samedi 31 décembre 2011

Principes de la résolution (4)

La méthodologie pour réaliser ses rêves.

1. Se servir de son imagination
C’est quoi ton rêve? Comment te vois-tu dans 5 ans, dans 10 ans? Rêve de l’avenir que tu veux en couleur, en 3D et même en HD, pourquoi pas? Le processus débute là et nulle part ailleurs. Plus ton rêve sera grand plus tu auras d’énergie pour le réaliser. Les petits rêves n’enthousiasment personne. Prenez exemple sur les enfants, ils y vont à fond les gaz et ne se soucient pas si ça va marcher ou non, ils ne sont pas rationnels, ils rêvent.

2. Faire un avec son rêve
Se voir avec son rêve accompli, en jouir, en bénéficier. Ressentir les sensations de vivre ce rêve au quotidien, sans limites. Jouer à faire comme si. Faire comme si je pesais mon poids santé, faire comme si mon compte bancaire avait le montant que je veux, etc. Jouer le jeu en imagination pour y charger les émotions nécessaires à sa réalisation. C’est magique!

3. Pour susciter le besoin
Qu’arrivera-t-il si dans 5 ans, je suis encore au même point que maintenant? Que rien n’a changé par rapport à mon rêve qu’il ne s’est rien passé, que rien n’a progressé? Et dans 10 ans encore la même chose qu’aujourd’hui, ou pire je suis plus gros de x kilos, plus pauvre de x argent? Voir la douleur du manque de ce rêve non atteint, la ressentir avec toute sa cruauté. Cela éveillera le besoin de passer à l’action pour changer les choses. Voir le pire nous pousse au mieux.

4. Pour atteindre un but
Il faut le délimiter dans le temps. Un rêve devient un but quand on lui assigne une date de réalisation. Un mariage sans date de cérémonie n’est qu’un rêve. Un voyage en avion sans date est impossible à réaliser, ça prend une date! De plus, ça prend aussi un lieu, un lieu de départ et un lieu d’arrivée. Appelez un taxi sans lui donner votre adresse pour voir. La spécificité est magique, plus tu es précis, plus tu fixes avec précision ton objectif, plus il se réalisera selon ces critères.

5. En faire une priorité
Un but vague donne des résultats vagues. Si ton but est noyé parmi 40 projets épars, il sera difficile de le compléter. Pour lui donner toutes les chances de réussite, il doit être ta priorité. Tu ne peux chasser dans toutes les directions, tu dois faire un choix. Une seule chose à la fois, puis une fois atteinte, passer à la suivante, etc.

6. Est-ce urgent?
Est-ce que ça presse? Pas vraiment, alors le motif n’est pas fort ou l’émotion n’y est pas. Si c’était une question de vie ou de mort? L’urgence serait au rendez-vous et les actions seraient posées sans retenue, n’est-ce pas? Un bon truc : faire comme si ta vie en dépendait. Tu verras ton énergie se focaliser tel un laser qui passe au travers l’acier.

7. Faire la différence
La différence entre un vague souhait (un vœu) et un but déterminé (un objectif) c’est que le but est chargé d’un désir plus intense. Comment intensifier son désir? En devenant ce but. En y pensant constamment, tout le temps, dans toutes les circonstances, de jour comme de nuit, dans sa douche, au restaurant, dans son lit, au bureau. En faire une obsession positive indélébile avec une certitude absolue de sa réussite imminente. N’est-ce pas ce que fait l’amoureux qui rêve de conquérir cette belle au coin de la rue?

8. Faire un choix
Est-ce une intention ou une décision? Décide! Le début de la victoire passe par le premier pas. Tu veux quelque chose, décides! Tu ne veux plus quelque chose, décides! Tu veux changer les choses, décides! La différence entre un oui ou un non s’appelle : décide! Il n’existe pas de oui, mais… Le plus grand pouvoir de l’être humain est sa capacité de décider. Si tu ne décides pas de ta vie, ce sont les autres qui le feront pour toi.

