mercredi 26 mai 2010

Je me suis fait un joli cadeau

Bonjour à vous,

Hier soir je me suis fait un joli cadeau. J'ai donné une conférence sur le sens de l'optimisme devant une assistance des plus attentives et des plus présentes. Je me suis amusé comme un petit fou. Il y avait une telle énergie dans la salle que c'était assez facile de vivre cette belle expérience. Ça faisait quelques années que je n'avais pas fait de conférence, mais là, l'occasion était merveilleuse de reprendre cette magnifique opportunité.

Je vous donne ici l'essentiel du message que j'ai livré à cette assemblée.

Le mot « Optimiste »
Définition : l’origine du mot optimisme vient du latin optimus « meilleur » qui est le superlatif de bonus « bon ». Son sens alchimique porterait sur deux racines optos « visible » et myste « initié » donc un initié qui voit. Médicalement : personne non atteinte du syndrome de la maladie du rectus-opticus.

O comme Ouvert
Une personne qui s’intéresse aux idées et aux opinions nouvelles. Avoir l’esprit ouvert n’est pas une fracture du crâne. L’esprit ouvert fonctionne tel un parachute.

P comme Positif
Une personne qui démontre un esprit créatif et constructif, qui accorde la priorité à la réalité. La réalité est positive. La santé est positive, même un corps malade est davantage en santé. Tel est le sens de la vie.

T comme Tenace
Un être qui est fortement attaché à ses opinions, à ses idées; qui est déterminé, persévérant, volontaire à promouvoir ses idées. Tel un marathonien (coureur de fond), il saura être persistant sur ce qui est important, mais non acharné sur ce qui ne l’est pas.

I comme Impliqué
Une personne qui est engagée dans une action, dans un mouvement, dans une cause au service des autres. Tel un bénévole qui veut du bien (bene volare) aux autres et qui trouve sa gratification et sa reconnaissance dans le privilège du service rendu.

M comme Magnanime
Un être qui fait montre de générosité, de clémence, de bienveillance, de noblesse. Il manifeste sa générosité dans ses actions et sa noblesse dans son âme.

I comme Inestimable
Une personne qui pose des gestes d’une valeur rarissime telle qu’on ne saurait l’estimer. Par quelle reconnaissance, par quel dévouement reconnaître cet inestimable service? Par le don de servir son semblable dans un geste d’amour universel et inconditionnel.

S comme Sensible
Une personne qui se laisse facilement émouvoir par les beautés de la vie, qui est compatissante aux souffrances et aux joies humaines. Telle une âme vivante, elle se distingue aisément de la pierre et de la fleur. La capacité vibratoire évolue avec la sensibilité.

T comme Tolérant
Une personne qui respecte la liberté d’autrui, ses manières de penser et d’agir, ses opinions politiques et religieuses. Elle démontre l’ouverture et la largesse d’esprit nécessaire à la compréhension de la vie. Elle permet la santé du cœur grâce au lâcher-prise.

E comme Enthousiaste
Une personne qui manifeste de l’excitation joyeuse, de l'émerveillement et de la bonne humeur face à tout ce qui lui arrive. En bien comme en mal, elle a l’attitude : « ça ira de mieux en mieux », « le meilleur est à venir ». Elle se lève le matin avec en tête la phrase suivante : « quelques choses d’heureux m’arrive aujourd’hui » et elle en remercie le ciel d’avance pour ce cadeau d’une autre journée. Tel un canard sur l’eau qui semble d’un calme à toute épreuve et qui en dessous de l’eau se fait aller les pattes à toute allure.

