vendredi 26 février 2010

Bravo Joannie!

Bravo Joannie!

Que dire de plus à cette grande dame du patinage artistique qu'est Joannie Rochette qui a su nous faire vivre des moments de passion intense?

Je voulais tellement qu'elle gagne une médaille pour mettre un baume sur sa douleur familiale. La voir nous donner un tel spectacle avec brio, dans une compétition où les grandes patineuses de ce monde étaient au rendez-vous et à la hauteur de leurs talents.

Quand tu poursuis un rêve, c'est lui qui te porte parfois. Nous avons vu une Joannie sereine et déterminée avec le feu dans les yeux et la soif de vaincre dans le coeur.

Nous pouvons tous apprendre de sa performance, non comme patineuse artistique, mais comme personne humaine qui est allée au bout de son rêve. L'adversité peut éteindre un feu de paille, mais allumer un incendie de forêt avec des braises qui ne s'éteignent pas.

Je suis convaincu que sa mère Thérèse Rochette était avec elle pour la supporter et lui donner la force additionnelle pour réussir son rêve de médaille.

Merci de nous avoir donné cette belle prestation et cet exemple de courage nécessaire à toute vie réussie.

Au plaisir de te revoir dans d'autres compétitions où tu excelles si bien.

Sylvain

mardi 23 février 2010

Les Échecs et la réussite

Il m’a été offert de donner suite à mon article intitulé : « Les échecs et les valeurs de vie » paru dans le dernier numéro de Portfolio. Quand j’ai su que le thème de l’actuel numéro était la réussite, j’en fus ravi.

J’avais écrit deux paragraphes dans mon dernier article sur la compétition dont je me ferai un plaisir de pousser un peu plus loin la réflexion avec vous. Je disais :

La compétition
« La richesse du jeu d’échecs hormis sa diversité de combinaison dans son jeu, c’est qu’il nous confronte davantage à nous-mêmes qu’à notre partenaire de jeu. Je dis sciemment partenaire de jeu et non adversaire, car posons-nous la question sur la compétitivité et la relation avec nos proches. En effet, est-ce qu’un adversaire accepterait de jouer avec nous? C’est une éducation à transmettre avec urgence à nos jeunes.

La compétition doit céder le pas au plaisir du jeu. Plaisir qui implique deux participants donc ultimement deux gagnants! La victoire n’est pas sur l’autre, mais sur soi. Faire de notre mieux, telle la devise du scoutisme, permet aux deux joueurs de sentir que la véritable réussite est dans l’amélioration de soi. »

Qu’est-ce que la réussite?

Il y a quelques années, j’ai lu un livre intitulé : « Les relations humaines, secret de la réussite » d’Elmer Wheeler, Éd. Un monde différent ltée. Je voudrais vous citer quelques lignes de sa préface qui sauront vous plaire. Afin de ne pas alourdir l’article, j’ai retranché quelques phrases qui n’étaient pas pertinentes à mon propos.

« Comment se frayer un chemin dans la vie? Enfants, nous avons tous eu nos rêves, nous avons tous bâti nos châteaux en Espagne. Chacun a rêvé un jour d’être médecin, avocat ou homme d’affaires, infirmière, épouse ou femme de carrière; dans la vie réelle : qu’est-il advenu de nos rêves? Nous nous sommes retrouvés comptable ou ménagère ou engagés dans quelque activité quotidienne. Nous avons toujours nos rêves et nous pouvons encore les réaliser.

Qu’attendez-vous de la vie?
Nous étions un groupe d’amis rassemblés dans mon cabinet de travail de Sizzle Ranch (ranch du grésille), à Dallas, Texas; la discussion portait sur des hommes que nous connaissions et qui avaient réussi dans la vie.

