jeudi 31 mars 2016

020 Journal des besoins - la communication vraie

Je me permets de changer le titre de la série d'articles que j'écris, j'ai bien le droit puisqu’hier c'était ma fête. J'ai décidé d'exprimer mes besoins directement et sans détour, pour que ceux qui liront ce texte puissent en faire quelque chose d'utile dans leur vie future.
Nous sommes dans l'ère des communications, parait-il, cependant nous sommes dans l'ère des communications expéditives et vides parce que l'effort de la véritable communication, celle de dire les vraies choses aux gens directement a fui pour laisser place aux communications pour se débarrasser et pour se donner bonne conscience.
Vous voulez des exemples: une personne appelle 2 fois sur mon cellulaire et ne laisse pas de message, elle pourra me dire qu'elle m'a appelé et que je n'ai pas répondu. Alors je suis responsable d'avoir manqué sa demie-effort de communication. Un effort complet aurait été de laisser un message.
Autre exemple, des gens qui me connaissent personnellement et qui font le minimum, celui de me laisser sur Facebook un petit "bonne fête Sylvain". Des proches qui prétendent communiquer de manière adéquate les choses importantes. Si je ne mérite pas un appel de ces proches, alors qui suis-je pour ces gens? Rien de plus que des connaissances sur Facebook qui mettent des images de petits minous.
De quoi avez-vous besoin le jour de votre fête? D'être reconnu sans doute. Un appel ou au moins un message vocal personnalisé serait le minimum acceptable, n'est-ce pas?
Les connaissances de Facebook qui m'ont souhaité bonne fête ne sont pas des amis, mais des connaissances.
Des amis prennent le temps de communiquer directement, une denrée qui se perd.
J'ai eu, par contre, deux belles conversations:
  • Une avec mon frère Adrien qui m'a mis de la joie dans le cœur.
  • Une avec mon fils Luc-Olivier qui m'a permis d'apprécier encore une fois sa délicatesse et sa tendresse.
Devons-nous être frappés en pleine gueule par la mort tragique de la famille de Jean Lapierre dans un écrasement d'avion pour nous réveiller avant qu'il soit trop tard? Quand nous ne serons plus de ce monde, il sera trop tard pour nous dire les vraies affaires gentilles que ces gens-là auraient tant voulu nous dire.
Je suis de plus en plus exigeant envers moi-même pour que chaque être humain sache clairement quels sont mes besoins. Je suis le seul et unique responsable de les exprimer au monde entier. Après cela, les autres en feront bien ce qu'ils en décideront.
Plus les outils de communications instantanés prolifèrent, plus nous devenons des analphabètes de la communication minimaliste et impersonnelle.
Dire «je t'aime», il n'y aura jamais un texto qui va rivaliser avec cela!

lundi 21 mars 2016

019 Journal de dépression - le réveil printanier

Je constate avec délice la présence du soleil radieux et magnifique. Il apporte énergie et regain de vie, non seulement dans la nature, mais également dans chacune de nos cellules.
Aller marcher dehors et recevoir comme un privilège le cadeau du réveil de la nature, c'est de la magie. J'en profite abondamment.
Le printemps est pour certains l'occasion de faire un ménage dans leur maison, mais ne serait-ce pas une opportunité de revoir nos objectifs de vie et d'y faire quelques ajustements?
Est-ce que mes objectifs de santé ont toujours la priorité, ou bien sont-ils relégués au 22e rang derrière passer le balai ou faire les impôts?
Quelle place est-ce que j'accorde à faire des choses qui me plaisent vraiment?
Le boulot qui me pèse, comment vais-je l'alléger?
À quoi vais-je consacrer cette belle énergie printanière pour amplifier ce que je désire vraiment dans ma vie?
À quelle relation vais-je accorder du temps pour rétablir ce lien si essentiel à l'épanouissement de ma vie.
Qu'est-ce qui donne du sens à ma vie?
Et il y en a plein d'autres.
Chacun de nous a le privilège de choisir sa vie, dans les moindres détails, mais cela se fera seulement dans la prise de conscience de ce qui a du sens pour soi, dans la prise de décision de passer à l'acte et dans la constance dans l'effort pour le réaliser.
Toute échappatoire se paie tôt ou tard et plus chèrement que vous ne le croyez!
Faire des choix implique l'acceptation des conséquences qui en découlent.
Que le printemps vous soit favorable!

dimanche 13 mars 2016

018 Journal de dépression - 21 jours pour une nouvelle habitude?

J'ai lu avec beaucoup d'attention l'article paru dans un journal concernant la question: "Combien de temps faut-il pour prendre une habitude (selon la science)?" J'ai décidé de développer un peu le sujet.
Selon mes recherches et mon expérience dans le développement humain, j'ai remarqué plusieurs facteurs qui contribuent à l'obtention d'une nouvelle habitude, et je vais vous en faire part ici.
  1. Le désir
    Que voulez-vous changer? Rien? Alors la probabilité d'acquérir une nouvelle habitude sera quasi nulle.
    Par contre, si vous désirez quelque chose de matériel, plus votre désir sera fort plus la probabilité augmentera rapidement.
  2. Le besoin
    Si c'est pour vous sauver d'une chirurgie, votre résolution d'acquérir une nouvelle habitude alimentaire, par exemple, sera assez stimulée.
  3. La peur
    Elle peut nous faire agir d'une façon complètement différente sans même que nous ne le réalisions parfois. La peur de mourir peut nous éveiller une force de bravoure et de courage étonnante.
  4. Le bon moment
    Une habitude se crée et se prend quand le moment est favorablement aligné sur cette habitude à prendre.
  5. L'environnement idéal
    Si vous voulez suivre un régime alimentaire dans une famille qui s'en fout et vous mange n'importe quoi devant votre face, cela sera plus difficile, le contraire sera grandement facilitant.
  6. La prise de conscience
    Quand votre conscience s'éveille suite à la réception d'un message de quelqu'un qui vous inspire, alors tout peut changer rapidement et se mettre en place avec détermination.
  7. Relever un défi
    Si je vous défie, allez-vous être à la hauteur de le relever? Si quelqu'un vous dit que vous n'êtes pas capable, n'est-ce pas un défi qu'il vous lance de lui prouver le contraire, juste pour voir sa face déconfite devant votre réussite?
  8. La fin de cycle
    Quand vous êtes tanné d'être tanné, quand vous en avez ras le pompon, quand vous vous dites: «assez, c'est assez», alors les choses peuvent changer.
  9. La décision
    Tout part de la décision et rien ne peut se faire sans elle.

