samedi 16 juin 2012

Fin de session parlementaire

Bonjour,

Bien que n'étant pas député, j'ai décidé de vous donner quand même quelques commentaires concernant votre travail à travers les observations d'un citoyen qui contribue par ses taxes et ses impôts à payer votre salaire.

Cette session fertile en rebondissements de toutes sortes a permis de nous faire voir les différents députés de chaque parti et de les apprécier plus ou moins selon les situations. Par exemple, lors du débat concernant l'adoption de la loi 78, nous avons pu voir les deux camps à l’œuvre : celui de la loi et l'ordre d'une part et celui de la défense des droits et libertés fondamentales de l'autre.

Les périodes de questions et réponses orales ont été toujours aussi marquées par les questions et décevantes dans les réponses. Bien que je sois contre les libéraux, je ne m'en cache pas, j'aurais aimé des réponses véritables aux questions et non des contre-questions sur les positions de l'opposition officielle au lieu de donner leur position. Revenir constamment sur le port du carré rouge de madame Marois est assez stérile comme façon de participer au débat, ça frise le ridicule (sans jeu de mots). Ceux qui paient des taxes pour entendre ces stupidités à répétition peuvent développer une tendance au cynisme face à la politique stérile libérale. C'est simple l'opposition pose les questions et le gouvernement répond aux questions sans passer par des niaiseries partisanes et insultantes qui n'améliorent en rien le débat.

J'ai vraiment apprécié la solidarité des partis de l'opposition (PQ, ON, QS, 2 ind.) en point de presse pour tenter de faire reculer le gouvernement contre la loi matraque 78 en présence des carré rouge, carré blanc, carré vert. Bel exemple de démocratie dont aurait grandement avantage de s'inspirer le gouvernement qui semble en panne sur le sujet.

J'ai écouté attentivement les points de presse de 4 chefs de parti qui faisaient leur bilan. je les commente maintenant :

Amir Khadir de QS
Pour un député seul, il est drôlement actif. Il utilise manifestement son rôle de député au maximum. Bien que sa position politique ne me rejoigne pas vraiment dans sa totalité, il mérite mon respect et ma considération. Une idée comme ça, il serait utile qu'il pense un peu plus en terme d'alliance stratégique pour aider à passer ses idées.

François Legault de CAQ
Bien que non-député lui aussi, il a fait un bilan de sa jeune formation avec de vieilles idées. La coalition des idées du passé avec une jeune sauce. Une phrase qu'il a dite a fait ma journée : "Vous savez que je suis pour la constance de mes idées et non un opportuniste contrairement aux autres partis." La blague de la journée. Si ce parti n'est pas un ramassis d'opportunistes politiciens alors qu'est-ce que c'est? Quand on descend un parti dont on a déjà été adhérent de leur philosophie, c'est assez tordu de prétendre à autre chose que de l'opportunisme. Quand tu n'es pas capable de faire une course à la chefferie, tu quittes et tu fondes ton parti, n'est-ce pas de l'opportuniste ça? Non, c'est de la fuite.

Pauline Marois du PQ
Avec ses jeunes, mais expérimentés députés, elle a fait un constat de la désastreuse session des libéraux. Sur un ton ferme, mais agréable et sans agressivité, elle était très convaincante. Les questions des journalistes étaient drôles en parlant de son vieux parti, alors que la plupart des jeunes députés qui l'accompagnaient se regardaient en riant. On sentait une belle harmonie entre eux.

Jean Charest du PLQ
Il y a eu deux temps dans son point de presse, un ton déterminé et convaincu pour parler de ses réalisations dont il semblait fier et un ton agressif et de rage en réponse aux questions des journalistes qui étaient pourtant assez dociles avec lui. Les réponses lui étaient quasiment toujours soufflées par Michelle Courchesne. Mais son visage était nettement différent dans ces deux parties.

Mon évaluation :

Au sortir de cette session, je crois que le PQ a gagné des points, par son excellent travail d'opposition certes, mais aussi par la tentative de banalisation des libéraux concernant le port du carré rouge. Au lieu de gouverner, les libéraux on développer une fixation qui leur coûtera cher bientôt. D'ailleurs, le comté d'Argenteuil ravi aux libéraux en est un bel exemple.

Pour la CAQ, elle a perdu des points en appuyant la loi 78 et elle devra vivre avec cette association idéologique à tout jamais. Elle a certes bien manœuvré pour apporter des amendements et ainsi réduire la dureté de cette loi, mais elle a manqué de se reprendre en votant contre la motion de l'opposition qui réclamait le rejet de cette loi 78.

Pour QS, leur député a été à la hauteur de son mandat en prenant toute la place qui lui est due. Il a gagné des points lui aussi.

Pour ON, leur député a aussi démontré sa stature et sa façon de faire les choses avec une belle présence lors de l'interpellation sur la souveraineté. Il a gagné des points. Mais qu'on le veuille ou non, il aurait été un élément clé de plus grande envergure dans le PQ que de quitter et de fonder un autre parti.