9. Une mission de vie
Aucun obstacle, ni aucune force ne peuvent venir à bout d’une âme résolue à accomplir sa mission. Si ton rêve est vital pour toi, s’il est une question de vie ou de mort, un point de non-retour, alors tu auras le courage, la force, la détermination et la ténacité pour l’obtenir. Rien ni personne ne pourra te faire obstacle, ni te séparera de ton but ultime. Ta victoire est tienne. C’est le pinacle de l’intensité qui fera fondre toutes les embûches, et se coucher tous les fauves sur ta route, te pavant ainsi la voie vers ta réussite.

La suite l'an prochain... demain

vendredi 30 décembre 2011

Principes de la résolution (3)

Voici 7 points importants à tenir en compte pour réaliser ses objectifs

1. Avoir un bon plan
Quand on sait ce que l’on veut, un plan de travail facilite l’obtention de son objectif. Alors si vous avez des objectifs qui vous tiennent à cœur, un bon plan vous aidera sûrement. Il serait impensable de construire une maison sans un plan au départ.

Trois étapes :
  • Concevoir le plan : y mettre toutes les options possibles sans juger de leurs valeurs cela sera fait plus tard.
  • Valider le plan : classer les options, les regrouper, les échelonner dans le temps, retrancher celles qui sont de trop.
  • Exécuter le plan : par étape avec un suivi flexible et régulier.
2. Se préparer adéquatement
Des conditions gagnantes passent par une préparation adéquate. En plus du plan, voir les contacts qui peuvent nous aider, s’assurer de la séquence logique des étapes, des éléments à déléguer. Puis passer par un plan d’action quotidien, et une revue hebdomadaire des progrès accomplis.

3. Y mettre de l’émotion
Sans émotion, il n’y a pas de motion. La différence entre de l’eau chaude et de la vapeur c’est l’émotion. Si votre rêve est petit, il ne génèrera pas d’émotion et donc pas de motion. Deux catégories d’émotion existent, celle d’éviter de la douleur ou celle de créer du plaisir. C’est le levier qui peut soulever les grandes causes.

4. Définir sa raison clairement
Le célèbre pourquoi. Sans raison valable, pourquoi le faire? Pour ce faire, voici quatre questions bien utiles à se poser pour déclencher l’action positive.
a. Pourquoi?
b. Pourquoi pas?
c. Pourquoi pas moi?
d. Pourquoi pas maintenant?
Quand on sait pourquoi, on trouve les comment assez facilement.

5. Être bien informé
Le savoir-faire et le savoir-être permettent l’avoir de se réaliser. La connaissance en action est la clé de la réalisation. Tout ce que je ne sais pas me nuit tôt ou tard, tout ce que je connais et que je n’utilise pas encore plus. Pour accélérer le processus de réalisation, il s’agit simplement d’apprendre de ceux qui ont réussi le mieux dans le domaine, les experts qui ont fait leurs preuves, pas du beau-frère qui pense connaitre ça.

6. Être sa propre décision
Faire quelque chose pour uniquement faire plaisir aux autres c’est se vouer à l’échec et cela ne soulèvera pas assez d’énergie pour y parvenir. Toute décision de réussir doit venir de soi et être pour soi d’abord. Par la suite, si votre succès rejaillit sur les autres c’est un plus et tout le monde y gagne.

7. Rêver grand
Les petits rêves n’ont pas le pouvoir de soulever des foules, ni de faire se lever les gens pour les réaliser. Par contre, de petites actions immédiates peuvent nous harnacher l’énergie nécessaire pour réaliser ce rêve si précieux.

La suite demain...

jeudi 29 décembre 2011

Principes de la résolution (2)

D'abord, définissons les termes.
Une vision, un rêve, un souhait, un vœu, un besoin, un désir, un objectif, un but, une priorité, une urgence, une résolution, une décision, une mission. On finit par s'y perdre là-dedans et à tout confondre.