À un moment donné, la conversation tomba et un garçon de 5 ans, assis au pied de la cheminée et ayant l’air distrait, en profita pour me regarder droit dans les yeux et me demander : « Dites, monsieur Sizzle (monsieur Grésille), qu’est-ce que c’est, un homme qui a réussi? »

Je me suis senti sur la sellette et suggérai que pour lui répondre convenablement, il était préférable que chacun écrive sur une feuille de papier sa définition de la réussite; après quoi nous déciderions de la meilleure formule.

Un jeu des plus étonnants

Nous sommes sept dans mon cabinet de travail. Évidemment, quand j’ouvre les sept papiers, j’y lis sept définitions différentes.

Pour l’un, réussir consiste à atteindre le bonheur. Un autre prétend qu’une personne qui a du succès gagne beaucoup d’argent pour sa famille et ses vieux jours. Un autre prétend que l’on atteint le succès lorsque l’on vit de manière à être respecté par les autres. Pour un autre, on ne peut considérer qu’un homme a réussi que s’il consacre sa vie au service d’autrui. Alors que nous discutons toujours de ce qui fait le succès d’une vie, le garçon fait preuve d’une nouvelle inspiration. « Pourquoi on ne regarde pas dans le dictionnaire? » demande-t-il candidement, comme seuls les enfants le font.

L’avis du dictionnaire
Cette idée semble un bon moyen de régler la question. Je sors donc mon dictionnaire et j’y cherche le mot « succès » dans le sens de « réussite ».

Et je lis :
Succès : le fait, pour quelqu’un, d’obtenir ce qu’il a cherché, de parvenir à un résultat souhaité.

Là-dessus, Gene Flack prend la parole et dit : « J’ai l’impression que nous avions tous tort. Le succès, c’est tout simplement l’accomplissement de ce qu’on a voulu faire ou avoir, quoi que ce soit ».

John D. Murphy enchaîne : « Nous avons tous voulu donner notre idée personnelle de ce qu’une personne selon nous, devrait accomplir, comme chacun de nous désire quelque chose de différent dans la vie, réussir ne signifie pas la même chose pour tous ».

La véritable réponse à la question « Qu’est-ce qu’une personne qui a réussi? » sera tout simplement : « Une personne qui a obtenu ce qu’elle désirait ».

Un objectif peut être grand ou petit. On peut désirer un million de dollars ou prononcer une bonne allocution. Un enfant peut désirer que son père lui achète des bonbons.

Certains veulent se marier, d’autre écrire un livre ou construire un bateau; d’autres encore changer de métier, obtenir de l’avancement ou avoir un rendez-vous avec une belle secrétaire, ou bien modifier une mauvaise habitude.

Il n’en reste pas moins que si vous avez eu ce que vous désiriez, vous avez obtenu le succès, vous avez réussi!

Que désirez-vous?
La scène précédente m’a amené à réfléchir. Qu’est-ce que vous attendez de la vie?

La réussite, c’est obtenir ce qu’on veut de l’existence. J’aime cette définition; elle ramène le succès à des dimensions plus réalistes. La réussite n’est plus quelque concept philosophique flou, mais une réalité, bien concrète, qu’on peut étudier ou analyser.

Ces dernières réflexions nous ont fait entamer une nouvelle discussion. Mon ami Clyde Phillips nous demande : « Pour quelles raisons certains atteignent-ils tous les objectifs qu’ils se fixent alors que d’autres ne subissent que des échecs? »

Qu’est-ce qui fait que certains sont ‘gagnants’, et d’autres ‘perdants’ au jeu de la vie? C’était une bonne question, claire et précise.

Owen Nicholls suggère : « Y aurait-il certaines notions, certaines méthodes qu’on pourrait mettre en pratique pour réussir, quel que soit le but visé? »

Un autre affirme : « D’après moi, c’est essentiellement une question d’éducation supérieure. » Mais immédiatement, quelqu’un d’autre souligne que plusieurs de ceux qui ont obtenu du succès n’avaient que peu ou pas d’instruction conventionnelle.