Pour le PLQ, sa stratégie électoraliste démasquée par une fuite à l'interne indique que sa structure est fragilisée plus qu'on ne le croit. Tout le monde se demandait pourquoi Jean Charest refusait obstinément de rencontrer les leaders étudiants pour régler le conflit comme un premier ministre et un ministre de la Jeunesse digne de ce nom aurait dû le faire. Donc la stratégie électoraliste en était bel et bien le motif. Il a refusé d'utiliser le bâillon pour ses projets de loi 14 et 27 soi-disant hyperimportants, mais n'a pas hésité à l'utiliser en prétextant l'urgence contre les étudiants avec la loi 78. La perte du comté d’Argenteuil a été le fruit de cette stratégie. Bref, ils ont perdu beaucoup plus de points qu'il ne l'avait pensé.

Voilà pour mes commentaires.

mardi 12 juin 2012

Homme de peu de foi

Bonjour,

Je vous écris pour faire suite à une réflexion qui m'habite depuis quelque temps. Je suis très actif sur Twitter et sur Facebook et je constate que les gens expriment davantage leurs craintes que leurs espoirs. Ils créent ainsi une forme-pensée (un égrégore) qui se charge des pensées similaires de tous ceux qui la nourrissent. En clair, si je pense que le carré rouge est signe de violence, je rejoins par la pensée tous ceux qui sont en accord avec cette idée et elle s’amplifie d'autant.

Je suis le premier à tirer sur tout ce qui me semble une injustice et je monte assez rapidement aux barricades pour la dénoncer vertement, mais est-ce la bonne chose à faire? Sans doute qu'il faut dénoncer ce qui va de travers dans notre société, cela crée un chemin vers des changements souhaitables et souhaités.

Au-delà des dénonciations qui doivent être faites, il y a aussi nos attentes qui doivent être fortement orientées vers ce que l'on veut et non vers ce que l'on craint ou redoute. Partir avec la forme-pensée que les libéraux vont être réélus à en faire une croyance n'aidera en rien la cause électorale des souverainistes. Pas plus que de dire que la coalition ne se fera pas parce qu'un ou une chef a dit non l'autre jour, c'est un peu à courte vue.

La peur est un Problème Émotionnel Urgent à Régler.

Tout ce que nous voulons, nous devons le visualiser de manière optimale et ainsi favoriser toutes les possibilités qu'il se réalise. Commencez à parler comme si c'était déjà chose faire. Les élections générales porteront au pouvoir les députés du Parti Québécois avec une écrasante majorité. Rien d'autre.

La souveraineté est à portée de main par la suite avec cette fois-ci la victoire finale qui fera du Québec un État parmi les nations du monde.

Qui pensait honnêtement que le PQ allait gagner dans Argenteuil hier soir? Bien peu de gens, mais ceux qui ont travaillé pour y croyait. Nous pouvons faire de grandes choses, de très grandes choses, mais tout cela passe par la foi en nous. Croire en soi individuellement et en nous collectivement.

Croire que le régime de la peur libérale ne durera pas, que les jeunes sont bons, que le peuple est pacifique et tolérant, que les policiers sont au service de tous, que la justice existe, que les députés travaillent pour le bien commun et que ceux qui ne correspondent pas à ces critères répondront de leurs actes devant la loi tôt ou tard.

J'admire la mouvance actuelle des gens du Québec qui osent se lever et dénoncer les iniquités, qui osent appeler à la désobéissance civile devant des lois abjectes et immorales. Les consciences vaincront toujours les faiseurs d'images fausses. Le parti libéral s'est emmuré dans une rhétorique idéologique qui ne tient déjà plus la route. Plus il avance dans ses mensonges, plus il s'affaiblit.

Aucune force, aucun abus, aucune répression ne viendront à bout de la ferme volonté de changement qui broiera tout sur son passage. Le gouvernement de Jean Charest est voué à l'échec, c'est le début de sa fin.

Mon analyse de la partielle d'Argenteuil

Nombre de bureaux de vote :  180 / 180
Résultats préliminaires du 11 juin 2012
Circonscription d'Argenteuil

Candidats et
appartenance politique
Nombre de
bulletins valides
Pourcentage de
bulletins valides (%)[2]
Majorité
Richer, Roland (P.Q.)6 56836,16 %501
Proulx, Lise (P.L.Q./Q.L.P.)6 06733,40 %
Laframboise, Mario (C.A.Q.)3 88721,40 %
Sabourin, Claude (P.V.Q./G.P.Q.)5432,99 %
Zanetti, Yvan (Q.S.)4902,70 %
Sabourin, Patrick (O.N.)2431,34 %
Lecavalier, Jean (P.CO.Q.)1901,05 %
Lapointe, Georges (IND)1510,83 %
Nicolas, Gérald (É.A.)260,14 %
Bulletins valides : 18 165 98,71 %
Bulletins rejetés : 237 1,29 %
Total : 18 402
Électeurs inscrits : 43 441
Taux de participation : 42,36 %


La lutte a été très serrée et excitante jusqu'à la fin. Le château fort libéral est tombé au main du PQ dans une chaude lutte. C'est une victoire sur plusieurs plans.

