vendredi 23 mars 2012

Être responsable

Bonjour à vous,

Je suis bien tanné des politiciens qui refilent toujours la responsabilité de leurs problèmes sur les gouvernements précédents, à croire que c'est jamais eux les responsables de la situation actuelle des choses.

Quand ils font ou croient faire un bon coup c'est toujours grâce à eux, quand ça va mal c'est toujours la fautes de leurs prédécesseurs. Quelle lâcheté!

Vous voulez que les citoyens cesse de voir avec ironie et cynisme vos politiciens alors prenez vos responsabilités.

La plus grande marque d'un individu de quelque allégeance qu'il soit est sa capacité de se tenir debout et de dire je suis responsable de ce dossier et je vais m'en occuper. Pas c'est la faute de lui ou d'elle, d'eux.

Je suis écœuré d'une ministre qui n'écoute pas plus les gens découlant de sa responsabilité ministérielle et qui fait comme son illustre chef qui lui non plus n'écoute personne, hormis les amis du parti et les Paul Desmarais de ce monde.

C'est le grand problème avec la majorité parlementaire où le gouvernement devient sourd et aveugle quant aux besoins et n'écoute que ceux qui coïncident avec leurs intérêts personnels. Les autres qu'ils sèchent. Quand la population ne peut plus se faire entendre, elle parle plus fort et descend dans la rue.

Quand ça prend 2 ans avant que 70% de la population soient entendu et qu'enfin un commission d'enquête sur la construction et sur le financement des partis soit mise en place, c'est que la surdité partielle des gouvernants les rend peut-être inaptes à gouverner.

Les gens faibles même en politique se ponce-pilatisent de toutes leurs responsabilités jusqu'à ce que la population les leur rappelle.

J'ai hâte de voir les libéraux assumer leurs responsabilités et cesser de pelleter dans le passé pour tenter de justifier leur inertie actuelle. Mais je rêve, je ne verrai sans doute jamais cela.

Madame Line Beauchamp, Si ça fait tant d'année que les frais de scolarité ont été gelés, qu'avez-vous fait depuis 2003 pour régler la situation???

Quand le problème est présent au cours du mandat qui vous incombe, ce problème est vôtre et il devient votre problème par celui du passé, alors cessez de nous écœurer et faites votre travail.

jeudi 22 mars 2012

L'art de faire des choix

Bonjour à vous,

Tous les jours, nous sommes confrontés à la tâche de faire des choix, des choix faciles, des choix difficiles, des choix déchirants, mais tous ces choix sont en bout de compte pour le mieux, du moins c'est ce qu'ils devraient être.

Faire un choix, c'est assumer les conséquences qui en découlent. Par exemple, quitter la CSST et revenir à la santé, c'est accepter de ne plus recevoir une rente d'invalidité.

Autre exemple, mal manger aujourd'hui, c'est accepter la détérioration de notre organisme à long terme. Les kilos en trop sont là par choix. Comprenons-nous bien personne ne peut nous forcer à manger comme nous le faisons quotidiennement.

Les gens ayant une volonté faible se trouvent toujours des excuses, c'est parce que ceci, c'est parce que cela et parce que... pourtant, le véritable responsable de toutes vos décisions et de toutes les conséquences qui en découlent est assis sur votre chaise présentement. Et j'oserais ajouter personne d'autre.

La plus grande libération de l'être humain est de se prendre en main et d'assumer une bonne fois pour toutes la pleine et entière responsabilité de sa vie.

Tu es peu instruit, vas suivre des cours! Tu ne sais pas bien écrire, achètes-toi une grammaire et lis-la! Tu es gêné, suis des cours de croissance personnelle! Tu t'ennuies, fais du bénévolat quelque part! Tu veux briser la solitude, te faire des amis, prends le téléphone, écris une lettre, sors de chez toi, bouges!

À tout problème, il y a une solution. Cette solution passe par une réflexion suivie d'une décision suivie d'une action.

Parfois pour prendre une décision importante, ça prend du courage. Celui d'oser se dire et le dire. Quand tu n'es plus heureux dans une situation, ça prend du courage de poser les gestes pour la changer.

Il faut savoir s'aimer assez pour agir selon nos convictions profondes, même si cela à des conséquences pour d'autres qui doivent composer avec cette décision qui est nôtre.

La décision selon son étymologie signifie l'art de trancher.

Ce matin, j'ai posé un geste difficile que je devais faire pour mon bien. C'est la seule raison valable de poser un geste, pour notre bien. Si une autre raison justifiait notre décision elle serait alors mauvaise en soi, puisque seul une raison qui va dans le sens du mieux-être est acceptable à mes yeux.

Si quelqu'un prend une décision pour nuire à autrui, alors c'est une mauvaise décision, car elle se base sur une mauvaise intention, celle de faire du tort à autrui.

Une façon simple et efficace de savoir si on a pris la bonne décision, c'est de se sentir mieux après l'avoir prise.

La vie est trop courte et trop précieuse pour niaiser avec une situation qui n'apporte que des stress inutiles et qui nous interpelle à agir pour notre bien.

Il y a aussi des causes qui méritent que l'on se batte pour elles, qui en valent l'effort, mais certes pas au détriment de notre équilibre ou de notre santé. Voilà un autre point de référence dans la prise de décision à envisager.

lundi 5 mars 2012

De choses et d'autres

Bonjour à vous,

Au menu aujourd'hui, j'ai le goût de vous écrire sur la semaine de relâche, les accommodements raisonnables, la rectitude politique et la souveraineté.

La semaine de relâche
Le sens du mot "relâche" sous-entend le mot "reprise" au retour. Belle expression à méditer avec le concept du lâcher-prise.

