Bon lundi, c'est la fête du Travail au Québec et je suis dans un drôle de mode de réflexion. Un changement de paradigme transversal de ce qui est à ce que je ne veux plus. Les changements passent bien plus par ce que nous ne voulons plus que par ce que nous voulons, car savons-nous vraiment ce que nous voulons?
Pour mon BONHEUR
*Cynique: Adepte de l’école philosophique grecque de l’Antiquité qui professait le retour à la nature et le mépris des conventions sociales et de la morale établie. Diogène fut le plus célèbre des cyniques.
En ce moment, j'en vois plusieurs qui sont des adeptes de cette philosophie et qui sont exécrables notamment dans les médias traditionnels, je ne les nommerai pas, mais ils sont très faciles à détecter. Ils gagnent leur vie à nous faire suer pour rester poli. Comme Michel Chartrand dirait: "ce sont des criss de baveux"!
C'est fantastique de revisiter ses valeurs pour se rendre compte sur quoi elles se basent.
Est-ce que le bonheur est encore une valeur essentielle pour moi, je n'en suis plus certain à 100%.
Je me rappelle la célèbre phrase de Martin Gray : "Survis à tout prix" qu'il répétait malgré ses épreuves tout au long de sa vie.
Nous sommes en guerre, pas contre les autres, mais contre nos propres paradigmes. Le brassage de l'intérieur est moins apparent, mais tout aussi tumultueux sinon plus. Les conversions partent souvent de là.
Je ne suis pas un révolutionnaire dans l'âme. Je dénonce les incohérences et je suis servi à souhait à ce chapitre actuellement. Je prône plutôt une maxime latine : "in medio stat virtus" qui suggère de rester raisonnable, d'éviter les extrêmes en actes comme en réflexion.
Je ne suis pas dupe et je vois très bien ce qui se passe et je me dis que ça va bientôt péter de tout bord tout côté. J'observe la colère grandissante du monde qui remplace la passivité et la soumission des premiers mois de cette crise politique qui n'a rien de sanitaire.
Pour ma RICHESSE
Quand je vois l'enrichissement à outrance de certains psychopathes milliardaires de ce monde et l'appauvrissement de la classe moyenne qui devient encore plus précaire jour après jour, je me dis : "est-ce que je veux vraiment devenir riche?" Est-ce un modèle qui tient la route, qui a encore sa place dans ma conception de la vie?