Une victoire après 46 ans de règne libéral.
Une victoire contre un candidat vedette de la CAQ l'ex-Bloquiste du coin.
Une victoire contre la libérale qui avait utiliser des fonctionnaires pour l'aider dans sa campagne.
Une victoire des forces souverainistes.
Une victoire d'une grande machine électorale très bien rodée.

Le test de la coalition des forces souverainistes ne tient pas la route ici, car la victoire a été atteinte sans elle. La force du PQ et la faiblesse de QS et de ON sont à tenir en compte. La faiblesse des moyens organisationnels peut expliquer en partie les résultats de QS et de ON. 

La performance de la CAQ a nuit au libéraux quoiqu'en prétendent Jean Charest qui affirme le contraire. La CAQ est un parti de droite comme les libéraux, alors ils se sont diviser le vote. Jean Charest affirmait à RDI ce soir que la CAQ est un mouvement souverainiste, ce qui équivaut à prétendre que le carré rouge veux dire terroriste, menace, violence et quoi encore, n'importe quoi!

Le taux de participation de 42,36% est plus intéressant que dans Lafontaine. quoique plutôt faible.

Bref une belle victoire qui est le prélude à bien d'autres sous peu.

Mon analyse de la partielle de Lafontaine

Nombre de bureaux de vote :  158 / 158
Résultat préliminaires du 11 juin 2012
Circonscription de Lafontaine
Candidats et
appartenance politique
Nombre de
bulletins valides
Pourcentage de
bulletins valides (%)[2]
Majorité
Tanguay, Marc (P.L.Q./Q.L.P.)5 44653,32 %3 710
St-Jean, Frédéric (P.Q.)1 73617,00 %
Cavaliere, Domenico (C.A.Q.)1 59115,58 %
Rivard, Sébastien (Q.S.)6035,90 %
Bérard, Gaëtan (P.V.Q./G.P.Q.)3083,02 %
Zambito, Paolo (O.N.)1671,64 %
Raza, Patrice (P.CO.Q.)1291,26 %
Beauchesne, Marc-André (IND)1041,02 %
Blais, Renaud (P.N.)880,86 %
Boivin, Guy (É.A.)420,41 %
Bulletins valides : 10 214 98,24 %
Bulletins rejetés : 183 1,76 %
Total : 10 397
Électeurs inscrits : 40 679
Taux de participation : 25,56 %


















 Le PLQ ne pouvait pas se permettre de perdre ce château fort libéral. Il l'on gagné haut la main. Le PQ a fait une belle lutte pour finir 2e devant la CAQ en 3e place.  Pour ceux qui prônent une coalition des forces souverainistes ici le total PQ 1736 + QS 603 + ON 167=2506 n'aurait en rien changer le résultat.

Le fait que le PLQ ait envoyé le président de son parti a sans doute aidé au résultat. La faible participation de 25,56% démontre un signe de désintéressement d'une partie de la classe libérale dans ce comté.

jeudi 7 juin 2012

Qui dit vrai?

Bonjour,

Vous trouverez ici deux textes publiés dans Le Monde Fr qui tranchent par leur différence. Je vais me permettre d'apporter quelques correctifs au besoin en me basant sur les faits qui sont connus, mais qui ont été sciemment omis dans ces textes, histoire de sauver la face de leurs auteurs. Les textes en italiques sont mes commentaires.
Une minorité boycotte les cours

« Beaucoup de choses ont été dites sur le boycottage des cours par une minorité d'étudiants québécois. Parlons des faits.

D'abord, il importe de prendre en considération qu'à l'heure actuelle plus de 70 % des étudiants québécois ont terminé leurs cours et leur trimestre d'études, comme prévu. Cependant, un autre groupe, qui représente moins de 30 % de la population étudiante, a fait le choix de boycotter ses cours. À l'intérieur de ce groupe, une proportion importante d'étudiants n'a pu suivre les cours pour lesquels ils ont payé, puisque l'accès à leur établissement d'enseignement leur était bloqué par des étudiants qui employaient l'intimidation pour les empêcher d'aller à leurs cours.
" On semble oublier que tous les étudiants en grève n'ont pu suivre les cours qu'ils ont payés, pas seulement une proportion. Par souci de respect envers ceux et celles qui ont obtenu démocratiquement le droit de grève et de manifester, il serait plus adéquat de dire qu'ils employaient la manifestation et non l'intimidation. "

Il va de soi que l'éducation joue un rôle central dans la réussite et le développement de la société. En ce sens, le Québec doit augmenter le financement de ses universités, lesquelles font face à des problèmes en raison de leur sous-financement. Sur ce point, tout le monde doit faire sa juste part : l’État, les institutions d'enseignement, le secteur privé et les étudiants.
" On parle de sous-financement, mais on se garde bien de parler de meilleure gestion qui pourrait dégager des fonds. Il semble y avoir une carence à ce niveau. La juste part du secteur privé est de combien? À quel niveau? Et la population payante directement ou indirectement est où là-dedans? On n'en parle pas, ce n'est pas important? "