Une vision : une action de voir, de concevoir, de se représenter en esprit.
(Antonyme : réalité)

Un rêve : une construction de l'imagination destinée à satisfaire un besoin ou un désir, à refuser ou à changer une réalité pénible. Une représentation idéale de ce qu'on veut réaliser, de ce qu'on désire.
(A : réalité)

Un souhait : un désir d'obtenir quelque chose, de voir un événement se produire.
Un vœu : comme un souhait, mais avec plus d'intensité.
(A : crainte)

Un besoin : un état d'insatisfaction qui fait ressentir ou vouloir comme utile, nécessaire ou indispensable quelque chose.
(A : satiété)

Un désir : une tendance qui porte à vouloir obtenir un objet connu ou imaginé. La force qui pousse à vouloir quelque chose.
(A : indifférence)

Un objectif : la fin ou le but que l'on désire atteindre. Un but précis que se propose l'action.
Un but : Ce que l'on se propose d'atteindre, ce à quoi on tente de parvenir.
(A : origine)

Une priorité : la qualité de ce qui vient, passe en premier, dans le temps avant toute autre chose en raison de son importance.
(A : subordination)

Une urgence : le caractère de ce qui est urgent, nécessité d'agir vite, immédiatement, de se presser.
(A : lenteur)

Une résolution : une décision prise avec la volonté de s'y tenir.
(A : hésitation)

Une décision : une qualité qui consiste à ne pas atermoyer (essayer de remettre à plus tard) ou changer sans motif ce qu'on a décidé avec détermination.
(A : indécision)

Une mission : une tâche que l'on se donne à soi-même avec le sentiment d'un devoir, un but élevé à atteindre.

Terme du processus
de réalisation

Pourcentage
de réussite

Pourcentage
cumulatif

Une vision

5 %

5 %

Un rêve

5 %

10 %

Un souhait

5 %

15 %

Un vœu

5 %

20 %

Un besoin

10 %

30 %

Un désir

10 %

40 %

Un objectif

5 %

45 %

Un but

5 %

50 %

Une priorité

10 %

60 %

Une urgence

10 %

70 %

Une résolution

10 %

80 %

Une décision

10 %

90 %

Une mission

10 %

100 %



Que nous démontre cet exercice? Que réaliser un objectif passe par une série d’éléments qui doivent être mis ensemble pour maximiser le résultat positif escompté.

La suite demain...

mercredi 28 décembre 2011

Principes de la résolution (1)

Enseignement sur les principes de la résolution du début d’année à la réalisation de ses objectifs pour 2012.

Toute notre vie, nous sommes sur la terre pour faire des apprentissages, des expériences, trouver des façons de vivre de nouvelles choses. C'est le propre de l'être humain « d'expériencer» la vie. Je sais que ce n'est pas un mot reconnu de la langue française, mais il définit très bien ce que je veux dire.

Il y a toujours une réalité en début d'année, celle de faire un bilan de l'année passée et de se fixer des résolutions pour le Nouvel An. Vous savez comme moi que 95 % des résolutions n'aboutiront à rien dans 30 jours. Le régime que l'on veut entreprendre, le nouveau plan de conditionnement physique, la cessation de fumer, etc.

Toutes ces bonnes intentions ne sont que des vœux temporaires. Comme l'alcoolique qui décide de cesser de boire et qui pour fêter ça, s'en ouvre une froide.

Le processus est toujours le même, l'intention est là, la bonne volonté et même la sincérité sont au rendez-vous, mais il y manque plusieurs ingrédients pour que le résultat aboutisse.

En principe, nous savons ce qui est bon pour nous, c'est pourquoi nous prenons des résolutions qui visent habituellement notre mieux-être. Cependant, plusieurs critères manquent :
  1. soit le plan fait défaut,
  2. soit la préparation est inadéquate,
  3. soit l'émotion n'y est pas,
  4. soit la raison n'est pas clairement définie,
  5. soit l'information est incomplète,
  6. soit le motif n'est pas le nôtre,
  7. soit le rêve n’est pas assez grand…
J'ai mis ces critères sans ordre de priorité, car ils dépendent de celui qui fixe les objectifs. J’y reviendrai plus tard.

La suite demain...

mercredi 30 novembre 2011

Le livret des évidences 2

2. La méthode pour devenir riche

Il y a sur Internet présentement plusieurs méthodes pour vous enrichir facilement sans rien faire, ni vendre quoi que ce soit! Vous n’avez qu’à vous soulager de centaines ou de milliers de dollars et le tour est joué! Mais qui s’est fait jouer le tour, au fait? Ces méthodes fonctionnent très bien, car elles enrichissent facilement et presque sans rien faire ceux qui les ont mises en place. Et ceux qui contribuent à ces succès phénoménaux sont les poissons qui se font prendre dans ces arnaques. Ils se sont fait avoir s’ils ont été assez dupes pour croire ces mensonges, et quelque part tant pis pour eux.

