dimanche 19 juin 2016

027 Journal des besoins - Reconnaître le père

En cette journée de la fête des Pères, il m'est venu le désir d'écrire sur le sujet. Ce moment unique, celui où on prend le temps de s'arrêter pour reconnaître le rôle que notre père a pu jouer dans notre vie dans ce que nous sommes devenus.
Certains seraient tentés de minimiser ou de banaliser ce rôle, parce qu'il aurait pu être douloureux, un père décédé, un père absent, un père violent, etc. Cependant, ce père, quel qu'il ait été, a participé à un moment précis à notre conception, à la création de notre venue sur terre et juste pour cet instant en faisant abstraction du reste, mérite notre respect et notre reconnaissance.
D'autres, plus chanceux, bénéficient encore de ce lien privilégié qui les font grandir à chaque rencontre avec ce cocréateur par excellence. D'ailleurs ne dit-on pas que c'est un procréateur? Donc un créateur pro! C'est fantastique n'est-ce pas?
Trop souvent, on néglige de rendre justice à ce que nos pères ont fait pour nous. On attribue à juste titre tout le mérite à notre mère bien-aimée, ce qui laisse parfois malheureusement dans l'ombre l'importance du père. Sans faire une polémique entre ces deux rôles essentiels, disons simplement qu'il est peut-être temps de repenser notre vision de ces deux dimensions vitale à la croissance et au développement de l'être humain que nous sommes.
Nous pourrions également créer une nouvelle fête en plus de la fête des mères et de la fête des Pères, nous offrir la fête des parents qui serait le nœud de la boucle...
Le monde actuel est en manque de modèle masculin, les enfants se cherchent des modèles masculins signifiants et éclairants. Les nouvelles énergies féminines sont une bénédiction à plusieurs égards, mais les énergies masculines sont tout aussi importantes à dynamiser. La polarité féminine - masculine ne peut exister s'il en manque la moitié. Les deux sont indispensables.
D'un côté plus personnel, je veux remercier mon père Julien qui m'a apporté le meilleur de lui durant les 12 années auxquelles j'ai pu bénéficier de sa présence. Son décès a créé un vide certes, mais il m'a permis de grandir avec le doux souvenir de sa bienveillance et de son amour indéfectible.
J'ai aussi comme père 3 merveilleux enfants qui sont ma joie et ma fierté. Pour différentes raisons, puisque chacun chacune sont uniques. La plus grande joie d'un père est de voir ses enfants heureux dans ce qui les anime. Merci Luc-Olivier, Émilie Christine, Simon Alexandre!
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jeudi 16 juin 2016

026 Journal des besoins - Être dans la vérité

Un de mes besoins est d'être dans la vérité.
Malgré le courage que cela demande parfois de se confronter avec la dureté des vraies choses de la vie, avec les côtés sombres, peu reluisants et moches de notre réalité, cela n'est rien en comparaison de la complexité de fuir dans le mensonge, le déni et la tromperie envers les autres, mais surtout envers soi-même; pour se donner quoi, bonne figure, pour sauver la face qu'on n'est même plus capable de regarder dans le miroir?
Avoir le courage de dire les choses telles quelles sont, de se dire les vraies affaires, celles qui font mal parfois, mais qui libèrent à coup sûr!
Ça prend une sacrée dose d'amour de soi pour se regarder droit dans les yeux avec les côtés moins glorieux de notre être et de s'aimer encore parce que nous sommes dignes de cet amour envers la splendeur que nous sommes malgré tout.
Les vicissitudes de la vie viennent souvent de la fuite trompeuse vers un ailleurs imaginaire idyllique au lieu de faire face simplement avec accueil et respect de ce qui est.
Nous vivons tellement dans un monde virtuel que nous oublions ce qu'est la vraie vie: un bonjour à un voisin, un sourire sur la rue à un inconnu, un merci au serveur dans un restaurant. La déconnexion du réel nous éloigne de la magie des relations humaines sincères, gratifiantes et vraies.
Un grand maître disant que pour s'élever, il faut s'enraciner bien solidement avant de partir! S'enraciner dans la matière, dans le concret, dans la vérité.
La véritable prise que je peux avoir sur ma vie passe par l'acceptation de ce qui est et par la volonté de changer ce qui se trouve sous mon contrôle. Tout le reste est vain et mènera tôt ou tard à la déception ou au désespoir.
Nous avons plus de pouvoir que nous le croyons! Le plus grand pouvoir est notre capacité de faire des choix, de faire des choix dans la vérité.
Recette du changement
Si vous avez quelque chose qui vous déplaît dans votre vie, d'abord acceptez-le dans la vérité de sa réalité complète et décidez de passer à l'action pour commencer à le changer, une étape à la fois.
Par exemple, si je suis obèse et que cela me pèse, je monte sur la balance (la réalité des chiffres) et j'accueille ce poids, je planifie un programme simple pour me libérer des quelques kilos en trop et je commence aujourd'hui à agir sur ce programme qui se bonifiera au fil du temps. La théorie des petits pas mis en pratique avec constance et régularité fera plus que les grands vœux pieux imaginaires qui ne sont jamais mis en oeuvre dans la matière.
Une autre clé importante est de cesser de se prendre au sérieux. Je suis gros et puis après! je m'accepte et je m'aime comme je suis maintenant et je travaille avec plaisir pour améliorer l'allure de mon beau corps!
S'aimer tel qu'on est dans la vérité est le premier pas pour arriver à changer sa vie! 