Après des dizaines d'années de débats, notre gouvernement a mené en 2010 une vaste consultation. Tous les partenaires du milieu de l'éducation ont été invités à discuter des enjeux touchant à l'avenir de nos collèges et universités. Nous avons mené cet exercice avec rigueur, ouverture et franchise. Des consensus en sont ressortis. Le gouvernement croit qu'il est maintenant temps d'agir.
" Cette vaste consultation en décembre 2010 était en fait une opération marketing visant à promouvoir la décision déjà prise par le gouvernement. Devant cette mascarade, les représentants étudiants et les fédérations des professeurs se retirent de cette pseudo-consultation. Cet exercice a été fait avec rigueur certes, mais pour l'ouverture et la franchise, on repassera. "
Sur cette question, notre position est juste et équitable. Elle s'appuie entre autres sur notre objectif, qui est d'assurer l'accessibilité à tous les domaines d'études, pour tous les étudiants, et ce, tout en respectant la capacité de payer des contribuables. En aucun cas, les droits de scolarité ne doivent être un obstacle à l'accès à l'enseignement supérieur.
" L'objectif néolibéral est le coeur du problème. Les contribuables sont surtaxés et demandent au gouvernement de rééquilibrer l’assiette fiscale. Le secteur privé est de moins en moins taxé et le manque à gagner est ainsi refilé aux contribuables qui en ont marre. En passant, les étudiants sont aussi des contribuables, non? " 

Rappelons que les droits de scolarité au Québec sont les plus bas d'Amérique du Nord. Le Québec dispose également du programme de prêts et bourses le plus généreux du continent. Le gouvernement demande aux étudiants de faire leur part, avec une contribution qui représente 17 % du coût de leur éducation. Il s'agit d'une hausse annuelle des droits de scolarité qui représente 39 centimes d'euro par jour.

Afin d'assurer l'accès aux études, depuis mars, nous avons notamment bonifié le programme de prêts et bourses et annoncé la mise en place d'un mécanisme de remboursement de la dette d'études proportionnel au revenu. Néanmoins, certains leaders des associations étudiantes du Québec continuent de militer pour le gel des droits de scolarité. Pour protester, ils encouragent le boycottage des cours.
" En fait, les leaders étudiants demandent en premier les chiffres, les états financiers chiffrant les besoins réels des Universités. Ils demandent aussi, la reddition de compte des Universités dans leurs gestions. Cette demande est actuellement toujours sans réponse. "
C'est donc dans ce contexte que notre gouvernement a fait adopter la loi 78 , "loi permettant aux étudiants de recevoir l'enseignement dispensé par les établissements de niveau postsecondaire qu'ils fréquentent". Celle-ci vise à garantir l'accès à l'éducation, à permettre aux étudiants de suivre leurs cours en toute sécurité. Elle vise également à encadrer les manifestations en assurant la sécurité de chacun, tout en protégeant le droit de manifester et celui de l'accès à l'éducation.
" Comme désinformation on ne peut faire mieux. Cette loi spéciale 78 est d'ailleurs contestée actuellement devant les tribunaux pour les motifs suivants : non-respect des droits fondamentaux d'association, d'expression et de manifestation. Pouvoir abusif à la ministre au détriment du Parlement et du système judiciaire. On est loin des propos de Jean Charest. "

Le Québec est une société moderne et démocratique dont le système judiciaire est indépendant. Notre gouvernement a le devoir de protéger ses citoyens comme l'indique la Charte québécoise des droits et libertés : "Les libertés et droits fondamentaux s'exercent dans le respect des valeurs démocratiques, de l'ordre public et du bien-être général des citoyens du Québec. La loi peut, à cet égard, en fixer la portée et en aménager l'exercice."
" Ici encore mon précédent commentaire s'applique intégralement, la fausse représentation de Jean Charest est honteuse et méprisante. "

Enfin, rappelons que le Québec est un État de droit et une démocratie, qui s'exprime dans l'un des plus vieux Parlements au monde. Notre société a une longue tradition de débats tenus dans le respect des uns et des autres. C'est le Québec que je connais et celui que vous appréciez.
" Belle tentative de redorer le blason du Québec aux yeux de la francophonie mondiale. Parler de démocratie, quand soir après soir, les policiers arrêtent arbitrairement des manifestants festifs et pacifiques, ça ne tient pas la route. De partout au Québec, les casseroles se font entendre pour dire au gouvernement leur indignation. Heureusement, la vérité est plus crédible que les mensonges de Jean Charest. "

Jean Charest, premier ministre du Québec »

Au Québec, "le pouvoir libéral de Jean Charest est usé"

