mercredi 31 mars 2010

Ce qui est important!

Bonjour à vous,

Hier, c'était mon 52e anniversaire de naissance, et il me passa la réflexion suivante :
« L'important ce n'est pas d'ajouter des années à sa vie, mais plutôt de la vie à ses années! »

Comment comprendre cette différence significative? En prenant le temps de saisir les différentes facettes qui la composent. Il s'agit de l'intensité du moment présent. C'est le degré de plus qui fait bouillir l'eau chaude en vapeur. C'est le grain de folie sans la démesure qui fait que la vie est remplie de moments uniques. Une vie pleine se comble d'elle-même sans artifices ni succédanés d'aucunes sortes.

Ça me rappelle une phrase qu'un grand ami me répétait sans cesse: « Quand tu as bien aimé dans ta journée, tu dors bien, fatigué d'un repos bien mérité. » Combien de gens se couchent avec cette satisfaction d'avoir eu une journée comblée et pleinement remplie? La majorité des gens que nous connaissons se couchent avec le sentiment d'avoir perdu une journée de plus et espèrent en avoir encore quelques-unes de plus pour racheter le temps perdu. Quel gâchis!

Vivre intensément chaque seconde de notre existence comme si c'était la dernière. Voilà, ce qu'est vivre, non? Se donner à 100 % et non de vivoter à demi-éveillé avec le sentiment d'avoir manquer le bateau.

On dit des gens qui vivent heureux qu'ils se donnent à 100 % dans ce qui les passionne le plus. Alors, j'ai quelques questions pour vous :
  1. Qu'est-ce qui vous passionne le plus?
  2. Est-ce que vous agissez pour réaliser ce qui vous fait vibrer ou bien vous contentez-vous seulement d'en parler au conditionnel?
  3. Qu'avez-vous fait aujourd'hui pour vous rapprocher de la réalisation de votre but ultime?
  4. Qu'avez-vous osé faire pour être fier de vous aujourd'hui?
  5. Avez-vous le sentiment que vous avez vécu pleinement votre journée aujourd'hui?
Trop de fois, nous nous contentons des miettes de la vie et nous en chialons notre insatisfaction à qui veut bien l'entendre relativement à notre inertie, notre paresse, notre manque de courage.

Réveillez-vous! Ce n'est pas seulement le titre d'une revue des Témoins de Jéhovah! C'est un concept de reprise de possession de votre pouvoir de créer, car vous êtes tous des créateurs. Vous avez le pouvoir de créer votre vie avec les dimensions que vous voulez bien y retrouver dans toutes les facettes de la vie et elles sont infinies.

Que ce jour soit le plus important de votre vie afin que vous soyez une différence significative à la face du monde et surtout, à vos propres yeux!

Bonne journée,

Sylvain

samedi 27 mars 2010

Le corps mental et ses effets

Bonjour à vous,
Avoir une idée devrait produire la même réaction que le fait de s'asseoir sur une épingle : cela devrait nous faire sursauter et nous pousser à faire quelque chose. (Linda Duguay) Qu'en pensez-vous?
Tout est là dans la pensée. L'art de former des idées, de concevoir des notions, de réfléchir, de cogiter des opinions, de supputer, de prendre en considération, de méditer, de raisonner, de songer, etc.

Toutes ces possibilités se retrouvent en une seule faculté celle de penser. Penser à quoi et penser comment? Penser pourquoi et penser pour qui? Toutes ces questions se rejoignent un jour ou l'autre entre nos deux oreilles.

Penser à quoi?
Aux choses qui ont du sens pour nous.
Aux projets qui nous importent, que nous voulons réaliser.
Aux façons dont nous voulons vivre les événements.
Aux gens qui sont importants pour nous.
Aux gestes que nous désirons poser pour faire une différence signifiante dans la vie des autres et dans la nôtre.

