lundi 10 octobre 2016

Lettre à l'univers

Cher univers,

Comme je suis à la recherche depuis quelques années du sens de la vie et que tous les chemins que j'ai parcourus ou tous les enseignements qui j'ai suivis disent la même chose, à savoir de mettre par écrit ce que je veux, alors dans ma grande rapidité à comprendre et surtout à mettre en actes ce conseil, voilà que je me mets à écrire ce que je veux.

C'est un drôle d'exercice pour un homme de lettres et de communications comme moi d'hésiter à écrire sur ce que je veux. Serait-ce la peur, la paresse ou le manque de volonté? Je ne crois pas. Cette indécision à passer à l'acte de mettre par écrit ce que je veux est plus profonde que cela. J'y reviendrai.

Dans ma quête du sens de la vie, ou plutôt du sens de ma vie qui est synonyme de ma mission de vie dans ce temps et dans cet espace, j'ai longtemps cru que tout venait de quelque part pour aboutir en moi, alors que mon parcours m'a révélé que tout part de l'intérieur de moi, que les réponses à toutes mes questions existentielles résident bien enfouies en moi et qu'il n'y a qu'à fouiller ou plus simplement à laisser jaillir.

Un livre m'a beaucoup aidé dans cette prise de conscience : "l'équivalence mentale" d’Emmet Fox. Ce grand livre de 40 pages nous donne l'essentiel de la sagesse des âges et prend toute une vie à mettre en pratique. Je le relis régulièrement.
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Quel beau mot «univers». Uni vers soi, vers son intérieur, vers les autres et vers l'infini par la suite. Faire l'unité de tous mes corps: physique, émotionnel, mental, astral, éthérique, bouddhique, causal. Cela m'amène une autre question: est-ce la mission d'une seule vie?

Au regard de ce projet de vie titanesque, un vertige prend demeure et m'oblige à me tenir, mais après quoi ou après qui? Sur qui dois-je compter?

  • Sur moi, au premier abord, sur mes forces intérieures qui m'habitent, me nourrissent et me tétanisent parfois. 
  • Sur mon incarnation porteuse d'un message céleste à transmettre dans la matière actuelle.
  • Sur mon esprit qui sait ce qui doit être.
  • Sur mon âme qui connait le chemin, la voie à emprunter pour réaliser cette mission.
Tous les chemins partent de l'intérieur pour se manifester à l'extérieur afin de rendre grâce à ce que je suis, à ce que nous sommes.

«Rendre grâce» quelle belle expression. C'est dire merci avec la grâce de la reconnaissance de celui qui a reçu abondamment et gratuitement, qui apprécie avec justesse les bienfaits généreusement mis sur sa route.

Rendre grâce, c'est aussi reconnaître qu'il exister quelque part ou partout une puissance supérieure qui nous a tout donné pour être riche, heureux, en santé et dans l'amour infini. 

Reconnaître que nous ne sommes pas le centre de l'univers, mais que cet univers se retrouve en nous c'est la magie de la vie.
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La mission se révèle quand le missionnaire est prêt. Voilà pourquoi certains tournent en rond, alors que d'autres filent en ligne droite dans une direction bien précise. Tout est question de synchronicité dans l'univers et ne pas comprendre cela c'est se vouer à bien des déboires.

La vie intérieure doit être en harmonie avec la vie extérieure sinon le double langage prend place et la confusion jaillit.

Je pense à la chanson de Jean-Pierre Ferland "Le petit roi" :
Dans mon âme et dedans ma tête 
Il y avait autrefois un petit roi Qui régnait comme en son royaume
Sur tous mes sujets beaux et laids
Puis il vint un vent de débauche
Qui faucha le roi sous mon toit
Et la fête fut dans ma tête
Comme un champ de blé, un ciel de mai 
Et je ne vois plus la vie de la même manière
Et je ne vois plus le temps me presser comme avant
Hé, boule de gomme! Serais-tu devenu un homme?
Hé, boule de gomme! Serais-tu devenu un homme?
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Je veux un monde de paix, d'harmonie et d'amour, alors pour que ce monde soit tel que je le désire, je dois être paix, je dois être harmonie, je dois être amour.

Il ne sert à rien de revendiquer des autres qu'ils soient ceci ou cela. Je dois être l'exemple vivant de ce que je désire de ce monde en quête de n'importe quoi. Le monde actuel se cherche, les politiques s'égarent en voulant faire le mieux, ils démontrent parfois malheureusement le pire de leurs natures profondes.

Nous avons comme humains un devoir d'élever la conscience planétaire et cela commence en élevant notre propre conscience individuelle et ainsi nous tracerons le chemin pour ceux et celles qui cherchent encore la voie de leur mission sur cette terre.

vendredi 29 juillet 2016

Lettre à Mike Ward

Bonjour Mike,

Je n'ai pas pour objectif de te faire un procès d'intention, comme tu sais ça coûte une fortune les procès.

Je ne t'écris pas juste pour rire, car on est bien loin de ça!

Je m'adresse à l'être humain sensible et au grand cœur que tu nous as maintes fois démontré par le passé, avec ton aide pour Alain "The Rider" entre autres.

J'ai passé plusieurs années à me battre pour une cause que j'estimais juste et qui m'a bouffé une partie de ma vie (3 ans) et ma santé en a grandement souffert.

Vouloir avoir raison à tout prix, c'est déjà avoir tort!

Tu veux défendre le droit sacré de la liberté d'expression, certains sont prêts à y laisser leur peau pour une cause aussi noble. Est-ce que le moyen que tu privilégies est celui qui au final sera le plus adéquat pour atteindre ta cause? Permets-moi d'en douter.

Tu as commis une erreur en t'en prenant à la personne de Jérémy Gabriel pour faire de l'humour, certes, mais comme on dit celle-là était mauvaise.

Tu as un talent d'humoriste reconnu, alors si j'avais un conseil à te donner pour te relancer hors de ce merdier, c'est de tourner la page.