« Le dictionnaire des synonymes a déjà été retourné plusieurs fois pour décrire la mobilisation ayant actuellement cours au Québec. Une grève étudiante sans précédent, qui s'est transformée au fil des semaines en mobilisation citoyenne historique, en grande partie grâce à l'intransigeance du gouvernement de Jean Charest. Depuis les dernières semaines, les médias internationaux se sont emparés de l'affaire. Les images de manifestations et d'affrontements font les manchettes partout à travers le monde. Que se passe-t-il au Québec?
" Les libéraux sont fragiles aux synonymes, c'est un boycott et non une grève. Une grève donnerait des droits aux étudiants alors que des boycotts n'en donnent pas selon les libéraux. Ils sont aussi allergiques au mot "moratoire" qui est pourtant français. Par contre, les épithètes fusent pour démoniser les étudiants et leur mouvement : intimidation, violence, terrorisme, menace, etc."
Les premières traces de la lutte actuelle sont à rechercher dès 2010. À la fin mars , le ministre des Finances du Québec Raymond Bachand dépose un budget qu'il qualifie lui-même dans les journaux de "révolution culturelle". Il n'aurait pas pu mieux dire: le budget est historique. Il contient une série de mesures de tarification et de privatisation des services publics : la hausse des frais d'inscription à l'université y est annoncée (75% en 5 ans), ainsi que l'instauration d'une "taxe santé" annuelle de 200 dollars pour avoir accès au système de santé public et universel québécois et une augmentation de 30% des tarifs d'électricité. Déjà, on le voit: la hausse des frais de scolarité s'inscrit dans une vague beaucoup plus large de mesures d'austérité néolibérales.

C'est à partir du dépôt de ce budget incendiaire que la mobilisation s'ébranle, en crescendo jusqu'au 13 février dernier, où 11 000 étudiants et étudiantes déclenchent une grève générale illimitée. Rapidement, ce nombre gonflera, pour atteindre 300 000 grévistes le 22 mars, dont au moins 200 000 dans les rues de Montréal. Un moment clé de la grève : les étudiants et les étudiantes prennent conscience de l'ampleur et du potentiel de leur propre mobilisation. La lutte commence à s'élargir : les expressions "Printemps québécois" et "Printemps érable" naissent sur la bouche des manifestants. Cela se traduit aussi dans la rue. Les citoyens sont de plus en plus nombreux dans les rues. Des collectifs de poésie apparaissent. De nombreux événements de prise de parole sont organisés. Un mois plus tard, au jour de la Terre, les Québécois sont 250 000 dans les rues pour défendre le bien commun. L'ébullition politique est sociale est à son maximum. Chaque soir, des milliers de personnes descendent dans les rues, majoritairement les étudiants et les étudiantes.
" Mais où est le gouvernement pendant ce temps? Le premier ministre a-t-il rencontré les leaders des associations étudiantes pour dénouer l'impasse? Pour amorcer des négociations? Le gouvernement rétorque qu'il ne négociera pas avec des terroristes??? Lesquels? Le premier ministre peut-il au moins discuter avec eux? Non, car la joute politique est de gagner des points de sondage en vue des élections au lieu de régler le conflit. "
Lorsque le gouvernement de Jean Charest adopte sous bâillon parlementaire la loi spéciale 78 qui suspend les sessions universitaires et encadre sévèrement le droit de manifester. C'en était trop : la marmite saute. La colère accumulée contre le gouvernement Charest en plus de 10 ans se traduit enfin dans la rue. Par dizaines de milliers, des familles québécoises descendent spontanément dans les rues casseroles à la main, et plus seulement à Montréal. Depuis, le tintamarre se fait entendre chaque soir, à 20 heures dans toutes les villes du Québec.
" Après un simulacre de négociation (pour les leaders étudiants) ou de discussion (pour le gouvernement), le gouvernement prétexte une impasse pour rompre les discussions. La ministre de l'Éducation Michelle Courchesne dit qu'elle ne peut aller plus loin politiquement et que c'est une question de relations publiques. En clair, le gouvernement ne veut pas perdre la face et il doit durcir la ligne avec les jeunes. Mais paradoxalement, leur porte est toujours ouverte. "
Le pouvoir libéral est usé. La montée de lait actuelle s'inscrit dans une escalade de l'insatisfaction qui s'étire sur plusieurs années : corruption, scandale des gaz de schiste, favoritisme envers le milieu des affaires, saccage de l'héritage social-démocrate du Québec, gestion déficiente des ressources naturelles. Quelle que soit l'issue de la grève étudiante, la vague de changement qui s'est ébranlé ce printemps ne s'arrêtera pas de si tôt. Contre tous les préjugés, la jeunesse québécoise a accepté de jouer son rôle historique : défendre la justice sociale. Et nous sommes des centaines de milliers. Difficile de ne pas être optimiste.
" J'ajouterais que des milliers de citoyens de tous âges en colère se sont joints aux étudiants et réclament des élections pour chasser ce gouvernement du pouvoir qu'il exerce de plus en plus comme un tyran. "
Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole de la CLASSE »

Force est de constater que la dichotomie des positions nous démontre que ce gouvernement est de plus en plus retranché derrière son idéologie néolibérale et de plus en plus éloigné du peuple dans son ensemble. Un premier ministre qui daigne après 106 jours de grève rencontrer les leaders étudiants moins d'une heure et qui passe devant toutes les tribunes médiatiques ou économiques des heures et des heures nous expose sa réelle nature. C'est l'économie d'abord et les étudiants ensuite, venant du ministre de la Jeunesse, dont Jean Charest est le titulaire, c'est très inquiétant!