jeudi 10 mars 2016

017 Journal de dépression - Veiller sur mon attitude

Depuis quelques années, je lis des articles du magazine «Success», célèbre revue américaine qui fait la promotion des différents outils pour réussir sa vie et réussir dans sa vie.
L'article dont je vais vous parler porte sur les 6 manières pour garder votre attitude élevée quand la vie essaie de vous rabaisser.
  1. Éloignez-vous quelque temps.
    Vous savez lorsqu’une journée fonctionne à merveille et que soudain les situations ne correspondent plus à ce que vous voulez ou qu'un individu vous rentre dedans sans raison apparente, que faire? Eh bien, prenez du recul, de la distance quelque temps, allez prendre une marche, une douche, etc. Histoire de vous recentrer sur la qualité de l'attitude que vous voulez vivre.
  2. Gardez vos yeux rivés sur votre but.
    Un des plus gros problèmes est de perdre de vue ce pour quoi nous faisons les choses quand une situation ou une personne  tente de nous faire dévier des véritables raisons de nos actions. Il faut avoir la sagesse de revenir à l'essentiel, à l'essence de ce pour quoi on se lève le matin.
  3. Focusez sur les solutions et non sur les problèmes.
    Nous perdons un temps fou et notre énergie à gratter le bobo au lieu de le soigner. Dans sa créativité, la vie nous offre des occasions multiples avec lesquelles nous devons apprendre à danser. Soyons créatifs dans la recherche de solutions multiples à un problème unique et décuplons ainsi notre expérience pour qu'elle devienne une source de joie enrichissante.
  4. Ayez des stimuli positifs.
    L'esprit tend à se construire de lui-même, alors rechercher des stimuli positifs quand survient une embûche ou un défi devient un excellent moyen d'aligner notre gyroscope interne sur la bonne attitude victorieuse à développer. Parlez à un ami encourageant, lisez une page d'un livre qui vous fait du bien, chantez votre morceau préféré, dansez, bougez, changez-vous les idées.
  5. Dites-vous les bonnes choses.
    Prenez du temps pour vous réaligner sur ce que fait du sens pour vous. Réviser la liste de vos bons coups depuis votre naissance, cela devrait vous occuper positivement pour quelque temps et dissiper les frustrations insignifiantes du moment.
  6. Rappelez-vous que les circonstances ne durent jamais.
    Qu'elles soient bonnes ou mauvaises, les situations ne durent jamais et elles seront remplacées par une autre avec laquelle vous devrez apprendre à composer, et ainsi de suite. Donc, il est inutile de s'accrocher à quelque chose de merveilleux qui se terminera tôt ou tard, il faut en jouir certes et en exprimer notre reconnaissance le temps que ça passe, mais tout passe. De même, il est superflu de s'en faire outre mesure pour les situations désagréables qui elles aussi finiront d'elles-mêmes.  
J'ai vécu 2 jours affreux où rien ne fonctionnait comme j'aurais aimé qui m'ont permis de valider et de mettre en pratique ces quelques conseils. Magie de la synchronicité encore une fois!
Rappelez-vous: «c'est votre attitude dans l'adversité qui mesure la distance qui vous sépare de votre but.» Plus votre attitude est pourrie, plus la distance est grande. Plus votre attitude est juste, plus vous vous en rapprochez.

lundi 7 mars 2016

016 Journal de dépression - Je me reconnecte

Une des plus grandes richesses de l'être humain est le pouvoir de se reconnecter avec son être supérieur. Beaucoup de méthodes existent pour nous montrer le chemin, certaines meilleures que d'autres. Parmi celle-ci, le silence et l'écoute de sa voix intérieure, de son intuition qui murmure et ne crie jamais, mais qui s'exprime toujours à nous quand on daigne lui porter notre attention.
Ça prend du temps pour ressentir de plus en plus souvent notre intuition qui nous avertit de ce qui est bon pour nous et c'est lorsque nous en faisons fi que les problèmes se pointent et que les erreurs se manifestent.
Le processus de création est directement connecté sur la source de notre être qui sait. J'ai soudain ce que je crois être une bonne idée, je prends quelques instants de silence et d'écoute de ma voix intérieure qui valide ou non cette idée. Si elle est bonne, alors je fonce avec confiance et résolution; si elle ne l'est pas, alors je la laisse partir doucement et j'oriente mes pensées sur une autre idée.
Tout ce processus ne prend que quelques minutes, mais il peut changer dramatiquement le cours de mon existence. Parfois, quand je m'entête sur une idée séduisante, mais complètement néfaste, j'en paie invariablement le prix d'une déception amère quelque part.
En définitive, il faut apprendre à faire silence pour entendre.