Écris un nouveau spectacle d'humour et sers-toi de cette expérience douloureuse pour tous, pour aller encore plus loin dans ton délire humoristique qui ravira tes admirateurs.

C'est un art de lâcher-prise et une libération qui peut te propulser bien plus en avant que de te battre bec et ongles contre quoi au juste?

Tu as la liberté d'expression sur scène et c'est là à mon avis que tu peux le mieux l'exercer, pas devant un tribunal.

Plus vite tu passeras à autre chose, plus vite ta vie reprendra de belles couleurs et des moments magnifiques jailliront de tes salles de spectacles.

Bon nouveau départ!



dimanche 19 juin 2016

027 Journal des besoins - Reconnaître le père

En cette journée de la fête des Pères, il m'est venu le désir d'écrire sur le sujet. Ce moment unique, celui où on prend le temps de s'arrêter pour reconnaître le rôle que notre père a pu jouer dans notre vie dans ce que nous sommes devenus.
Certains seraient tentés de minimiser ou de banaliser ce rôle, parce qu'il aurait pu être douloureux, un père décédé, un père absent, un père violent, etc. Cependant, ce père, quel qu'il ait été, a participé à un moment précis à notre conception, à la création de notre venue sur terre et juste pour cet instant en faisant abstraction du reste, mérite notre respect et notre reconnaissance.
D'autres, plus chanceux, bénéficient encore de ce lien privilégié qui les font grandir à chaque rencontre avec ce cocréateur par excellence. D'ailleurs ne dit-on pas que c'est un procréateur? Donc un créateur pro! C'est fantastique n'est-ce pas?
Trop souvent, on néglige de rendre justice à ce que nos pères ont fait pour nous. On attribue à juste titre tout le mérite à notre mère bien-aimée, ce qui laisse parfois malheureusement dans l'ombre l'importance du père. Sans faire une polémique entre ces deux rôles essentiels, disons simplement qu'il est peut-être temps de repenser notre vision de ces deux dimensions vitale à la croissance et au développement de l'être humain que nous sommes.
Nous pourrions également créer une nouvelle fête en plus de la fête des mères et de la fête des Pères, nous offrir la fête des parents qui serait le nœud de la boucle...
Le monde actuel est en manque de modèle masculin, les enfants se cherchent des modèles masculins signifiants et éclairants. Les nouvelles énergies féminines sont une bénédiction à plusieurs égards, mais les énergies masculines sont tout aussi importantes à dynamiser. La polarité féminine - masculine ne peut exister s'il en manque la moitié. Les deux sont indispensables.
D'un côté plus personnel, je veux remercier mon père Julien qui m'a apporté le meilleur de lui durant les 12 années auxquelles j'ai pu bénéficier de sa présence. Son décès a créé un vide certes, mais il m'a permis de grandir avec le doux souvenir de sa bienveillance et de son amour indéfectible.
J'ai aussi comme père 3 merveilleux enfants qui sont ma joie et ma fierté. Pour différentes raisons, puisque chacun chacune sont uniques. La plus grande joie d'un père est de voir ses enfants heureux dans ce qui les anime. Merci Luc-Olivier, Émilie Christine, Simon Alexandre!
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jeudi 16 juin 2016

026 Journal des besoins - Être dans la vérité

Un de mes besoins est d'être dans la vérité.
Malgré le courage que cela demande parfois de se confronter avec la dureté des vraies choses de la vie, avec les côtés sombres, peu reluisants et moches de notre réalité, cela n'est rien en comparaison de la complexité de fuir dans le mensonge, le déni et la tromperie envers les autres, mais surtout envers soi-même; pour se donner quoi, bonne figure, pour sauver la face qu'on n'est même plus capable de regarder dans le miroir?
Avoir le courage de dire les choses telles quelles sont, de se dire les vraies affaires, celles qui font mal parfois, mais qui libèrent à coup sûr!
Ça prend une sacrée dose d'amour de soi pour se regarder droit dans les yeux avec les côtés moins glorieux de notre être et de s'aimer encore parce que nous sommes dignes de cet amour envers la splendeur que nous sommes malgré tout.
Les vicissitudes de la vie viennent souvent de la fuite trompeuse vers un ailleurs imaginaire idyllique au lieu de faire face simplement avec accueil et respect de ce qui est.
Nous vivons tellement dans un monde virtuel que nous oublions ce qu'est la vraie vie: un bonjour à un voisin, un sourire sur la rue à un inconnu, un merci au serveur dans un restaurant. La déconnexion du réel nous éloigne de la magie des relations humaines sincères, gratifiantes et vraies.
Un grand maître disant que pour s'élever, il faut s'enraciner bien solidement avant de partir! S'enraciner dans la matière, dans le concret, dans la vérité.
La véritable prise que je peux avoir sur ma vie passe par l'acceptation de ce qui est et par la volonté de changer ce qui se trouve sous mon contrôle. Tout le reste est vain et mènera tôt ou tard à la déception ou au désespoir.
Nous avons plus de pouvoir que nous le croyons! Le plus grand pouvoir est notre capacité de faire des choix, de faire des choix dans la vérité.
Recette du changement
Si vous avez quelque chose qui vous déplaît dans votre vie, d'abord acceptez-le dans la vérité de sa réalité complète et décidez de passer à l'action pour commencer à le changer, une étape à la fois.
Par exemple, si je suis obèse et que cela me pèse, je monte sur la balance (la réalité des chiffres) et j'accueille ce poids, je planifie un programme simple pour me libérer des quelques kilos en trop et je commence aujourd'hui à agir sur ce programme qui se bonifiera au fil du temps. La théorie des petits pas mis en pratique avec constance et régularité fera plus que les grands vœux pieux imaginaires qui ne sont jamais mis en oeuvre dans la matière.
Une autre clé importante est de cesser de se prendre au sérieux. Je suis gros et puis après! je m'accepte et je m'aime comme je suis maintenant et je travaille avec plaisir pour améliorer l'allure de mon beau corps!
S'aimer tel qu'on est dans la vérité est le premier pas pour arriver à changer sa vie! 