Vivement des élections!

mardi 5 juin 2012

L'union des souverainistes

Bonjour à vous,

Laissez-moi vous compter une histoire :
« Il était une famille nombreuse qui voulait fêter les noces d'or des grands-parents, mais la partie s'annonçait difficile parce qu'une grande famille veut dire beaucoup d'idées et beaucoup d'attentes. Les fils et filles des grands-parents voulaient tous des choses différentes. Les petits-enfants ne voulant pas être laissés pour compte y allèrent également de leurs demandes.

Devant cette impasse, il y eut un conseil de famille. Tous se chicanèrent en essayant de tirer la couverte de leurs bords. Puis Pierre, un jeune de la famille, leur demanda simplement : mais que veulent grand-papa et grand-maman?

Puis, après un long silence, la raison revint et tous travaillèrent à la réussite de cette fête. »
Dans la situation actuelle, que veulent les Québécois?

Avant de penser en parti politique, comme le font les libéraux et les caquistes, il serait peut-être temps de se demander que veulent les Québécois. Les Québécois veulent :
  1. Un gouvernement intègre
  2. Un gouvernement responsable
  3. Un gouvernement qui protège les démunis
  4. Un gouvernement qui sera juste et équitable envers chacun (individus et compagnies)
  5. Un gouvernement qui aime la jeunesse
  6. Un gouvernement qui prend soin des ainés
  7. Un gouvernement qui veut simplifier leur vie (réduire les dédoublements inutiles)
  8. Un gouvernement qui allègerait le fardeau fiscal (un seul rapport d'impôt)
  9. Un gouvernement souverainiste ultimement.
De plus, les Québécois aimerait voir :
  1. Des députés au service du peuple et non pas de leurs caisses électorales
  2. Des députés qui sont libres de voter hors d'une ligne de parti
  3. Des députés imputables à 100 % de leurs actes
  4. Des députés qui représentent proportionnellement tous les électeurs (élections proportionnelles)
  5. Des députés élus à date fixe
  6. Des députés redevables du parti sous lesquels ils se sont fait élire (changer de parti = démission et réélection sous la nouvelle bannière, sauf comme indépendant)
Évidemment pour cela, il faut élire une majorité de députés pour former le gouvernement et ainsi procéder à ces changements audacieux, mais nécessaires. Soyons clairs, quel parti peut aspirer à cela? Québec-Solidaire? Option-Nationale? Parti Québécois?

Nous voulons tous le meilleur pour le Québec, mais qui en a les moyens? Il est évident que seul le Parti Québécois a des chances d'y parvenir. Je dis bien « a des chances », car la partie est loin d'être gagnée.

Le mode de scrutin québécois est assez biaisé pour favoriser le plus pourri des candidats en cas de divisions des votes adverses. Ainsi, dans un comté où les libéraux et les péquistes seraient proches, si le vote se prend sur la couleur de la robe de la chef péquiste et que 1000 votes se retrouvent pour QS et 500 votes pour l'ON alors le candidat libéral pourrait devancer la candidate péquiste qui finira deuxième. Est-ce ce que nous voulons?

Cette question de fond nous indique ce qu'il faut faire, travailler stratégiquement sur le terrain dans chaque comté ou les enjeux le nécessite pour maximiser les chances de résultats favorables.

Si un ou des chefs s'y opposent, il est de notre devoir de citoyen de se lever debout et de leur faire entendre raison, au risque de les menacer de voter contre eux, puisqu'ils ne représentent pas les besoins de la population, mais leurs besoins individuels et égoïstes.

Un peuple est plus grand qu'un pays,
Un pays est plus grand qu'une idéologie,
Une idéologie est plus grande qu'un parti,
Un parti est plus grand qu'un chef.

dimanche 3 juin 2012

Je leur aurais dit

Bonjour,

Hier soir, j'assistais au Gala 20e anniversaire du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) au Sheraton Laval. Ce souper Gala récompensait des jeunes entrepreneurs de partout au Québec et soulignait leurs réussites.

À cette rencontre, je participais comme finaliste dans la catégorie du prix Franco offert pas l'Office québécois de la langue française (OQLF) qui récompense une entreprise faisant la promotion du français dans son milieu de travail.

Plusieurs invités du monde politique québécois étaient présents : Alain Paquet, ministre délégué aux Finances, Kathleen Weil, ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Francine Charbonneau, adjointe parlementaire à la ministre de la Famille. Ils étaient beaux à entendre parlé de la réussite économique de leur gouvernement, des mesures d'aide à la promotion des entreprises québécoises partout dans le monde, du Plan Nord qui allait aussi apporter la richesse à tous.

Plus les discours avançaient et plus le malaise s'installait dans la salle, conscient que nous étions dans une bulle libérale complètement déconnectée de la réalité actuelle qui se vit dans nos rues en ce moment.

Aucun mot sur l'importance pour la réussite des jeunes entrepreneurs d'avoir une éducation de qualité accessible et en lien avec les désirs et aspirations de ces futurs entrepreneurs qui peut-être se casserolisent faute d'avoir un gouvernement qui règle la situation.