En conclusion
La vie est un banquet. Tout nous est offert à ce grand banquet qu’est la vie, on doit simplement se servir, se lever de notre fauteuil parfois trop confortable qui nous retient et aller se servir de ce que l’on veut de la vie. Par la suite, on doit s’en servir, utiliser toutes les bonnes choses qui sont là pour nous et pour le bien des autres comme nos talents, nos capacités et nos forces pour rendre la terre meilleure après notre passage sur celle-ci. Puis on doit servir, penser à rendre témoignage aux autres du fruit de tout ce que l’on a reçu de cette vie si riche et si abondante. Le paradis se distingue de l’enfer par la serviabilité à autrui.

« Vivre l’optimisme, c’est un art de vivre pour le meilleur! »

Conférence donnée le 25 mai 2010, par Sylvain Daigle, nouveau membre du Club Optimiste de Saint-Hubert.

lundi 24 mai 2010

Vive le Québec, la suite

Bonjour à vous,

Dans mon précédent article, je ne cherchais pas à soulever la polémique, ni à éveiller le cynisme contre qui que soit. C'est ce qui semble avoir été le résultat et j'en suis le seul responsable.

Alors en tant que responsable de mes écrits, je me permets de rectifier le tir.
  • Je suis tanné de voir tout le monde se plaindre de ceci ou cela dans la société comme des enfants gâtés à qui on retire leur jouet.
  • Je suis attristé de constater que malgré les progrès de notre société, les gens sont de plus en plus cyniques envers les revers de parcours de certaines gens et ils oublient totalement le côté positif, constructif et novateur dans plusieurs domaines.
  • Je comprends qu'il faille dénoncer les irrégularités et punir les responsables de leurs actes. Mais il faut se garder de jeter le bébé avec l'eau du bain.
  • Je suis outré par le comportement quelque peu « vierge offensé » de certains journalistes qui profitent de leur tribune pour décrier tout dans une seule direction au détriment de la vérité peut-être et qui servent uniquement à mousser leur cote d'écoute ou leur lectorat.
La cause profonde est sans doute tributaire à la classe politique qui nous a habitués à cet exercice de critiquer parce que l'on a la vérité qu'au compte-goutte et le seul moyen de la faire émerger c'est de lancer n'importe quelle sonde qu'elle soit vraie ou fausse.

Si toutes les sociétés d'État devaient répondre de leur administration en publique, avec la publication de tous leurs documents alors le peuple saurait la vérité au fur et à mesure, les critiques seraient de courte durée et les redressements plus efficaces, car plus rapides. Cette culture du silence érigée en système suscite la suspicion et porte flanc à la critique.

L'entêtement des dirigeants politiques à vouloir cacher la vérité dans tous les dossiers qui sont supposément publics est aberrant. Cette attitude entretient le scepticisme et la critique sur ce que nous ne savons pas. Ces dirigeants sont responsables de ce qu'ils font ou omettent de faire, ou pire, de ce qu'ils tentent de cacher.

Je demande par cette lettre que les dirigeants qui prétendent n'avoir rien à cacher, montrent tout (cela s'appelle de la transparence); que les journalistes qui dénoncent une situation n'est fasse pas une généralisation tous azimuts (cela s'appelle de la rigueur); que les citoyens fassent la part des choses avec un peu de réserve, en ne mélangeant pas les cas isolés et les bons coups dans tous les domaines de notre société (cela s'appelle du jugement).

Nous sommes loin d'un monde parfait, mais nous sommes dans une situation privilégiée, dans un pays prospère où le progrès et la croissance sont au rendez-vous. Il est facile de dire que tout va mal dans tous les domaines et d'attiser les foules avec ce discours fallacieux. Le courage et la lucidité sont de voir que malgré des écueils ici et là, la majorité des bons coups est au rendez-vous.

La mobilisation des gens doit se faire non pas dans les rues, mais dans les isoloirs lors des élections. À ceux et celles qui ne sont pas allés voter aux dernières élections scolaires, municipales, provinciales ou fédérales, je dis : « taisez-vous ». Parlez quand c'est le temps en allant voter et par la suite exprimez vos idées et vos opinions sur le sujet. Je serais curieux de savoir combien de journalistes qui ne sont pas allés voter se permettent de critiquer ceci ou cela dans notre société.