dimanche 12 juin 2016

025 Journal des besoins - se donner la permission

Dernièrement, je rencontre une amie qui vit des moments difficiles, qui subit la vie, qui s'enfonce dans une croyance qu'elle doit vivre l'enfer pour mériter le ciel. Bref, ça ne va pas bien.
Je la regarde avec les yeux du cœur, je l’écoute avec tendresse, puis surgit en moi une pensée, celle de se donner la permission. Mais quelle permission me demanderez-vous?
Avant d'y répondre, voici une allégorie qui nous donnera une piste.
Au Moyen-Âge vivait un seigneur avec un château. Ce seigneur était reconnu comme un être dur, mais juste. Il avait droit de vie ou de mort sur tous ses paysans. Or un jour, il arrêta un homme soupçonné d'avoir commis un vol et le fit conduire par ses gardes dans le donjon au sous-sol de son château.
L'homme emprisonné clama de toutes ses forces son innocence, qu'il n'avait pas commis ce vol, mais cela ne changea rien, il demeura dans le donjon pendant des semaines, voire des mois. Chaque jour, une fente dans la porte s'ouvrait et un plateau de pain sec et d'eau lui était apporté. Il put ainsi survivre.
Après quelques mois, ce pauvre homme n'en pouvait plus d'endurer cette sentence bien trop sévère qui plus est pour un crime qu'il n'avait pas commis. Il décida qu'il devait s'évader de ce donjon et qu'il alla tenter une évasion quand le prochain plateau de pain et d'eau lui sera apporté.
Pour préparer sa fuite, il prit grand soin de veiller à tous les détails. Il alla vers la porte de sa cellule, poussa sur elle rien n'y fit. Il tira sur elle et oh! surprise, elle s'ouvrit. Il tremblait de peur et d'angoisse se disant que c'est sûrement un piège tendu par son tortionnaire. Il se demandait s'il ne devait pas simplement refermer la porte et faire comme si de rien était. Mais son désir de fuite était plus fort que sa peur de se faire prendre, alors il osa d'un pas craintif s'aventurer dans le couloir du donjon avec la hantise de tomber sur un garde. À sa grande surprise, aucun garde ne se trouva sur son chemin. Il put même se rendre jusqu'à la rue sans rencontrer aucun obstacle sur sa route. Il devint libre et ne comprit vraiment jamais pourquoi.
Les leçons que nous pouvons tirer de cette allégorie sont nombreuses:
  1. La liberté part d'une décision.
  2. On ne peut sortir qu'en ouvrant la porte vers l'intérieur.
  3. La peur peut être vaincue par l'audace d'essayer.
  4. On est parfois, souvent, le juge, le bourreau et le geôlier de notre propre condition.
Se donner la permission de vivre, ça dépend de qui, d'après vous?
Se donner la permission de changer, ça demande du courage et la capacité de sortir de nos vieilles pantoufles usées et inconfortables, mais oh! combien rassurantes. 
Se donner la permission d'être différent, d'être simplement soi-même, ça dérange les autres et puis après?
Se donner la permission d'être!

024 Journal des besoins - la prise de conscience

Bon jour,
Cette simple expression combien de fois prononcée sans y porter véritablement attention. Souventes fois dite machinalement, un «bon jour» qui dégage notre intention inconsciente de ce que nous souhaitons à l'autre. Par ce simple geste routinier, nous offrons à l'autre du bien du bon dans sa vie. Il ne nous viendrait pas à l'esprit, et ce même dans les jours les plus sombres de dire «mauvais jour» à qui que ce soit, ça ne ferait aucun sens. Nous aimons souhaiter ce qu'il y a de meilleur en nous pour les autres, consciemment ou non.
Est-ce que les prises de conscience doivent toujours être dans les replis de nos coins sombres uniquement, comme s'il fallait absolument que les prises de conscience soient dans la douleur? Dans la révélation de nos manques?
Je crois que les prises de conscience peuvent et doivent pour être justes envers la vie et envers nous-mêmes s'orienter dans ce que nous sommes: des êtres bénis, des miracles ambulants, des créations divines. 
Nous sommes une parcelle divine et à ce titre nous devons fièrement relever la tête et dire merci dans la reconnaissance de qui nous sommes. Nous autoflageller ne nous apportera rien, pas plus que d'accuser notre entourage ni nos proches pour les manques que nous avons choisi d'expérimenter alors que nous croyons à tort avoir subit.
Le plus dur des geôliers c'est nous-mêmes. Quand nous apprenons à être doux avec nous-mêmes et avec les autres, la vie devient plus simple et plus facile.
Un vieil adage dit qu'à regarder le soleil, on ne voit point d'ombre. C'est peut-être la clé. Pourtant parfois le désir de nous faire plaindre pour attirer la pitié des autres nous empêche de nous comporter comme nous sommes, c'est-à-dire des êtres divins.
Un ami me répétait souvent: occupe-toi de tes qualités et tes défauts vont crever de faim.
Aujourd'hui, je dis merci d'être en vie, c'est déjà ça! Merci de respirer, merci de pouvoir écrire, penser, sentir mon cœur battre. Je suis dans la gratitude, à partir de là tout peut changer pour le mieux! Je vous remercie de m'avoir lu, vous êtes précieux à mes yeux!