Penser comment?
De la seule manière dont nous voulons que les événements se produisent. La loi de l'attraction, vous connaissez? Nous attirons invariablement dans nos vies ce à quoi nous pensons à longueur de journée, tel était le secret le plus étrange d’Earl Nightingale. Donc, si je veux produire un résultat, je me dois d'y penser fréquemment et de la bonne façon. Il y a deux clés pour que cela arrive tel que défini dans le magnifique livre « Équivalence mentale » d'Emmet Fox qui sont la clarté et l'intérêt.

La clarté se définit selon 4 axes fort intéressants :
  1. La luminosité, le côté clair des choses, on parle ici de nitescence, de splendeur.
  2. La transparence, la netteté, ou encore la limpidité de la vision.
  3. L'évidente compréhension des choses de la vie.
  4. Le bagage de connaissances, la culture, l'érudition, le savoir sous différentes formes.
L'intérêt, c'est essentiellement l'attention, l'application et la concentration que l'on porte à une chose désirée ou à une situation souhaitée. C'est le désir, la soif de connaître qui donne le goût d'apprendre. C'est l'affinité, l'attirance, l'affection envers quelque chose ou quelqu'un qui en suscite l'intérêt. C'est le besoin de solution, la nécessité qui stimule la recherche et l'invention.

Nous pouvons y trouver dans toutes ces différentes facettes, des pistes pour comprendre la nécessité et la puissance de la complémentarité de la clarté et de l'intérêt. Beaucoup de gens bien intentionnés obtiennent peu de résultats dans leurs demandes, car ils oublient souvent une des deux clés ou pire, les deux.

Prenons l'exemple de nos maîtres, les enfants, quand ils veulent une bicyclette. En parlent-ils seulement une fois, sans intérêt et sans précision? Assurément non! Ils savent exactement la marque, le modèle, la couleur, la description, la forme des roues, du siège, des poignées, de tout. Ils en parlent constamment, ils en sont harassants et ils reviennent à la charge jusqu'à son obtention. Ils en mangent, ils en rêvent, ils en vivent intensément sans arrêt. Et quand, de guerre lasse, le père capitule, ils l'obtiennent finalement. C'est ça de la ténacité.

« Il vous sera fait selon votre croyance » disait un grand livre. Je rajouterais selon votre conviction.

Attention! Quand il y a conflit entre le mental et le sentimental, il est à peu près certain que la demande s'annule par manque d'harmonie. Par exemple, vous êtes perdu en forêt, vous avez froid et voulez allumer un feu avant la tombée de la nuit. Par chance, personne prudente que vous êtes, vous avez une loupe avec vous. Vous sortez la loupe et tentez de faire prendre en feu quelques brindilles or avant de commencer ce processus, vous négligez quelques règles de base comme :
  • Nettoyer votre loupe pour plus de clarté.
  • Rassembler des branches et des feuilles mortes à un endroit précis et sécuritaire.
  • Aligner la loupe de façon adéquate pour concentrer les rayons solaires (l'intérêt)
  • Immobiliser la loupe jusqu'à l'obtention de la flamme sur les feuilles (la ténacité)
Penser pourquoi?
Est-ce que vous sous-estimez votre potentiel? Êtes-vous frustré de ce que la vie vous donne ou pas? Vous sentez-vous dépassé par la situation parfois? Croyez-vous que la vie est injuste? Avez-vous le sentiment que vous faites du sur place? Aimeriez-vous changer quelque chose dans votre vie?

Voilà autant de raison d'utiliser votre pouvoir de penser. La pensée crée! Tout le processus créateur est entre vos deux oreilles. Mais la question est : l'utilisez-vous à bon escient?

Le plus grand pouvoir de l'être humain est sa capacité de choisir. Nous sommes libres de faire des choix, d'exercer notre libre arbitre pour décider de notre vie et pourtant, nous sommes des sous-développés en ce domaine. Chialant ici et là sur tout et sur rien alors que nous avons la possibilité de changer les choses par notre pensée mise en action.

La pensée est comme un parachute : elle fonctionne bien mieux et est bien plus utile lorsqu'elle est ouverte.