Nous avons, du moins la majorité de ceux qui sont allés voter, choisi ces élus alors nous avons la possibilité d'en choisir d'autres si ceux-ci ne font pas notre affaire. Le meilleur choix est un gouvernement minoritaire où les élus doivent travailler ensemble et non en ignorant les autres comme c'est le cas actuellement. La majorité développe une telle attitude arrogante qui frise le mépris.

Je suis fier des grandes réalisations québécoises au fil des ans, et je suis fatigué par tant de scandales montés en épingle de façon à nous faire croire que tout va mal. C’est un leurre. Il est temps de positiver le discours des médias.

Voilà le sens profond de mon message.

dimanche 23 mai 2010

Réponse à Vive le Québec!

Bonjour à vous,

J'ai reçu ce courriel et je me suis mis à penser à son contenu et à une façon différente de lire son message qui pour certains est parole d'évangile et pour d'autres, de la cochonnerie.

Bonne Journée,

La chronique de Richard Martineau

Une époque formidable

On vit à une époque formidable, vous ne trouvez pas?

Vous payez des impôts pour financer le système d'éducation, mais vous devez payer une école privée à vos enfants, car le système d'éducation est tout croche.

Vous payez des impôts pour financer le système de santé, mais vous devez aller vous faire traiter dans une clinique privée, car le système de santé est tout croche.

AJOUTER L'INSULTE À L'INJURE

Vous payez des impôts pour former de nouveaux médecins, mais quand ces médecins obtiennent leur diplôme grâce à votre générosité, ils lèvent les feutres et déménagent dans un autre pays.

Vous payez des taxes scolaires pour financer les écoles de votre région, mais les gens qui sont censés prendre votre argent et le redonner aux institutions partent avec votre fric, jouent à la Bourse et perdent 35 millions de dollars.

Vous travaillez fort toute votre vie, vous confiez votre régime de retraite à la Caisse de dépôt et placement du Québec, le patron de la Caisse dilapide votre fric dans des placements à haut risque, mais avant que le bateau ne coule, il empoche 379 000 $ en boni, saute dans un canot de sauvetage et se trouve un emploi à Power Corporation, qui lui attribue une prime de 800 000 actions.

Et comme si ce n'était pas suffisant, le nouveau patron de la Caisse de dépôt rencontre les principaux directeurs de Québec Inc... dans les bureaux du nouvel employeur de son prédécesseur, qui a crissé la Caisse à terre!

Un chausson, avec ça?

LA MAIN DANS NOS POCHES

Le gouvernement va dépenser deux milliards de dollars pour financer un mégahôpital, mais vous devrez y aller en métro, car il n'y aura pas de places de stationnement.

Un syndicat qui ne vous viendra jamais en aide si vous perdez votre job vous demande de quitter votre job pour lui venir en aide. Si vous dites que ce n'est pas très logique, il vous harcèlera et criera à qui veut l'entendre que vous manquez de solidarité.

L'État prend votre argent pour rénover un casino qui prendra votre argent pour le redonner à l'État qui augmentera la TVQ afin de prendre votre argent pour acheter une loge au Centre Bell, histoire d'améliorer les relations d'affaires de la SAQ et d'Hydro-Québec et ainsi leur permettre de prendre encore plus d'argent dans vos poches.

Les municipalités prennent de l'argent dans vos poches pour placer des policiers dans des pièges à contraventions afin qu'ils puissent prendre plus d'argent dans vos poches.

BIENVENUE AU QUÉBEC

L'État prend de l'argent dans vos poches pour financer des programmes contre le surendettement, puis s'endette.

L'État prend de l'argent dans vos poches pour financer des campagnes de bonne alimentation, puis finance une agriculture qui vous rend malade.

Un conseil : vous avez des amis étrangers qui n'ont jamais vu le Québec? Invitez-les cette semaine.