La méthode pour devenir riche se nomme le travail. C’est un ensemble d’étapes dans un processus bien planifié. Il comprend :

1. Une bonne idée transformée en produit ou service,
2. Une mise en marché adéquate qu’on appelle la vente,
3. Un service à la clientèle qui offre un support de qualité,
4. Une compagnie qui a des principes de respect et d’intégrité.

Malheureusement sur Internet des milliers de gens se font avoir quotidiennement, car ils achètent n’importe quoi à n’importe qui.

En définitive, savez-vous pourquoi ça fonctionne si bien pour certains et si peu pour d'autres? Les premiers jouent sur la cupidité et l’avidité de la race humaine, tout le monde veut s’enrichir sans rien faire. Bêtise!
Les seconds oublient une chose essentielle : est-ce que cela est en accord avec ce que je suis dans le fond de mon être? Voilà la raison de tant d’échecs.

mardi 29 novembre 2011

Le livret des évidences 1

Voici un livret qui devrait vous faire sourire. Il est rempli d’évidence et c’est son but. Vous dire les choses telles qu’elles sont. Toute la magie de la simple vérité, de la sincérité et de la puissance des mots.

1. Un secret juste pour vous

Partout, vous lisez ou vous vous faites rabâcher voici tel secret sur le bonheur, sur la richesse, etc. Pensez-y un peu. Est-ce vraiment un secret ou simplement quelque chose sur laquelle vous ne vous êtes pas encore attardée ou bien sur quelque chose sur laquelle on veut attirer votre attention ou susciter votre intérêt d’aller plus loin dans sa découverte.

Dire un secret ou simplement dire un message, donner ou vendre une recette ou une information?
J’en ai un peu marre de ses manipulateurs d’idées qui nous font accroire avoir un secret et qu’ils nous font une faveur de nous le divulguer juste à nous, foutaise! Ils le partagent avec qui bon leur semble et font un coup d’argent sur les poissons qui l’achète en pensant avoir un privilège quelconque en se le procurant.

La recette du bonheur est simple : Tu veux être heureux, alors décide de l’être quoi qu’il arrive. Plus c’est simple moins c’est compliqué. Facile, non?

L’être humain est une drôle de bibitte qui cherche les situations compliquées pour avoir l’impression qu’il a réussi quelque chose de grand, alors que la simplicité en pensée, en parole et en acte donne souvent un meilleur résultat.

Toute notre vie se complique pour nous ramener à l’essentiel : la simplicité.

samedi 5 novembre 2011

Être simplement positif

Bonsoir à vous,

Être simplement positif, quelle exigence!

Nous sommes rendus dans la prise de conscience des actes dégradants, répréhensibles et nous avons choisi de les dénoncer, mais est-ce la seule solution?

Parler des situations négatives ad nauseam comme les médias nous y ont habitués depuis quelque temps, cela a forcé notre esprit collectif à ne voir que cette solution. Pourtant, il existe une autre façon d'envisager de régler les problèmes, si criants soient-ils.

Je vais démontrer mon propos à l'aide de quelques exemples.

J'apprends que j'ai une maladie grave et j'en parle tout le temps et à tout le monde. Je ne parle que de cela, alors qu'aurais-je en tête, la guérison et la santé ou cette maladie? Quand les autres vont penser à moi, vont-ils me voir en parfaite santé ou avec cette maladie incurable et la mort qui s'en suit?

Le pouvoir de la pensée est un aimant qui attire ce à quoi nous pensons la plupart du temps, si je pense maladie, je renforce son action sur mon corps et je nuis à mon corps qui est conçu pour la santé parfaite.

Parler de ses problèmes de santé avec un spécialiste qui peut nous aider c'est bien, mais en parler à tout le monde c'est certes néfaste, car on crée un égrégore de pensées qui se charge dans le sens de la pensée véhiculée et ainsi il aide à maintenir ledit problème, au lieu de le résoudre.

Autre exemple : Si j'ai peur de parler en public et que je pense constamment à cette peur, alors vais-je avoir de la facilité à parler en public? Au lieu d’amplifier cette peur, si je la diminue en me disant que je peux facilement parler en public, avec de la pratique cela deviendra un fait.