Je suis travailleur autonome alors je ne connais pas cela une semaine de relâche. J'ai toujours des projets dans la tête, des échéances à respecter, des démarches à effectuer. Je ne m'en plains pas, j'adore ce que je fais. Avoir la liberté de décider entièrement de ma vie est un privilège que plein de gens aimeraient avoir. Il y a aussi les revers qui exigent de la discipline, de la rigueur et un sens du devoir qui feraient peur à plus d'un.

En fait, je considère plutôt les moments quotidiens de relâche qui nous permettent de passer au travers de situations qui semblent parfois sans issues et qui au fil du temps finissent toujours par aboutir selon un plan parfait.

Chacun de nous voulons bien faire sur cette terre, mais parfois des obstacles viennent tout foutre en l'air, selon notre plan initial. Pourtant, les questions à se poser là sont : est-ce que mon plan était le meilleur? Était-ce le seul moyen de faire les choses? Ai-je fait les bons choix, pris les bonnes décisions?

Il s'agit simplement d'être juste envers soi et de se dire : 'j'ai fait de mon mieux dans les circonstances'.

Les accommodements raisonnables
Depuis quelques semaines, j'entends parler de cette expression qui commence à me donner de l'urticaire. Les accommodements semblent unidirectionnels alors, sont-ils vraiment raisonnables? Nous sommes rendus comme des prostitués qui sous prétexte de ne pas déplaire au client potentiel, nous concédons à tout ou presque.

Une terre d'accueil comme le Québec a le devoir d'initier les nouveaux arrivants et les différentes communautés à notre culture et non pas l'inverse. Si je décide d'aller vivre en Chine, qui va devoir s'adapter là-bas? Qui va devoir apprendre les coutumes locales? Qui va devoir apprendre une nouvelle langue?

Le Québec est un endroit merveilleux avec des gens magnifiques, mais parfois peu fiers de ce qu'ils sont. C'est là, sans doute, le problème. Un peuple qui a refusé à deux reprises un rendez-vous avec l'Histoire pour devenir souverain a peut-être perdu de sa fierté. Qui sait?

Le côté pernicieux de tout cela, c'est que cela fait bien l'affaire de certains fédéralistes qui se réjouissent de voir les Québécois se laisser assimiler pas les immigrants qui sous le prétexte des accommodements en profitent largement. On est rendu à censurer des chansons de Piaf parce qu'elles contiennent le mot Dieu, comme si s'était satanique.

Comment demander aux immigrants de respecter nos valeurs si nous ne les respectons pas d'abord, ne serait-ce que pour leur donner l'exemple.

De plus, quand ils arrivent à Montréal et qu'ils lisent : "Welcome To Canada", ils comprennent quoi? Que c'est en anglais que ça se passe ici. Quand ils prêtent leur serment d'allégeance devant une photo de la Reine du Commonwealth à Ottawa, là encore tout se passe en anglais.

Ce qui serait raisonnable dans les circonstances ce serait que cette immigration soit uniquement faite par le Québec, mais le fédéral sera toujours un obstacle. Il y a définitivement un gouvernement de trop.

La rectitude politique
Je regardais hier la réélection automatique de Vladimir Poutine en Russie sans grande surprise. Je me disais bien fier de ne pas vivre en Russie. Où les élections semblent arrangées d'avance, où les manœuvres frauduleuses sont monnaie courante. Quel contraste avec le Canada? Hum, pas tant que ça au fait! Les conservateurs qui tentent de se disculper de leurs magouilles en accusant les autres partis de faire de même. Pourtant devant un tribunal, cela ne tiendrait pas la route une minute. Tu ne peux pas te disculper de ta responsabilité criminelle en invoquant que les autres aussi l'on fait, tu admets simplement et naïvement que tu l'as fait toi aussi.

Un premier ministre canadien qui se dit le premier ministre de tous les Canadiens et qui agit de la sorte me fait encore plus désirer devenir souverainiste indépendant séparatiste comme vous voudrez, mais de grâce sortons de ce pays corrompu.

La corruption est à bien des niveaux, mais au moins éliminons le superflu, après on verra à nettoyer celle de plus prêt.

La souveraineté
Toute la question de se donner un pays propre, propre à nos valeurs et à nos aspirations, propre de la corruption de ceux qui sont contre nos valeurs et contre nos aspirations.

Quand j'entends Jean Charest parler contre la souveraineté, c'est drôle, je ne l'entends pas beaucoup parler des avantages d'être canadiens? Il n'est là que pour démoniser les aspirations légitimes de tout peuple qui se respecte et qui rêve d'être libre du joug de l'impérialisme canadien.

Nous avons tant de raisons de devenir un peuple libre et souverain que personne ne pourra parvenir à nous faire abdiquer cette réalité sous-jacente. Certains osent nous faire croire que la souveraineté est chose du passé, ou dépassé, or détrompez-vous l'eau qui dort est toujours en vie et bien prête à prendre sa place le moment venu.

La maturité du peuple doit-elle passer par l’écœurement pour atteindre son essor? Si oui, nous sommes chanceux d'avoir un gouvernement fédéral qui nous aide très bien en cela. C'est l'antithèse du gouvernement conservateur de Brian Mulroney des années 80.

On manifeste à tour de bras la tolérance zéro contre le harcèlement et l'intimidation dans notre société et on laisse faire à sa guise un gouvernement fédéral qui le fait sans pudeur, ni cachotterie. C'est odieux.

Le phénomène actuel dans le ROC (rest of Canada) c'est que les Anglo-canadiens commencent à en avoir souper des Québécois et qu'ils en viendront bientôt à nous expulser de leur beau Canada alors ils feront la sale job pour nous. Soyons un peu fiers et avant de se faire crisser dehors partons, non?

J'en aurais encore bien à dire, mais je vais m'arrêter là.