Ils verront le Québec dans toute sa splendeur, dans toute sa magnificence.

Des contribuables pressés comme des citrons, un État qui gaspille des milliards de dollars dans des projets insensés, un système syndical qui se croit encore dans les années 70 et des gestionnaires qui jouent à la roulette avec l'argent des autres.

Quinze ans après sa publication, le titre du pamphlet d'Hélène Jutras est toujours pertinent : Le Québec me tue.

Bonne journée quand même ....
Le premier commentaire à faire est que nous sommes choyés au Québec et que nous sommes une jolie bande de chialeux. Nous avons la critique facile et une appréciation très anémique, voire absente, dans certains cas. Il s'agirait de comparer avec le reste de la planète pour se rendre vite compte de notre étroitesse d'esprit et de notre ingratitude.

Nous avons la chance de payer des impôts parce que nous gagnons de l'argent. Je n'ai pas fait de statistiques, mais je peux affirmer que plus de la moitié des humains de la planète n'ont même pas ce privilège de gagner de l'argent avec un travail.

Nous avons un système d'éducation, ce qui n'est pas le cas dans tous les coins du monde. De plus, il est un des plus accessibles au monde. Sortez un peu, allez dans d'autres pays et vous comprendrez notre richesse en éducation. Des gens de partout dans le monde viennent étudier au Québec, ça ne doit pas être si tout croche que ça après tout!

Nous avons un système de santé, alors que bien des pays n'en ont pas un qui arrive à la cheville du nôtre. Nous avons assez de ressources financières pour décider d'aller dans des cliniques privées si nous le désirons parce que nous en avons la possibilité, ce qui est encore un privilège.

Nous formons des médecins certains nous quittent et certains restent. D'autres reviennent pour continuer leur profession ici, remplis du bagage qu'ils ont acquis dans leur pratique à l'étranger, nous accueillons aussi des médecins déjà formés dans d'autres coins du monde et qui viennent enrichir notre collectivité.

La majorité des administrations publiques scolaires gère les budgets avec une probité et une efficacité exemplaire. Un cas ne fait pas une généralité.

L'appât du gain a mené la Caisse de dépôt et placement du Québec dans le trouble. Sans trouver cela génial, j'ose croire que des gens compétents verront à corriger le tout de la meilleure façon possible. Que des réunions se tiennent ici ou là, est-ce le lieu qui importe ou le but de cette rencontre?

Une excellente idée que celle de se rendre uniquement en métro au nouveau mégahôpital depuis qu'on réclame un virage vert enfin une bonne nouvelle. La pollution faut bien s'en occuper un jour, sinon il faudra construire encore plus d'hôpitaux.

L'État québécois doit se financer alors quoi de plus normal et légitime qu'il utilise cet argent et le fasse fructifier au mieux? Il est aussi bien raisonnable selon moi que l'État fasse rouler l'économie au lieu de la thésauriser.

Si tout le monde respectait les articles du Code de sécurité routière alors, les contraventions seraient désuètes. Pourquoi reprocher aux policiers d'appliquer la loi, ne sont-ils pas là pour cela?
Si je commets un excès de vitesse, à qui la faute? Si je reçois une contravention dans une zone où je dépasse la limite permise? Je suis responsable de mes actes. La maturité d'un individu vient avec la responsabilisation de ses actes. La maturité collective va dans le même sens.

Nous voulons une société où il fait bon vivre avec tous les services gratuits et avec tout le superflu en prime. Mais il faut se réveiller tout dans la vie a un prix. Nous sommes très choyés, gâtés même si l'on se compare à d'autres dans le monde, mais la responsabilisation est maintenant au rendez-vous.

Je suis pour que l'on dénonce les abus de toutes sortes, mais pas que les cas isolés deviennent des généralités mur-à-mur sans discernement. C'est un sophisme que d'agir de la sorte. Je suis pour la conscience des choses ce qui exige de la nuance et de la tolérance. Ce n'est pas en chialant contre que l'on fait pour. Dénoncer pour dénoncer est stérile!