023 Journal des besoins - Avoir du GBS

Bonjour à vous,
Ça fait quelque temps que j'utilise cette expression pour me rendre plus heureux, plus efficace et rendre ma vie plus simple et plus plaisante. Avoir du GBS!
Depuis des décennies, je suis des formations de toutes sortes dans lesquelles il m'est donné de voir plein de gens qui se cassent la tête avec tout et surtout avec rien. Vous savez le genre de personne à se demander pourquoi la terre est ronde.
Des gens complexes pour qui la simplicité ça ne peut pas exister? Il faut que ce soit nécessairement compliqué et difficile pour avoir de la valeur; or il n'y a rien de plus faux. Regardez nos maîtres, les enfants, s'en font-ils avec les choses qu'ils ne comprennent pas? Ils vivent, point à la ligne, et s'arrangent pour que ça marche.
Je suis sidéré par les adultes instruits qui se torturent sur la quadrature du cercle et qui tentent de changer l'inchangeable au lieu de vivre en composant avec la réalité et en améliorant ce qui peut l'être avec simplicité.
Le «Gros Bon Sens» devrait être le premier questionnement de quiconque veut améliorer sa vie, ou changer les choses. Une maxime que s'est vérifié à maintes reprises dans ma vie: «si c'est facile, faisons-le et si c'est difficile, facilitons-le!» 
Se casser la tête sur ce qui me manque ne me l'apportera pas, cela ne me générera que du stress qui me nuira encore plus. Passer à l'action sur ce qui est à ma portée et aller vers ce que je veux.
La créativité passe par le plaisir de changer une petite chose à la fois. Puis une autre, etc.
On dit que l'analyse paralyse, que le diable est dans les détails.
L'action génère une réaction qui peut être bénéfique immédiatement ou enrichissante d'enseignement pour l'avenir. Attendre que tous les feux soient au vert pour prendre la route est une utopie irréaliste. La peur n'a jamais rien créé de grandiose!
Vous faire confiance et foncer dans ce qui fait du gros bon sens pour vous, voilà peut-être le meilleur conseil que je pourrais vous donner.

dimanche 1 mai 2016

022 Journal des besoins - choisir ses pensées

J'entendais dernièrement une expression qui m'a donné à réfléchir: «il faut choisir ses batailles». Voulant cesser de me battre contre ceci ou cela et préférant créer ce que je veux de beau, de bien et de bon dans ma vie, je me suis dit qu'il serait mieux de choisir mes pensées.
Cela amène à la justesse de nos pensées et par voie de conséquence à la résultante de leurs manifestations dans notre vie. Si quelqu'un pense maladie à longueur de journée, que risque-t-il de lui arriver en bout de ligne? Comme la pensée crée, l'univers va tout faire pour lui permettre de réaliser l'expression de sa pensée c'est-à-dire sa demande!
Le contraire est tout aussi vrai, si je pense à remercier pour la santé que j'ai, à bénir mes organes qui fonctionnent merveilleusement bien, alors que fera l'univers, selon vous? Bien sûr, qu'elle fera tout en son possible pour que votre santé soit optimale. Il en est ainsi. Avec une telle attitude, si vous avez un petit défi avec votre santé, vous en guérirez plus vite.
Ce choix des pensées amène un deuxième niveau, celui de l'expression de ces pensées, de ma parole qui doit être impeccable, comme le dit si bien Don Miguel Ruiz dans ses accords toltèques. Une bonne parole peut changer une vie! Un mot blessant peut tuer une relation à jamais. Soyez précautionneux dans vos propos. La puissance du langage oral comme écrit est cruciale en toute circonstance. Une blague de mauvais goût n'en est pas une.
Un troisième niveau, celui des actes qui sont posés, doit être en congruence avec la parole exprimée et la pensée sous-jacente. Le fil conducteur doit se refléter dans toutes ses étapes. Par exemple, si je suis pour la paix dans ma pensée et que je passe mon temps à écouter des films de guerre, il y a quelque chose de contradictoire, n'est-ce pas?
Un quatrième niveau, plus subtil, mais tout aussi important, celui de l'émotion qui accompagne nos pensées. Parfois, nous y prêtons trop peu d'intérêts et pourtant la différence peut s'y retrouver. Nous ressentons en permanence des choses, alors aussi bien choisir des sensations qui collent à ce que nous voulons vivre, ainsi nous serons mieux outillés pour parvenir à ce que nous voulons concrétiser, dans la joie et l'harmonie.
La conclusion est de faire ce que tu dis, de dire ce que tu ressens, et de ressentir ce que tu penses! Ainsi la boucle de la réalisation de ta vie sera complète et bien alignée avec ce que tu es! D'ailleurs ne dit-on pas: «ce que tu es parle si fort, que je n'entends pas ce que tu dis!»

021 Journal des besoins - aujourd'hui est le premier jour

Depuis plusieurs années, j'ai été marqué par une simple phrase qui m'a permis à plusieurs reprises de reprendre le dessus sur un quotidien parfois morne et de cesser d'errer vaguement dans la vie.
Parfois, la vie nous met à l'épreuve pour savoir de quelle étoffe nous sommes faits. Ces temps-ci je suis dans la découverte de ce que je suis, de ce que je veux et de ce que je ne veux plus. C'est exigeant, mais très instructif sur le sens que je veux donner à ma vie, enfin pour le reste de ma vie.
Il y a des concessions que je ne veux plus faire, des liens que je veux plus significatifs et des rapprochements avec certaines personnes pour clarifier des choses qui n'ont jamais été abordées.
Cette phrase, la voici: «Aujourd'hui est le premier jour du reste de votre vie!» Hier n'existe plus et demain n'est pas encore arrivé, alors cesser de bâtir sur l'un comme l'autre et vivez votre moment présent, le seul qui existe vraiment.
Vivre intensément le moment présent est la seule façon de vraiment vivre tout le reste est baliverne et futilité.
Le «has been» qui ressasse sans cesse les historiettes de son passé, les exploits de sa jeunesse oublie de vivre de nouvelles aventures du présent et manque le bateau du quotidien qui nous offre ces magnifiques cadeaux. Ne dit-on pas d'ailleurs qu'un présent est un cadeau?
De l'autre côté, l'angoissé chronique qui craint comme Astérix que le ciel lui tombe sur la tête, qui anticipe les catastrophes futures qui n'arriveront probablement pas, sauf dans sa tête manque lui aussi de vivre intensément les merveilleuses occasions qui se présentent à lui et peut-être ne les voit-il même pas!
Quand j'ai des relâchements, des pauses et que je veux me remettre en selles sans culpabilité ni remords inutiles alors je me répète: «Aujourd'hui est le premier jour du reste de ma vie» et je passe à l'action dans le calme et la sérénité avec la confiante assurance que le beau, le bien et le merveilleux se présenteront dans ma journée.
C'est une magnifique sensation qui change la donne, ça ne change pas les cartes que j'ai en main, mais la façon dont je vais les jouer, et cela peut faire toute la différence du monde.