Dénoncer ce qui ne fonctionne pas est une option, mais pas la seule et surtout pas la meilleure.

Pour changer les choses, il faut positiver le discours et agir en conséquence. Je me rappelle la célèbre réponse qui donna Mère Thérésa à un journaliste qui lui demanda si elle allait se joindre à la manifestation contre la guerre. Elle lui répondit qu'elle n'avait pas le temps de manifester contre la guerre, mais que, si une marche pour la paix était organisée, elle serait du nombre.

Dans Facebook, je reçois beaucoup de message contre ceci ou contre cela et je me dis si les gens savaient comment dire autrement le résultat aussi changerait.

On peu passer sa vie à dénoncer les choses, mais ce n'est pas ainsi qu'on les change. Reconnaitre un problème, l'identifier puis agir pour changer les choses voilà ce dont le monde à besoin.

Que les bottines suivent les babines. Qu'au lieu de juste manifester et dénoncer qu'on forme des regroupements de gens qui soient prêts à agir pour changer la donne.

Les éveilleurs de conscience ouvrent la voie vers la lumière et non vers ce qui ne tourne pas rond en ce bas monde.

Au plaisir,

mardi 5 juillet 2011

La notion de responsabilité 3 et fin

Bonsoir à vous,

Je suis bien triste ce soir devant cette journée décevante pour les victimes, les familles, les amis qui ont vu aujourd'hui un verdict dans le procès du meurtrier Turcotte mettre à l'honneur les incohérences du système judiciaire.

Les criminels s'en sortent mieux que les victimes encore une fois. La pseudojustice québécoise nous a démontré de nouveau son incapacité à trancher selon le gros bon sens.

Le gouvernement n'est responsable de rien.
La justice n'est responsable de rien.
Le meurtrier n'est responsable de rien.

Voilà le triste constat avec lequel on doit vivre comme société de droit.

Quel droit?
Celui des victimes?
Celui des proches qui auront à vivre ce deuil encore plus difficilement.
Celui du meurtrier?

La cour a tranché en faveur du meurtrier.
Pourquoi?

Je n'ai pas la réponse, pourtant cette indignation collective me porte à croire que ce jugement n'est peut-être pas le bon.

Les médias ont contribué à entretenir cette cause bien vivante dans notre quotidien et à développer des attentes que justice soit rendu au bourreau des victimes.

Et nous comme citoyens indignés que pouvons-nous faire? Japper sur des tribunes publiques, des lignes ouvertes que nous sommes contre. Cela changera-t-il quelque chose au bout du compte?

Quels sont les recours que, comme société indignée, nous pouvons exercer?

Avons-nous encore des droits comme citoyens indignés?

S'il faut changer les choses pour que les droits des victimes aient préséance sur celui de l'agresseur par où devons-nous commencer?

S'il faut reformer le droit par où commençons-nous?

Collectivement, nous devons faire quelque chose.
Est-ce faire reprendre le procès?
Est-ce aller en appel de la sentence?
Est-ce rétablir la peine de mort?
Est-ce faire amender le Code criminel?

Je ne peux pas me coucher fier d'être membre d'une société qui laisse ses meurtriers s'en tirer à si bon compte. C'est une honte qui frise le dégoût.

Je n'ai malheureusement pas toutes les réponses, mais d'exprimer les questions aide souvent à y voir clair par la suite.

La notion de responsabilité 2

Allons plus loin,

La responsabilité des médias dans tout ça aussi quelle est-elle?

Ils nous ont donné avec des détails quasi scabreux une description quotidienne de chaque phrase, de chaque émotion des gens impliqués de près ou de loin dans ce procès. Depuis 2 ans, les médias font de ces événements et de ce procès une télé-réalité de bas étage.

Les médias l'appellent le Docteur Turcotte parce qu'on apporte plus de crédibilité aux titres qu'aux gens dans notre société. Pour moi, c'est le Meurtrier Turcotte qu'il aurait dû être appelé.

Les médias ont joué quel rôle? Celui de jouer se la corde sensible des Québécois, le sensationnalisme, après tout c'est bon pour les cotes d'écoute.