Je suis bien d'accord avec Richard Martineau quand il dit : « On vit dans une époque formidable! »

Vive le Québec!

jeudi 20 mai 2010

Un 30e anniversaire

Bonjour à vous,

Où étiez-vous, il y a trente ans à pareille date? Que faisiez-vous ce 20 mai 1980? Je me souviens que ce fut pour moi une journée bien remplie d'action et d'émotion.

La question référendaire était la suivante :

« Le gouvernement du Québec a fait connaître sa proposition d'en arriver, avec le reste du Canada, à une nouvelle entente fondée sur le principe de l’égalité des peuples; cette entente permettrait au Québec d'acquérir le pouvoir exclusif de faire ses lois, de percevoir ses impôts et d'établir ses relations extérieures, ce qui est la souveraineté, et, en même temps, de maintenir avec le Canada une association économique comportant l'utilisation de la même monnaie; aucun changement de statut politique résultant de ces négociations ne sera réalisé sans l'accord de la population lors d'un autre référendum; en conséquence, accordez-vous au gouvernement du Québec le mandat de négocier l'entente proposée entre le Québec et le Canada? »

Je m'amuse à penser ce que cela aurait pu changer dans la donne géopolitique du Québec si ce référendum était passé majoritairement. Tous les intervenants étaient sans doute de bonne foi dans chacun des camps. Les oui y croyaient fermement et les non s'y opposaient vigoureusement.

J'avais passé la journée à travailler comme scrutateur et après le dépouillement des bulletins de vote, je me suis précipité chez des amis pour vivre la défaite référendaire avec beaucoup de déception, mais de résignation face au verdict démocratique qui s'était enfin exprimé.

C'était la première fois que les Québécois étaient appelés à se prononcer sur une question aussi importante et ils n'en avaient pas l'habitude donc la crainte pouvait avoir motivé une bonne partie des votants à dire non au changement.

Trente ans plus tard où en sommes-nous rendus? Je vous en laisse juge.

Au plaisir de lire vos commentaires,


mardi 18 mai 2010

Ho'oponopono

Bonsoir à vous,

Non, mon clavier ne fonctionne pas mal, c'est de l'hawaïen, vous allez découvrir à moins que vous le sachiez déjà ce que signifie Ho'oponopono. C'est une expression qui veut dire rendre droit, rectifier, corriger.

Je viens de découvrir cette expression par la réception du courriel d'un ami. C'est une expression riche de sens qu'il serait trop long de développer ici, alors je vous donne le lien d'un site magnifique qui en parle abondamment. Prenez quelques précieuses minutes pour vous y baigner et vous en serez ravi pour le reste de votre vie.

Sur ce site vous retrouverez, un diaporama, une vidéo et des textes téléchargeables sur Ho'oponopono.

Au plaisir de lire vos commentaires,

lundi 17 mai 2010

Le droit à la vie

Bonjour à vous,

Je suis en pleine réflexion sur le droit de la vie et sur le sens à y donner. Pro-vie, Pro-choix, Provigo, etc. Je me demande, à entendre les propos du Cardinal Ouellet, si l'Église catholique a encore besoin de mon adhésion! Depuis quelque temps, je regarde contemplatif et j'écoute religieusement (pardonnez ce jeu de mots plus fort que moi) les inepties et les aberrations qui sont véhiculées par la bouche de certains hauts dirigeants de l'Église avec le résultat que je me sens de plus en plus déconnecté.

Je considère sérieusement l'apostasie comme moyen de signifier officiellement mon désaccord avec ces doctrines vétustes et désuètes.