Penser pour qui?
Ça dépend si vous voulez du succès ou des frustrations additionnelles. Pour ceux qui désirent le succès alors, je vous dirais : pensez pour vous, pensez à vous améliorer et laissez faire les autres. Laissez-les penser pour eux et pour leur vie. Penser pour les autres est le plus sûr moyen d'être frustré et déçu avec la pensée puante que c'est la faute des autres.

Je consacrerai un temps si bien rempli à m'améliorer moi-même que je n'aurai pas le temps de critiquer les autres, ni de penser pour eux.

Je comprends que la mère de famille doit parfois et souvent penser pour le bien de ses enfants quand ils sont en bas âge, mais vient le temps où ils peuvent commencer à penser par eux-mêmes. Quand une personne me dit : « J'ai tout fait pour lui, pour elle » ce que j'entends c'est : « J'étouffais pour lui, pour elle! »

Bonne pensée,

Sylvain

lundi 1 mars 2010

Si seulement c'était aussi simple!

Bonjour à vous,

Il y a quelques jours, j'ai écrit sur Facebook :

La vie est telle que nous la concevons, belle ou laide selon notre regard. Alors, changer sa vision, c'est changer sa vie. :)

Et un de mes contacts Florence Marchal a répondu ce commentaire : si seulement c'était aussi simple!

Ce commentaire m'a surpris un peu au début, mais après réflexion, il est très riche en enseignements, et ce, à plusieurs niveaux. Je traiterai quelques enseignements qui en découlent, mais ce n'est point un jugement de ce que Florence vit ou comment elle devrait vivre tel élément de sa vie, car je ne la connais pas et si je la connaissais je ne la jugerais pas de toute façon.

  1. Premier constat : la vieille habitude humaine de se battre pour que les choses arrivent comme on le désire. L'esprit guerrier en nous qui nous pousse à lutter pour justifier la gloire du combat et l'honneur du vainqueur. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Sans penser qu'il y a peut-être une autre façon de parvenir au but visé.
  2. Second constat : c'est l'attitude qu'il faut absolument se battre pour obtenir des choses dans la vie. Il faut travailler à la sueur de son front, il faut souffrir pour mériter ce que l'on veut. Tu enfanteras dans la douleur. Et s'il y avait une autre manière d'y arriver.
  3. Troisième constat : celui du monde à l'envers, plus on prend de l'expérience dans la vie plus elle devrait être facile et simple et non compliquée et ardue comme au début de tout apprentissage. Apprendre à marcher est-il plus difficile au début ou après quelques années de pratique?
  4. Quatrième constat : le mélange des genres, on confond parfois la simplicité et la facilité. Il est simple de changer ses pensées pour le mieux, mais pas facile de le faire avec régularité, du moins au début. Intervient alors la loi de l'habitude qui nécessite une discipline de fer pour des résultats d'acier. Il faut donner du temps au temps pour que les choses changent. Le seul effort soutenu que l'on devrait avoir est sur soi-même.
  5. Cinquième constat : nos convictions, fruits de notre éducation, nous portent à douter que la simplicité soit là pour nous. Quand nous avons vu nos parents et nos proches peiner pour atteindre leur victoire alors, on croit mordicus qu'ils ont raison.
  6. Sixième constat : On se rappelle toujours plus des défaites amères que des victoires éclatantes de notre vie. Quand on nourrit un aspect négatif de notre vie, on construit nécessairement la difficulté qui vient avec. À contrario, les bons coups de notre vie érigent notre confiance en soi et la facilité avec laquelle il nous est permis de bâtir nos rêves les plus grandioses avec le moins d'effort, chemin faisant.
  7. Septième constat : l'oubli du mot efficience qui se définit comme un principe de travail et de production qui consiste à accomplir le plus possible, dans le plus court temps possible, avec le moins d'effort possible, le mieux possible et le meilleur marché possible.
De tout cela, on peut en déduire que tout est là et qu'il s'agit d'en prendre conscience. Ouvrir sa conscience ce n'est pas une fracture du crâne, mais un processus libérateur.

Sylvain