jeudi 31 mars 2016

020 Journal des besoins - la communication vraie

Je me permets de changer le titre de la série d'articles que j'écris, j'ai bien le droit puisqu’hier c'était ma fête. J'ai décidé d'exprimer mes besoins directement et sans détour, pour que ceux qui liront ce texte puissent en faire quelque chose d'utile dans leur vie future.
Nous sommes dans l'ère des communications, parait-il, cependant nous sommes dans l'ère des communications expéditives et vides parce que l'effort de la véritable communication, celle de dire les vraies choses aux gens directement a fui pour laisser place aux communications pour se débarrasser et pour se donner bonne conscience.
Vous voulez des exemples: une personne appelle 2 fois sur mon cellulaire et ne laisse pas de message, elle pourra me dire qu'elle m'a appelé et que je n'ai pas répondu. Alors je suis responsable d'avoir manqué sa demie-effort de communication. Un effort complet aurait été de laisser un message.
Autre exemple, des gens qui me connaissent personnellement et qui font le minimum, celui de me laisser sur Facebook un petit "bonne fête Sylvain". Des proches qui prétendent communiquer de manière adéquate les choses importantes. Si je ne mérite pas un appel de ces proches, alors qui suis-je pour ces gens? Rien de plus que des connaissances sur Facebook qui mettent des images de petits minous.
De quoi avez-vous besoin le jour de votre fête? D'être reconnu sans doute. Un appel ou au moins un message vocal personnalisé serait le minimum acceptable, n'est-ce pas?
Les connaissances de Facebook qui m'ont souhaité bonne fête ne sont pas des amis, mais des connaissances.
Des amis prennent le temps de communiquer directement, une denrée qui se perd.
J'ai eu, par contre, deux belles conversations:
  • Une avec mon frère Adrien qui m'a mis de la joie dans le cœur.
  • Une avec mon fils Luc-Olivier qui m'a permis d'apprécier encore une fois sa délicatesse et sa tendresse.
Devons-nous être frappés en pleine gueule par la mort tragique de la famille de Jean Lapierre dans un écrasement d'avion pour nous réveiller avant qu'il soit trop tard? Quand nous ne serons plus de ce monde, il sera trop tard pour nous dire les vraies affaires gentilles que ces gens-là auraient tant voulu nous dire.
Je suis de plus en plus exigeant envers moi-même pour que chaque être humain sache clairement quels sont mes besoins. Je suis le seul et unique responsable de les exprimer au monde entier. Après cela, les autres en feront bien ce qu'ils en décideront.
Plus les outils de communications instantanés prolifèrent, plus nous devenons des analphabètes de la communication minimaliste et impersonnelle.
Dire «je t'aime», il n'y aura jamais un texto qui va rivaliser avec cela!

lundi 21 mars 2016

019 Journal de dépression - le réveil printanier

Je constate avec délice la présence du soleil radieux et magnifique. Il apporte énergie et regain de vie, non seulement dans la nature, mais également dans chacune de nos cellules.
Aller marcher dehors et recevoir comme un privilège le cadeau du réveil de la nature, c'est de la magie. J'en profite abondamment.
Le printemps est pour certains l'occasion de faire un ménage dans leur maison, mais ne serait-ce pas une opportunité de revoir nos objectifs de vie et d'y faire quelques ajustements?
Est-ce que mes objectifs de santé ont toujours la priorité, ou bien sont-ils relégués au 22e rang derrière passer le balai ou faire les impôts?
Quelle place est-ce que j'accorde à faire des choses qui me plaisent vraiment?
Le boulot qui me pèse, comment vais-je l'alléger?
À quoi vais-je consacrer cette belle énergie printanière pour amplifier ce que je désire vraiment dans ma vie?
À quelle relation vais-je accorder du temps pour rétablir ce lien si essentiel à l'épanouissement de ma vie.
Qu'est-ce qui donne du sens à ma vie?
Et il y en a plein d'autres.
Chacun de nous a le privilège de choisir sa vie, dans les moindres détails, mais cela se fera seulement dans la prise de conscience de ce qui a du sens pour soi, dans la prise de décision de passer à l'acte et dans la constance dans l'effort pour le réaliser.
Toute échappatoire se paie tôt ou tard et plus chèrement que vous ne le croyez!
Faire des choix implique l'acceptation des conséquences qui en découlent.
Que le printemps vous soit favorable!