Est-ce par un manque de foi? Absolument pas! Je crois à un Dieu unique qui est bien au-dessus des âneries de toutes églises confondues. Je crois en Dieu, mais de moins en moins aux véhicules archaïques qui tentent de nous faire accroire que la contraception est un crime, que l'avortement en cas de viol est un crime, que l'homosexualité est un crime, que les guerres de religion étaient nécessaires, que les femmes ne devaient pas empêcher la famille même au prix de leur vie.

Je crois à la vie, je crois à la tolérance, je crois au libre-choix, je crois à l'âme qui est bien au-delà de la vie terrestre. Je crois que l'Église ne se mêle pas de ses affaires encore une fois. La femme enceinte doit décider en son âme et conscience, si elle désire ou non donner la vie et ce n'est pas des affaires de qui que ce soit d'autre. Point final.

Que l'Église se mêle de ses affaires en faisant d'abord le ménage dans ses prêtres pédophiles, qu'elle permette la prêtrise des femmes, qu'elle permette le mariage des prêtres et après elle pourra se mêler de dire aux autres comment vivre hors du crime.

Je n'en ai nullement contre le Cardinal Ouellet, mais contre ses propos qui sont le reflet de la pensée de son Église moyenâgeuse et obsolète qui frise la décadence. Sous le couvert de la morale, on met des dogmes qui servent seulement l'intérêt de l'Église et personne d'autre.

Ce n'est pas non plus du ressort de l'État, ni de la société de se positionner là-dessus. C'est une décision personnelle.

Nous avons eu de beaux enfants par choix et ces événements comptent parmi les plus heureux de notre vie. Mais ultimement, ça aurait été à ma femme de vouloir mettre fin ou non à ces grossesses parce que c'est son corps et pas celui de l'Église, ni de l'État, ni de la société.

Le droit de vivre est actuellement à ce point que tout un chacun tente d'intervenir sur tout pour en régir les tenants et les aboutissants or, la liberté d'un individu à la vie ne concerne que sa mère.

Le fœtus a-t-il des droits? Le rat de laboratoire en a-t-il davantage? Épineuse question. Et ma réponse est la suivante laissons à la mère le soin de sentir en elle la réponse. Là est la vie, là est la réponse.

Quand je cherche une réponse à une question sur ma vie je ne la cherche pas dans les discours de l'Église, de l'État ou des médias, mais en moi dans mon âme et conscience.

Je vous ai donné ce texte avec mon coeur.

Faites-en comme bon vous plaira.

mercredi 5 mai 2010

Et pourtant ça marche!

Bonsoir à vous,

Je vous parlais lundi de l'égrégore et de sa puissance. C'est d'une incroyable force et d'une surprenante simplicité. Pourtant, certaines gens semblent encore en ignorer le fonctionnement.

Pour parvenir à faire croître une forme-pensée (un égrégore), il suffit de la nourrir avec des pensées identiques à ce que nous voulons obtenir. Vous savez le secret, la loi d'attraction...

Quoi de plus facile avec l'outil le plus simple et le plus accessible de tous : l'autosuggestion!

Un peu d'histoire. C'est le psychologue et pharmacien français Émile Coué qui développa vers la fin du 19e siècle une méthode de guérison et de développement personnel fondée sur l'autosuggestion. En 1922, il publia « La maîtrise de soi-même par l'autosuggestion consciente » qui fit sensation. Une de ses phrases d'autosuggestion générale était : « À tous les jours et à tous les points de vue, je vais de mieux en mieux. »

L'autosuggestion, c'est simplement se parler à soi-même en répétant des phrases que nous voulons imprégner dans notre subconscient. Quand vous vous dites : « je suis capable » alors vous créez un égrégore qui nourrit ce concept que vous êtes capable. Quand vous vous dites : « je n'y arriverai pas » il en va de même avec la création d'un égrégore que vous n'y arriverez pas.