dimanche 12 juin 2016

025 Journal des besoins - se donner la permission

Dernièrement, je rencontre une amie qui vit des moments difficiles, qui subit la vie, qui s'enfonce dans une croyance qu'elle doit vivre l'enfer pour mériter le ciel. Bref, ça ne va pas bien.
Je la regarde avec les yeux du cœur, je l’écoute avec tendresse, puis surgit en moi une pensée, celle de se donner la permission. Mais quelle permission me demanderez-vous?
Avant d'y répondre, voici une allégorie qui nous donnera une piste.
Au Moyen-Âge vivait un seigneur avec un château. Ce seigneur était reconnu comme un être dur, mais juste. Il avait droit de vie ou de mort sur tous ses paysans. Or un jour, il arrêta un homme soupçonné d'avoir commis un vol et le fit conduire par ses gardes dans le donjon au sous-sol de son château.
L'homme emprisonné clama de toutes ses forces son innocence, qu'il n'avait pas commis ce vol, mais cela ne changea rien, il demeura dans le donjon pendant des semaines, voire des mois. Chaque jour, une fente dans la porte s'ouvrait et un plateau de pain sec et d'eau lui était apporté. Il put ainsi survivre.
Après quelques mois, ce pauvre homme n'en pouvait plus d'endurer cette sentence bien trop sévère qui plus est pour un crime qu'il n'avait pas commis. Il décida qu'il devait s'évader de ce donjon et qu'il alla tenter une évasion quand le prochain plateau de pain et d'eau lui sera apporté.
Pour préparer sa fuite, il prit grand soin de veiller à tous les détails. Il alla vers la porte de sa cellule, poussa sur elle rien n'y fit. Il tira sur elle et oh! surprise, elle s'ouvrit. Il tremblait de peur et d'angoisse se disant que c'est sûrement un piège tendu par son tortionnaire. Il se demandait s'il ne devait pas simplement refermer la porte et faire comme si de rien était. Mais son désir de fuite était plus fort que sa peur de se faire prendre, alors il osa d'un pas craintif s'aventurer dans le couloir du donjon avec la hantise de tomber sur un garde. À sa grande surprise, aucun garde ne se trouva sur son chemin. Il put même se rendre jusqu'à la rue sans rencontrer aucun obstacle sur sa route. Il devint libre et ne comprit vraiment jamais pourquoi.
Les leçons que nous pouvons tirer de cette allégorie sont nombreuses:
  1. La liberté part d'une décision.
  2. On ne peut sortir qu'en ouvrant la porte vers l'intérieur.
  3. La peur peut être vaincue par l'audace d'essayer.
  4. On est parfois, souvent, le juge, le bourreau et le geôlier de notre propre condition.
Se donner la permission de vivre, ça dépend de qui, d'après vous?
Se donner la permission de changer, ça demande du courage et la capacité de sortir de nos vieilles pantoufles usées et inconfortables, mais oh! combien rassurantes. 
Se donner la permission d'être différent, d'être simplement soi-même, ça dérange les autres et puis après?
Se donner la permission d'être!