dimanche 13 mars 2016

018 Journal de dépression - 21 jours pour une nouvelle habitude?

J'ai lu avec beaucoup d'attention l'article paru dans un journal concernant la question: "Combien de temps faut-il pour prendre une habitude (selon la science)?" J'ai décidé de développer un peu le sujet.
Selon mes recherches et mon expérience dans le développement humain, j'ai remarqué plusieurs facteurs qui contribuent à l'obtention d'une nouvelle habitude, et je vais vous en faire part ici.
  1. Le désir
    Que voulez-vous changer? Rien? Alors la probabilité d'acquérir une nouvelle habitude sera quasi nulle.
    Par contre, si vous désirez quelque chose de matériel, plus votre désir sera fort plus la probabilité augmentera rapidement.
  2. Le besoin
    Si c'est pour vous sauver d'une chirurgie, votre résolution d'acquérir une nouvelle habitude alimentaire, par exemple, sera assez stimulée.
  3. La peur
    Elle peut nous faire agir d'une façon complètement différente sans même que nous ne le réalisions parfois. La peur de mourir peut nous éveiller une force de bravoure et de courage étonnante.
  4. Le bon moment
    Une habitude se crée et se prend quand le moment est favorablement aligné sur cette habitude à prendre.
  5. L'environnement idéal
    Si vous voulez suivre un régime alimentaire dans une famille qui s'en fout et vous mange n'importe quoi devant votre face, cela sera plus difficile, le contraire sera grandement facilitant.
  6. La prise de conscience
    Quand votre conscience s'éveille suite à la réception d'un message de quelqu'un qui vous inspire, alors tout peut changer rapidement et se mettre en place avec détermination.
  7. Relever un défi
    Si je vous défie, allez-vous être à la hauteur de le relever? Si quelqu'un vous dit que vous n'êtes pas capable, n'est-ce pas un défi qu'il vous lance de lui prouver le contraire, juste pour voir sa face déconfite devant votre réussite?
  8. La fin de cycle
    Quand vous êtes tanné d'être tanné, quand vous en avez ras le pompon, quand vous vous dites: «assez, c'est assez», alors les choses peuvent changer.
  9. La décision
    Tout part de la décision et rien ne peut se faire sans elle.

jeudi 10 mars 2016

017 Journal de dépression - Veiller sur mon attitude

Depuis quelques années, je lis des articles du magazine «Success», célèbre revue américaine qui fait la promotion des différents outils pour réussir sa vie et réussir dans sa vie.
L'article dont je vais vous parler porte sur les 6 manières pour garder votre attitude élevée quand la vie essaie de vous rabaisser.
  1. Éloignez-vous quelque temps.
    Vous savez lorsqu’une journée fonctionne à merveille et que soudain les situations ne correspondent plus à ce que vous voulez ou qu'un individu vous rentre dedans sans raison apparente, que faire? Eh bien, prenez du recul, de la distance quelque temps, allez prendre une marche, une douche, etc. Histoire de vous recentrer sur la qualité de l'attitude que vous voulez vivre.
  2. Gardez vos yeux rivés sur votre but.
    Un des plus gros problèmes est de perdre de vue ce pour quoi nous faisons les choses quand une situation ou une personne  tente de nous faire dévier des véritables raisons de nos actions. Il faut avoir la sagesse de revenir à l'essentiel, à l'essence de ce pour quoi on se lève le matin.
  3. Focusez sur les solutions et non sur les problèmes.
    Nous perdons un temps fou et notre énergie à gratter le bobo au lieu de le soigner. Dans sa créativité, la vie nous offre des occasions multiples avec lesquelles nous devons apprendre à danser. Soyons créatifs dans la recherche de solutions multiples à un problème unique et décuplons ainsi notre expérience pour qu'elle devienne une source de joie enrichissante.
  4. Ayez des stimuli positifs.
    L'esprit tend à se construire de lui-même, alors rechercher des stimuli positifs quand survient une embûche ou un défi devient un excellent moyen d'aligner notre gyroscope interne sur la bonne attitude victorieuse à développer. Parlez à un ami encourageant, lisez une page d'un livre qui vous fait du bien, chantez votre morceau préféré, dansez, bougez, changez-vous les idées.
  5. Dites-vous les bonnes choses.
    Prenez du temps pour vous réaligner sur ce que fait du sens pour vous. Réviser la liste de vos bons coups depuis votre naissance, cela devrait vous occuper positivement pour quelque temps et dissiper les frustrations insignifiantes du moment.
  6. Rappelez-vous que les circonstances ne durent jamais.
    Qu'elles soient bonnes ou mauvaises, les situations ne durent jamais et elles seront remplacées par une autre avec laquelle vous devrez apprendre à composer, et ainsi de suite. Donc, il est inutile de s'accrocher à quelque chose de merveilleux qui se terminera tôt ou tard, il faut en jouir certes et en exprimer notre reconnaissance le temps que ça passe, mais tout passe. De même, il est superflu de s'en faire outre mesure pour les situations désagréables qui elles aussi finiront d'elles-mêmes.  
J'ai vécu 2 jours affreux où rien ne fonctionnait comme j'aurais aimé qui m'ont permis de valider et de mettre en pratique ces quelques conseils. Magie de la synchronicité encore une fois!
Rappelez-vous: «c'est votre attitude dans l'adversité qui mesure la distance qui vous sépare de votre but.» Plus votre attitude est pourrie, plus la distance est grande. Plus votre attitude est juste, plus vous vous en rapprochez.

lundi 7 mars 2016

016 Journal de dépression - Je me reconnecte

Une des plus grandes richesses de l'être humain est le pouvoir de se reconnecter avec son être supérieur. Beaucoup de méthodes existent pour nous montrer le chemin, certaines meilleures que d'autres. Parmi celle-ci, le silence et l'écoute de sa voix intérieure, de son intuition qui murmure et ne crie jamais, mais qui s'exprime toujours à nous quand on daigne lui porter notre attention.
Ça prend du temps pour ressentir de plus en plus souvent notre intuition qui nous avertit de ce qui est bon pour nous et c'est lorsque nous en faisons fi que les problèmes se pointent et que les erreurs se manifestent.
Le processus de création est directement connecté sur la source de notre être qui sait. J'ai soudain ce que je crois être une bonne idée, je prends quelques instants de silence et d'écoute de ma voix intérieure qui valide ou non cette idée. Si elle est bonne, alors je fonce avec confiance et résolution; si elle ne l'est pas, alors je la laisse partir doucement et j'oriente mes pensées sur une autre idée.
Tout ce processus ne prend que quelques minutes, mais il peut changer dramatiquement le cours de mon existence. Parfois, quand je m'entête sur une idée séduisante, mais complètement néfaste, j'en paie invariablement le prix d'une déception amère quelque part.
En définitive, il faut apprendre à faire silence pour entendre.