Cela peut sembler simpliste, mais c'est comme ça. Alors, il nous incombe le judicieux choix de nos paroles et de nos pensées pour obtenir ce que l'on veut et pour éloigner ce que l'on ne veut pas. Si je m'attarde à des pensées et des paroles sur des choses que je ne veux pas alors je les attirerai à coup sûr dans ma vie et je ne pourrai reprocher à personne d'autre que moi de les avoir créés.

L'autosuggestion fonctionne bien mieux avec quelques clés comme :
  • Une phrase positive.
  • Une phrase courte au temps présent.
  • Utiliser la première personne du singulier (je)
  • Une chose à la fois.
  • Le répéter avec calme et confiance.
Tout ce qui t'arrive dans ta vie correspond à ce que tu as exprimé d'une manière ou d'une autre dans tes pensées. Tu peux t'en faire la preuve n'importe quand. Il s'agit que tu y réfléchisses quelque peu pour constater la source en toi.

Changer ses pensées c'est changer l'humanité. Et l'humanité comme par toi!

Bon succès,

lundi 3 mai 2010

Quel est votre égrégore?

Bonjour à vous,

Je devrais plutôt dire : à quel égrégore appartenez-vous? Mais d'abord, qu'est-ce qu'un égrégore?

Un égrégore est, dans l'ésotérisme, un concept désignant un esprit de groupe, une entité psychique autonome ou une force produite et influencée par les désirs et émotions de plusieurs individus unis dans un but commun. Cette force vivante fonctionnerait alors comme une entité autonome. Il est synonyme de forme-pensée.

Vous pouvez en créer un ou bien vous joindre à un égrégore déjà existant. Voyons quelques exemples pour bien en saisir le sens et pour bien en comprendre le fonctionnement.
  1. Prenez une équipe de sport qui lutte pour remporter un championnat. Chacun de ses membres a des idées différentes et des conceptions différentes de la victoire. Certains y croient davantage que d'autre. Mais si le travail des dirigeants, des entraineurs et des supporteurs sont bien alignés derrière le club alors sa victoire formera une telle forme-pensée collective qu'elle pourra supporter et appuyer l'équipe jusqu'à cette victoire. Si le doute collectif s'installe, alors c'est quasiment foutu.

  2. Vous connaissez sans doute une personne qui lutte contre une maladie grave alors à quelle forme-pensée adhérez-vous lorsque vous pensez à elle? Celle que la personne va s'en sortir plus forte qu'avant ou bien celle qu'elle ne passera pas au travers? L'une comme l'autre, fonctionne.

  3. Vous êtes devant un travail important et exigeant alors à quel égrégore vous attachez-vous? Que cela va se dérouler rondement et avec facilité ou bien que ça va être l'enfer et que vous ni parviendrez jamais à temps. L'un comme l'autre, fonctionne.

  4. Votre jeune fille sort le soir avec des amis, alors quelle forme pensée entretenez-vous? Que tout se passera bien et qu'elle rentrera à une heure raisonnable et heureuse de sa soirée ou bien voyez-vous le pire? L'une comme l'autre, fonctionne.
Nous sommes tous des créateurs de nos pensées et quand nous émettons des pensées, elles s'associent à des forme-pensées correspondantes et qui attirent simplement la résultante dans le sens entretenu. C'est le sens caché derrière certaines phrases : "Ce que tu cherches te cherche." "Il te sera fait selon ta foi." "Demandez et vous recevrez." "La parole crée."

Tout dans l'univers est le fruit d'une pensée créatrice. Alors, le choix le plus judicieux et le plus sacré consiste à décider quelle pensée je veux entretenir et à m'y tenir sans relâche. Rien d'autre. Si je veux atteindre une cible que dois-je faire? Une seule chose : me concentrer sur la cible et la viser correctement. Tirer dans toutes les directions et espérer atteindre la cible est quelque peu utopique. Bien des gens veulent tout avoir et arrivent à très peu de résultats parce qu'ils se sont éparpillés dans toutes les directions. Quel gaspillage!

Je parlerai de l'autosuggestion dans un autre article.