Cela aussi devrait nous répugner, ils nous offrent à présent la 2e saison en nous offrant des tribunes libres et des lignes ouvertes, où de savants analystes viendront nous dire en long et en large pourquoi c'est un bon jugement.

Malgré toutes ces tentatives ne soyons pas dupe de leur but, nous farcir la tête de ce qu'ils veulent bien nous convaincre.

Pour moi, le Meurtrier Turcotte est responsable de ses actes et il doit en répondre sans exception.

Le seul baume que la mère Isabelle Gaston aurait pu avoir ce matin aurait été de voir ce tueur mis derrière les barreaux, bien sûr que cela ne ramènera pas Olivier et Anne-Sophie, mais au moins nous aurions eu le sentiment que la pseudojustice aurait fait son travail adéquatement au moins.

Devant une telle sentence quelle sera la suite des choses quand, dans un moment possible de démence, il voudra s'en prendre à quelqu'un d'autre? Plaidera-t-il de la même manière?

Qu'en est-il du message envoyé aux autres individus de notre société? Est-ce un modus operandi à promouvoir que la justice encourage et cautionne?

Que vont faire nos irresponsables politiques pour changer les choses? Rien comme c'est leur spécialité.

Je suis convaincu que nous pouvons faire mieux, crissement mieux, pour que la justice soit là, présente. Je me fous éperdument de l'apparence de justice, mais pas de la justice qui doit reconnaitre les coupables et les traiter comme tels.

Je ne condamne pas le jury qui a opté pour ce verdict, mais il est quand même responsable à 100 % du verdict qu'il a rendu! Arrêtons de jouer à l'autruche et de relancer la balle de qui est responsable.

Le responsable est celui qui à poser les gestes, le Meurtrier Turcotte!

La notion de responsabilité

Bonjour à vous,

Je suis sous le choc du verdict dans le procès de Guy Turcotte qui vient de tomber ce matin.

Bien que je ne sois pas au courant de tous les aspects, tant judiciaire, psychiatrique que de la preuve présentée comme telle devant la cour, je suis abasourdi.

Personne ne semble être responsable de rien dans cette cause. C'est le déni total des responsabilités de chacun.

Guy Turcotte est non criminellement responsable pour cause de troubles mentaux d'avoir tué ses deux enfants.

Le jury ne doit pas être tenu responsable du verdict qu'il a rendu, car il a fait son devoir de jury en suivant les directives du juge.

Le juge n'est pas responsable du verdict puisqu’il appartient au jury.

Les avocats de la défense ne sont pas responsables du verdict, il ne faut pas tirer sur le messager...

Dans une société, où l'on déresponsabilise l'état qui n'est jamais imputable de rien, où les dirigeants politiques se poncepilatisent (se lavent les mains) de tout ce qui arrive, alors pourquoi en être surpris. Pour les libéraux, c'est toujours la faute des péquistes. Pour les péquistes, c'est toujours la faute des libéraux. Ce n'est que la conséquence logique des choses.

Une justice qui reconnait le droit à un meurtrier de tuer ses enfants et l'en excuse en le comprenant presque c'est odieux.

Les meurtres crapuleux commis par Guy Turcotte sont méprisables, le système de non-justice est aussi complice de cet acte méprisable.

Une question alors se pose : qui est responsable au Québec?

Une personne qui tue ses enfants peu importe ses motifs, son état, est et doit être tenu pour responsable de ses actes, sans aucune exception.

Mais ici c'est la faute de la Loi! Qui a fait la Loi? C'est qui le responsable qui a écrit la Loi?

Y a-t-il un humain de responsable sur cette terre québécoise?

Y a-t-il une justice qui tient compte de la notion de responsabilité quand quelqu'un reconnait avoir tué ses enfants?

La notion de responsabilité c'est la capacité de répondre de ses actes en bien comme en mal.

Ici, le message envoyé c'est allez y fort comme vous voulez, vous pourrez toujours plaider pour la folie et en être excusé!

La société québécoise me déçoit beaucoup de cette déresponsabilisation qui gagne du terrain jour après jour.

Quand on nivelle par le bas, on ne peut rehausser la société.

Heureusement, il y a la justice divine qui elle ne se déresponsabilise pas!