024 Journal des besoins - la prise de conscience

Bon jour,
Cette simple expression combien de fois prononcée sans y porter véritablement attention. Souventes fois dite machinalement, un «bon jour» qui dégage notre intention inconsciente de ce que nous souhaitons à l'autre. Par ce simple geste routinier, nous offrons à l'autre du bien du bon dans sa vie. Il ne nous viendrait pas à l'esprit, et ce même dans les jours les plus sombres de dire «mauvais jour» à qui que ce soit, ça ne ferait aucun sens. Nous aimons souhaiter ce qu'il y a de meilleur en nous pour les autres, consciemment ou non.
Est-ce que les prises de conscience doivent toujours être dans les replis de nos coins sombres uniquement, comme s'il fallait absolument que les prises de conscience soient dans la douleur? Dans la révélation de nos manques?
Je crois que les prises de conscience peuvent et doivent pour être justes envers la vie et envers nous-mêmes s'orienter dans ce que nous sommes: des êtres bénis, des miracles ambulants, des créations divines. 
Nous sommes une parcelle divine et à ce titre nous devons fièrement relever la tête et dire merci dans la reconnaissance de qui nous sommes. Nous autoflageller ne nous apportera rien, pas plus que d'accuser notre entourage ni nos proches pour les manques que nous avons choisi d'expérimenter alors que nous croyons à tort avoir subit.
Le plus dur des geôliers c'est nous-mêmes. Quand nous apprenons à être doux avec nous-mêmes et avec les autres, la vie devient plus simple et plus facile.
Un vieil adage dit qu'à regarder le soleil, on ne voit point d'ombre. C'est peut-être la clé. Pourtant parfois le désir de nous faire plaindre pour attirer la pitié des autres nous empêche de nous comporter comme nous sommes, c'est-à-dire des êtres divins.
Un ami me répétait souvent: occupe-toi de tes qualités et tes défauts vont crever de faim.
Aujourd'hui, je dis merci d'être en vie, c'est déjà ça! Merci de respirer, merci de pouvoir écrire, penser, sentir mon cœur battre. Je suis dans la gratitude, à partir de là tout peut changer pour le mieux! Je vous remercie de m'avoir lu, vous êtes précieux à mes yeux!

023 Journal des besoins - Avoir du GBS

Bonjour à vous,
Ça fait quelque temps que j'utilise cette expression pour me rendre plus heureux, plus efficace et rendre ma vie plus simple et plus plaisante. Avoir du GBS!
Depuis des décennies, je suis des formations de toutes sortes dans lesquelles il m'est donné de voir plein de gens qui se cassent la tête avec tout et surtout avec rien. Vous savez le genre de personne à se demander pourquoi la terre est ronde.
Des gens complexes pour qui la simplicité ça ne peut pas exister? Il faut que ce soit nécessairement compliqué et difficile pour avoir de la valeur; or il n'y a rien de plus faux. Regardez nos maîtres, les enfants, s'en font-ils avec les choses qu'ils ne comprennent pas? Ils vivent, point à la ligne, et s'arrangent pour que ça marche.
Je suis sidéré par les adultes instruits qui se torturent sur la quadrature du cercle et qui tentent de changer l'inchangeable au lieu de vivre en composant avec la réalité et en améliorant ce qui peut l'être avec simplicité.
Le «Gros Bon Sens» devrait être le premier questionnement de quiconque veut améliorer sa vie, ou changer les choses. Une maxime que s'est vérifié à maintes reprises dans ma vie: «si c'est facile, faisons-le et si c'est difficile, facilitons-le!» 
Se casser la tête sur ce qui me manque ne me l'apportera pas, cela ne me générera que du stress qui me nuira encore plus. Passer à l'action sur ce qui est à ma portée et aller vers ce que je veux.
La créativité passe par le plaisir de changer une petite chose à la fois. Puis une autre, etc.
On dit que l'analyse paralyse, que le diable est dans les détails.
L'action génère une réaction qui peut être bénéfique immédiatement ou enrichissante d'enseignement pour l'avenir. Attendre que tous les feux soient au vert pour prendre la route est une utopie irréaliste. La peur n'a jamais rien créé de grandiose!
Vous faire confiance et foncer dans ce qui fait du gros bon sens pour vous, voilà peut-être le meilleur conseil que je pourrais vous donner.