop confortable qui nous retient et aller se servir de ce que l’on veut de la vie. Par la suite, on doit s’en servir, utiliser toutes les bonnes choses qui sont là pour nous et pour le bien des autres comme nos talents, nos capacités et nos forces pour rendre la terre meilleure après notre passage sur celle-ci. Puis on doit servir, penser à rendre témoignage aux autres du fruit de tout ce que l’on a reçu de cette vie si riche et si abondante. Le paradis se distingue de l’enfer par la serviabilité à autrui.

« Vivre l’optimisme, c’est un art de vivre pour le meilleur! »

Conférence donnée le 25 mai 2010, par Sylvain Daigle, nouveau membre du Club Optimiste de Saint-Hubert.

lundi 24 mai 2010

Vive le Québec, la suite

Bonjour à vous,

Dans mon précédent article, je ne cherchais pas à soulever la polémique, ni à éveiller le cynisme contre qui que soit. C'est ce qui semble avoir été le résultat et j'en suis le seul responsable.

Alors en tant que responsable de mes écrits, je me permets de rectifier le tir.
  • Je suis tanné de voir tout le monde se plaindre de ceci ou cela dans la société comme des enfants gâtés à qui on retire leur jouet.
  • Je suis attristé de constater que malgré les progrès de notre société, les gens sont de plus en plus cyniques envers les revers de parcours de certaines gens et ils oublient totalement le côté positif, constructif et novateur dans plusieurs domaines.
  • Je comprends qu'il faille dénoncer les irrégularités et punir les responsables de leurs actes. Mais il faut se garder de jeter le bébé avec l'eau du bain.
  • Je suis outré par le comportement quelque peu « vierge offensé » de certains journalistes qui profitent de leur tribune pour décrier tout dans une seule direction au détriment de la vérité peut-être et qui servent uniquement à mousser leur cote d'écoute ou leur lectorat.
La cause profonde est sans doute tributaire à la classe politique qui nous a habitués à cet exercice de critiquer parce que l'on a la vérité qu'au compte-goutte et le seul moyen de la faire émerger c'est de lancer n'importe quelle sonde qu'elle soit vraie ou fausse.

Si toutes les sociétés d'État devaient répondre de leur administration en publique, avec la publication de tous leurs documents alors le peuple saurait la vérité au fur et à mesure, les critiques seraient de courte durée et les redressements plus efficaces, car plus rapides. Cette culture du silence érigée en système suscite la suspicion et porte flanc à la critique.

L'entêtement des dirigeants politiques à vouloir cacher la vérité dans tous les dossiers qui sont supposément publics est aberrant. Cette attitude entretient le scepticisme et la critique sur ce que nous ne savons pas. Ces dirigeants sont responsables de ce qu'ils font ou omettent de faire, ou pire, de ce qu'ils tentent de cacher.

Je demande par cette lettre que les dirigeants qui prétendent n'avoir rien à cacher, montrent tout (cela s'appelle de la transparence); que les journalistes qui dénoncent une situation n'est fasse pas une généralisation tous azimuts (cela s'appelle de la rigueur); que les citoyens fassent la part des choses avec un peu de réserve, en ne mélangeant pas les cas isolés et les bons coups dans tous les domaines de notre société (cela s'appelle du jugement).

Nous sommes loin d'un monde parfait, mais nous sommes dans une situation privilégiée, dans un pays prospère où le progrès et la croissance sont au rendez-vous. Il est facile de dire que tout va mal dans tous les domaines et d'attiser les foules avec ce discours fallacieux. Le courage et la lucidité sont de voir que malgré des écueils ici et là, la majorité des bons coups est au rendez-vous.

La mobilisation des gens doit se faire non pas dans les rues, mais dans les isoloirs lors des élections. À ceux et celles qui ne sont pas allés voter aux dernières élections scolaires, municipales, provinciales ou fédérales, je dis : « taisez-vous ». Parlez quand c'est le temps en allant voter et par la suite exprimez vos idées et vos opinions sur le sujet. Je serais curieux de savoir combien de journalistes qui ne sont pas allés voter se permettent de critiquer ceci ou cela dans notre société.

Nous avons, du moins la majorité de ceux qui sont allés voter, choisi ces élus alors nous avons la possibilité d'en choisir d'autres si ceux-ci ne font pas notre affaire. Le meilleur choix est un gouvernement minoritaire où les élus doivent travailler ensemble et non en ignorant les autres comme c'est le cas actuellement. La majorité développe une telle attitude arrogante qui frise le mépris.

Je suis fier des grandes réalisations québécoises au fil des ans, et je suis fatigué par tant de scandales montés en épingle de façon à nous faire croire que tout va mal. C’est un leurre. Il est temps de positiver le discours des médias.

Voilà le sens profond de mon message.