Je bouillais assis à ma table avec des convives qui eux aussi sentaient l'inconfort de la situation. J'ai alors partagé à mes voisins de table que si je remportais le prix Franco, j'allais faire une sortie en règle sur la situation de nos jeunes dans les rues et qui semble faire défaut dans la fiction libérale.

Voici ce que je m'apprêtais à leur dire :

«Bonsoir, dans ma carrière de pédagogue, j'enseigne des valeurs aux jeunes qui viennent suivre mes cours d'échecs. Je leur dis certaines règles de conduite et certains principes dont nous n'avons pas parlé ce soir. Parmi ces principes en voici deux qui seraient utiles à nous tous, ce soir, de retenir et surtout d'appliquer.
  1. Tout le monde a droit à l'erreur, les jeunes qui apprennent ont droit à l'erreur et les adultes qui les instruisent également ont ce même droit. Si en tant que professeur, j'ai le monopole de la vérité absolue, alors je suis un borné têtu et obtus et cela frise le despotisme. Le gouvernement et les leaders étudiants devraient s'inspirer de ce premier principe.
  2. Le jeu d'échecs est un JEU, alors tout le monde doit avoir du plaisir avant la partie, pendant la partie et après la partie. Si c'est un jeu et qu'il faut avoir du plaisir, c'est une simple question d'attitude. Une attitude de respect, d'accueil de l'autre, d'écoute de l'autre et de reconnaissance de l'importance de l'autre. Dans la crise actuelle, le gouvernement parle d'une seule voix, mais écoute-t-il, ne serait-ce d'une seule oreille? Le créateur nous à donné une bouche et deux oreilles, pourquoi? Pour peut-être écouter 2 fois plus que de parler. Un peuple qui se sent écouté ne descend pas dans la rue avec des casseroles. Devant la sourde oreille, faut monter le volume pour se faire entendre.
En terminant, je remercie les responsables de ce Gala; merci également à Messieurs Girard et Cassegrain pour la reconnaissance de ce prix Franco. 

Je vous laisse sur une pensée : rappelez-vous que vous êtes le fruit de vos apprentissages, que vous êtes le fruit de votre éducation et qu'elle passera toujours avant vos millions. Car un millionnaire inculte est bien pauvre, à mon avis.»
Mais comme je n'ai pas gagné cette reconnaissance, je me permets de l'écrire ici.

vendredi 1 juin 2012

Spicilège de mes tweets sur la crise

Bonjour à vous,

Voici un spicilège de mes tweets qui portent sur la crise étudiante et sociale. Ces tweets sont à chaud dans le feu de l'action et de l'émotion du moment alors vous en êtes prévenus.

#Charest n'est pas un chef d'État, mais un ministre où le portefeuille parle plus que tout le reste. Un vrai compte bancaire. #assnat #ggi

Si les messages non entendus de #Charest étaient réversifs et écoutés par celui qui le dit, il serait sous le choc. #assnat #ggi

Si #Charest avait un coeur à la bonne place, gros comme sa soif de pouvoir, la paix serait revenue et chose du passé. #assnat #ggi

#Charest est dans le déni d'une crise qu'il maintient volontairement, pour camoufler ses déboires, casserolez, mais sans déranger, dit-il

#Charest est un PM économique et un anti-PM social, les priorités sont claires, l'argent avant les gens. Ce sont ses valeurs pas les nôtres

#Charest a l'espoir d'une accalmie, car le but visé c'est pas perdre la face auprès des acteurs économiques de Montréal, ça s'est important

Pour nuire à #Charest faut malheureusement s'en prendre à l'économie, il n'a d'écoute et de compassion que pour cela #assnat #ggi

#Charest a vraiment la chienne pour le #GrandPrix la vrai raison de sa détresse n'est pas l'impasse, mais l'économie #assnat #ggi

Quel gala offre le prix mégalomane de l'année? John James #Charest veut s'inscrire. #CharestDémissionne

De tous les grands PM du Québec, John James #Charest ne fera jamais partie, il sera celui qui a mis à chaos la société en la casserolisant.

Corrompu Honteux Arrogant Ronchonneur Entêté Stupide Tyran voilà ce que signifie #CHAREST #CharestDémissionne

Que faire avec un étudiant qui manifeste, on l'arrête; avec un policier brutal, on le couvre; un PM mafieux, on attend 18 mois des élections

Les médias complaisants ne pourront pas toujours cacher la vérité et couvrir le PM disgracieux. #CharestDémissionne

#CharestDémissionne pour regagner un peu d'honneur s'il te reste du respect pour le peuple qui a fait la gaffe de t'élire #assnat #ggi

@LeDevoir La suffisance des #LibérauxCorrompus est signe de déchéance proche. #CharestDémissionne serait la seule issue encore honorable.