lundi 22 février 2016

015 Journal de dépression - L'univers conspirateur

J'ai une croyance qui m'habite depuis longtemps, à savoir que l'univers est conspirateur.
Nous avons parfois la paresse de ne pas chercher le sens premier d'un mot et lui attribuons à tort une connotation qui est bien loin de sa réalité première.
Par exemple, si je vous parle de conspiration quelle image vous vient à l'esprit?
  • Celle d'un complot pour renverser un gouvernement en place?
  • Celle de quelques personnes qui se mettent d'accord pour atteindre un objectif quelconque?
  • Si vous avez choisi la deuxième image, vous êtes dans le vrai.
Donc l'univers complote et se met d'accord pour vous faire obtenir ce que vous lui demandez. Intéressant, non?
Sachant cela, il est impératif que vous faisiez attention à tout ce que vous demander, car l'univers fera tout en sont possible pour vous l'obtenir.
Nous entendons parfois des aberrations langagières du genre:
  • "Je donnerais mon bras pour que mon fils guérisse" est-ce vraiment ce que vous demandez à l'univers?
  • "Je meurs d'amour pour lui" est-ce ce que vous voulez recevoir de l'univers?
Les mots qui sont des ordres directs donnés à l'univers doivent être choisis avec précaution.
J'ai une solution pour corriger promptement la situation lorsque je m’apercevais que ma demande à l'univers était inadéquate, j'utilisais une phrase d'annulation du genre que je répétais jusqu'à ce que la pensée disparaisse:
  • «Je cancelle et j'annule cette pensée immédiatement.»
La vigilance de nos paroles et de nos demandes accélérera le processus créateur dans la direction souhaitée. 

vendredi 19 février 2016

014 Journal de dépression - de l'invisible au visible

Il est écrit dans le livre d'Anthony Robbins «Progresser à pas de géant» un texte qui fait toujours du bien à lire et à mettre en action.
«Comment transformer l'invisible en visible? LA première étape est de définir votre rêve avec précision; la seule limite à ce que vous pouvez réaliser est votre capacité de définir précisément ce que vous désirez. Commencez dès maintenant à cristalliser vos rêves et, au cours des prochaines journées, établissez un plan qui vous permettra de les concrétiser.»
N'est-ce pas merveilleux d'avoir une recette pour transformer nos rêves en réalité? Certains diront c'est trop simple pour être vrai, alors je vous défie de me prouver le contraire. Les gens se cherchent des excuses comme alibis pour ne pas passer à l'action et pour justifier leur inaction.
Prenons un exemple: je désire manger une pomme et je n'ai pas de pommes chez moi. Plusieurs solutions s'offrent à moi, je peux dresser une liste de solutions cela s'appelle un plan. Que puis-je faire pour manger une pomme?
  • Aller au magasin d'alimentation pour en acheter une.
  • Demander à mon voisin s'il peut me donner une pomme.
  • En faire livrer une par le cultivateur du quartier.
  • Décider de manger un autre fruit en attendant.
  • Boire du jus de pomme.
  • Etc.
Comme vous voyez, les solutions sont multiples, plutôt simple comme méthode. La vie est simple c'est parfois nous qui la compliquons.
Pour un rêve plus important, c'est le même processus. Il s'agit juste d'ouvrir notre esprit et de laisser notre créativité nous apporter une multitude de possibilités, même au-delà de ce que nous envisagions au début de cette aventure. D'ailleurs, ouvrir son esprit n'est pas synonyme de fracture du crâne comme disait une amie.
J'ajouterais qu'après avoir énuméré différentes solutions pour concrétiser un rêve, l'étape suivante est de les prioriser, les mettre en ordre et l'ultime étape est de passer à l'action pour accomplir la première étape, ou à tout le moins pour enclencher le processus de réalisation.

jeudi 18 février 2016

013 Journal de dépression - 5 bonnes habitudes

Je vous parlais d'établir une routine dans votre journée pour être plus efficace par rapport à ce que vous voulez faire. Dans cette routine, il y a 5 bonnes habitudes que vous devriez considérer.
  1. Nettoyer votre espace
    Avant de commencer votre journée, prenez soin de nettoyer votre espace de travail pour éliminer toute distraction inutile qui gruge votre énergie mentale à vous en rendre improductif. Un espace propre calme le mental et réduit le stress, deux facteurs positifs pour mieux créer et réaliser des projets.
  2. Prévenir les distractions physiques
    Êtes-vous dans un endroit libre de distractions? Loin du bruit, loin des animaux de compagnie qui sont bien gentils, mais bien distrayants aussi. Dans une période de travail, soyez dans une pièce à l'abri des distractions. Ayez une musique agréable qui convient à votre travail pas qui vous en éloigne. Éteignez votre téléphone portable, principale source pour fuir votre quiétude et vous faire décrocher littéralement.
  3. Prévenir les distractions digitales
    Ah cet Internet, source de toutes informations, mais également principale excuse pour la non-productivité des humains qui se disent branchés. La calamité mensongère de la productivité est le multitâche, quel leurre! La productivité requiert de l'attention et de la concentration. Facebook, Twitter, SMS, Chat, Courriels, etc. Tous des bouffes-temps qui nous volent notre vie et nous donnant la fausse impression d'être occupé.
    Pour reprendre le contrôle du temps, délimitez le temps que vous souhaitez passer dans vos courriels, sur Facebook et vous reprendrez ainsi le contrôle de votre vie.
  4. Préparer vos outils
    Avant de vous mettre à la tâche, préparez ce dont vous allez avoir de besoin pour l'accomplir. Un verre d'eau près de votre poste de travail vous évitera l'obligation d'interrompre celui-ci, parce que vous avez soudainement soif. Ouvrez les applications qui sont nécessaires à votre travail et fermez celles qui ne le sont pas, ainsi vous gagnerez en rapidité et en efficacité. Aiguisez vos crayons avant de dessiner, cela ne coupera pas votre créativité artistique.
  5. Avoir du plaisir
    Bon je sais que le mot travail signifie élément de torture, cependant qui vous interdit d'y prendre plaisir. Pas de vous torturer les méninges ni vos collègues si vous travaillez en équipe, mais d'avoir du plaisir à faire ce que vous faites. Les gens qui vivent vieux sont ceux qui aiment ce qu'ils font. Cela amène une question fondamentale: si vous n'aimez pas ce que vous faites, pourquoi le faites-vous? Je suis convaincu que vous sentez le plaisir que je prends à vous écrire ces textes. Bien du plaisir!