@vhivon Respect des étudiants oui, des #LibérauxCorrompus pas évident, ils sont ignobles et difficile à respecter. #CharestDémissionne

Merci #Charest, ton arrogance est très mobilisatrice, tu es une menace pour la paix sociale, #CharestDémissionne #ggi

#Legault est un autre beau plein de m... d'opportuniste politique, il me fait vomir. #CharestDémissionne #CAQ = #PLQ deux partis de pourris

#Charest un bon père de famille ou un père absent ??? #CharestDémissionne

@ZenKarateka oui c'est une façon de sortir ma colère contre le #PLQ qui fait crissement rien pour qu'on sorte de cette crise merdique #ggi

Je déclare persona non grata Jean #Charest pour haute trahison et manquement à tous ses devoirs d'État. Bref #CharestDémissionne #assnat

@aalf01 la notion de responsabilité semble faire défaut aux libéraux qui accusent toujours les autres au lieu de prendre les bonnes décisions

Un casseroliste ça use ses souliers, Un libéral ça use la patience du peuple qui lui dit #CharestDémissionne #LibérauxCorrompus #assnat #ggi

Les ministres du #PLQ sont bon en tab... pour faire la leçon à tous, mais il sont même pas foutu de régler une crise en 10 min. #assnat #ggi

Un lâche mettra toujours la faute sur les autres, un courageux règlera le problème sans attendre les sondages favorables #assnat #ggi

#ggi #assnat Les #LibérauxCorrompus sont bons pour accuser le #PQ des gaffes passées. Bonne excuse pour rien faire au présent et laisser la société se détériorer. Quand on est responsable, on ne remet pas la faute sur les autres et on prend les moyens de régler le conflit. #CharestDémissionne si tu n'es pas capable, d'autres le pourront et mieux que toi avec facilité.

@Lolamontes42 Si je regarde le présent, c'est quand même pas la faute à tout le monde sauf aux #LibérauxCorrompus cette situation. #assnat

Où sont les jeunes du #PLQ? Quelles positions ont-ils concernant la crise actuelle? Leur silence est éloquent. #PLQ #PQ #assnat #ggi

Si les députés #PLQ avaient la sagesse et le gros bon sens des députés du #PQ, on serait bien loin de la situation actuelle #assnat #ggi

#Fournier c'est l'art de rien dire ou son contraire, il se complait dans sa dialectique libérale tordu et perdu. #assnat #ggi

Pour la fête de GND il veut une entente et je lui souhaite, pour la fête de #Charest, je nous souhaite sa démission #assnat #ggi

Ah si j'étais riche, j'achèterais #Charest et le mettrais à la porte, juste pour satisfaire la population qui en a marre #assnat #ggi

Aucune solution de la crise étudiante ne calmera les casseroles en colère dans les rues, le problème est vivant #CharestDémissionne #assnat

Le seul bon geste que #Charest pourrait faire est de lâcher le volant et de déclencher des élections, pour le bien de tous. #assnat #ggi

Toute la situation à une source unique Jean Charest et il détient la solution entre ses mains qui ne veulent pas lâcher le volant. #assnat

La force d'un gouv est dans le peuple qui le suit, pas dans celui qui le défie au quotidien, les casseroles lui donnent tort. #assnat #ggi

#Bachand est un être vicieux dans ces propos et malhonnête dans sa pensée, bref un bon libéral, #assnat #ggi

Un gouvernement responsable et crédible cesserait d'accuser les autres et se regarderait en premier, on en est bien loin #assnat #ggi

Au lieu de dire : "Nous sommes prêts" il vaudrait mieux dire "Nous sommes responsables" et tout changerait. #assnat #ggi

Le jour où les #LibérauxCorrompus conjugueront le verbe "être responsable" à la 1e pers du pluriel au présent, tout changera #assnat #ggi

@simpoirier Donc ils ont rien fait depuis 9 ans si je comprends bien sauf contempler les splendeurs de Sagard? #LibérauxCorrompus

Que faire avec tout cela après un recul d'une nuit de sommeil?

Le constat de l'impasse est clair. Le gouvernement ne veut pas régler, car il a quitté la table des négociations prétextant l'impasse du point de vue politique et des relations publiques. En clair, ça veut dire: si le gouvernement cède, il va perdre la face et son égo ne peut pas se le permettre. Alors, le gouvernement en faisant cela a perdu toute crédibilité.

Les leaders étudiants ont démontré une volonté de négocier et de ne pas quitter la table avant un résultat, ils ont aussi fait preuve d'une très grande créativité. Ils n'avaient pas seulement une proposition et ils ont pris au dépourvu le gouvernement qui lui s'en tenait à son plan de match initial.

La sortie de l'impasse serait pour moi de déclencher des élections le plus tôt possible, dès juillet s'il le faut, après le gouvernement élu aura le mandat de régler ce conflit dans les plus brefs délais. Sinon, la situation risque fortement de s'envenimer et de détériorer le climat social de manière irréversible.

Le conflit de personnalités entre Jean Charest et les leaders étudiants sera toujours en faveur des jeunes leaders qui sont mieux articulés, plus spontanés et plus sympathiques en bout de ligne. Le discours calculateur du PM ne passe plus. Preuve que des élections sont de plus en plus requis pour dénouer l'impasse qui a été créée par la position idéologique de gouvernement libéral.

Je m'inquiète de la santé mentale de Jean Charest, car certaines pathologies commencent à poindre et faire croire à un problème de capacité à diriger le Québec.

À suivre...