mercredi 17 février 2016

012 Journal de dépression - Passer l'aspirateur

Pour être en harmonie, nous sommes tous d'accord que nous devrions vivre dans la propreté or, nous ne sommes pas qu'un corps physique, mais un tout qui revêt plusieurs facettes: spirituelles, mentales, émotionnelles, énergétiques et physique.
Avez-vous pensé à faire le ménage dans toutes ces dimensions de votre être? Vous ne savez sans doute pas comment faire, alors je vous propose une méthode simple qui le fera merveilleusement bien pour vous.
Il s'agit de passer l'aspirateur. Voici comment faire:
  1. Allongez-vous sur un lit avec des vêtements souples et légers.
  2. Étirez-vous et entrez dans un état de détente profonde en contrôlant votre respiration.
  3. Faites descendre progressivement sur vous un immense aspirateur qui a la forme d'une hotte de restaurant couvrant l'entièreté de votre corps.
  4. Allumez cet aspirateur en laissant aller toutes les particules qui ne vous appartiennent pas et dont vous voulez vous départir.
  5. Au bout d'un moment, vous allez ressentir de la chaleur ou du froid selon le cas ce qui vous indiquera que le nettoyage se fait.
  6. Laissez le nettoyage se faire aussi longtemps que nécessaire. Habituellement la première fois cela peut prendre un peu plus de temps, les fois suivantes cela se fera plus rapidement.
  7. Fermez l'aspirateur et retournez-le dans l'univers en lui disant merci pour son nettoyage.
  8. Répétez cet exercice au besoin.
Si vous avez la sensation que des énergies, du stress ou de l'angoisse vous envahissent sans que vous sachiez pourquoi, utilisez l'aspirateur et le retour au calme se fera facilement et en douceur.

mardi 16 février 2016

011 Journal de dépression - Avoir une routine

Les gens à succès ont développé une routine, pour être plus efficaces. Un système que leur permet d'avancer sans perdre de temps. Une routine qui devra être consciente sinon elle perdra de son efficacité.
J'ai élaboré un processus en 50 points que je fais quotidiennement dans laquelle se trouve une routine préparatoire (de mon lever à mon arrivée au bureau), une routine méditative (lecture, autosuggestion, mantra, méditation, vidéo), une routine d'entraînement physique (selon un programme qui change chaque jour), une routine pour mon travail de courtier (analyse du marché, préparation, transactions, ajustements), une routine pour mon commerce en ligne (appel téléphonique, rendez-vous, suivi, commandes) et une routine de formations pour mon développement personnel (les différents MOOC auxquels je suis inscrit).
Je vous fais grâce du détail de ma routine puisque c'est personnel, mais je vous invite à établir des repères auxquels vous voudrez bien vous référer quotidiennement pour maximiser chacune de vos journées.
Quand j'ai étudié en aéronautique, ils nous mettaient en garde contre les risques de faire les choses par routine de manière inconsciente, car cela pouvait être un risque d'erreur fatale. Cependant, ils nous donnaient des listes de vérification des tâches à exécuter avec un ordre précis pour assurer le succès du vol du décollage à l'atterrissage sans danger. C'est à ce genre de liste auquel je fais référence en parlant de routine quotidienne.
Chaque jour, nous faisons tous des tâches répétitives, si nous les structurons avec conscience dans une liste d'exécution quotidienne alors nous gagnerons en efficacité et en diminution de stress inutile d'avoir oublier de faire une chose au bon moment ou de la bonne façon.

vendredi 12 février 2016

010 Journal de dépression - Vivre la zénitude

Aujourd'hui, je choisis de vivre la zénitude. Comment je fais, rien de plus simple.
J'arrête le temps pour quelques instants afin de vivre des moments de présence consciente qui mettront en éveil mes sens externes et mes sens internes.
  • Je prends une respiration profonde en conscience. Je sens l'air qui entre par mes narines et qui descend dans mes voies respiratoires jusqu'à mes poumons et je l'apprécie. Je laisse l'échange gazeux se produire dans mes poumons et j'expulse doucement l'air vicié dont je n'ai plus besoin. Le travail est accompli de manière parfaite. Merci.
  • J'élève mon regard vers un paysage, un nuage ou une image qu'il me fait du bien de contempler. Je remercie pour ce merveilleux spectacle visuel de couleurs et de formes que je peux admirer. Un délice pour mes yeux.
  • Je porte mon attention sur un son, une harmonie ou une musique qui dilate mon âme. J'écoute la voix de quelqu'un qui me parle et y détecte les nuances les plus subtiles. Un concert rempli de notes suaves pour mes oreilles. 
  • J'ouvre mon nez aux senteurs qui m'offre mille parfums raffinés. Est-ce une odeur florale ou épicée, douce ou forte? Autant de découvertes dont je peux bénéficier si je suis disponible à les ressentir. Si je vais dehors, quelles découvertes olfactives vais-je y faire? Si je fais brûler de l’encens, que sent-il? 
  • Je goûte un fruit comme si c'était la première fois de ma vie que je vis cette expérience gustative. Quelle partie de ma bouche goûte ce mets délicat? Est-ce agréable, doux, fort, acide, amer, sucré, salé? Je découvre les richesses de ma bouche.
Voilà quelques façons par lesquelles je peux vivre la zénitude. Vous pouvez en trouver bien d'autres. Faites-vous le plaisir de les découvrir.