L’instruction n’est qu’une partie de la solution
La dernière remarque est fort juste lorsqu’on considère que Thomas Edison n’est allé à l’école que pendant trois mois. Abraham Lincoln était pratiquement autodidacte. Benjamin Franklin n’est jamais allé à l’école. Les frères Wright n’étaient pas des savants de métier, mais des réparateurs de bicyclettes.

« Ce doit être une question de chance, dit un autre, ceux qui réussissent ont tous les atouts en main. Ou bien ils épousent la fille du patron ou bien ils sont nés dans l’or et la soie ».

« Que pensez-vous de Charles Curtis, l’ancien vice-président des États-Unis? » demande d’une voix douce mon ami mexicain, le Señor G. Guajardo Davis. Curtis était né dans un village amérindien et gagnait sa vie en conduisant un taxi.

Puis le professeur Hovey surenchérit : « Une récente enquête, portant sur 143 hommes à la tête de nos plus grosses entreprises, a démontré que le salaire moyen de ces personnes à leurs débuts ne s’élevait qu’à 13,40$ par semaine. C’est loin d’étayer la théorie selon laquelle ils auraient eu toutes les chances de leur côté dès le départ! »

Qu’est-ce qui fait un gagnant?
Flack intervient : « Je crois que nous suivons à nouveau une mauvaise piste. Nous sommes d’accord pour dire que réussir signifie atteindre ou réaliser ses objectifs. Or, étant donné que dans la vie tout ce qui nous arrive nous vient obligatoirement des autres ou à cause des autres, je pense que le principal ingrédient du succès, c’est l’aptitude à bien s’entendre avec les gens! »

Si nous voulons aboutir à quelque chose, nous devons vendre nos idées aux autres et surtout leur vendre l’idée de nous aider.

Naissance de l’art de se vendre soi-même
Ce garçon de cinq ans avait réellement actionné quelque chose. Je n’avais jamais pensé à appliquer des techniques de vente éprouvées à des individus.

Je n’arrivais pas à chasser cette idée de mon esprit. Aussi ai-je commencé à prendre en notes chaque fois que je rencontrais des personnes arrivées. Je leur posais des tas de questions sur leur conception de la réussite.

Lorsque j’ai étudié mes notes sur ces centaines de cas actuels de succès bien vivants, j’ai découvert qu’ils avaient une chose en commun :

Ils savaient tous se vendre aux autres!
Ils savaient se vendre à leurs employés ou leur employeur et obtenir la collaboration et la loyauté des autres. Ils savaient se vendre à leurs amis, à leurs proches, à leurs voisins, à tous ceux qu’ils côtoyaient quotidiennement. Ils savaient vendre leurs idées. Ils savaient amener les gens à faire ce qu’ils désiraient leur voir faire. Ils savaient en outre comment se faire accepter et faire passer leurs idées.

C’est ainsi qu’en me basant sur mes observations actuelles et sur mes recherches historiques, je me suis mis à écrire ce livre pour vous aider à obtenir ce que vous attendez de la vie.

Tout réside dans ce que vous faites… et dites!

Les quatre points de la formule de Wheeler

1er point : « Ne forcez pas les gens à boire, donnez-leur soif! » On peut conduire un cheval à l’abreuvoir, mais on ne peut le forcer à boire; on peut conduire le jeune homme à l’autel, mais on ne peut le forcer à dire ‘oui’ sans le traditionnel couteau dans les reins.

2e point : « Ne vendez pas un emballage vide. » Les pochettes surprises s’avèrent souvent décevantes; aussi, mettez quelque chose de valeur dans ce que vous offrez aux autres. Plus vous offrirez aux gens, plus ils abonderont dans votre sens. On ne va pas très loin en offrant moins que l’on reçoive.

3e point : « Mettez-vous au diapason des autres. » Vous pouvez leur avoir donné soif et être prêt à leur offrir beaucoup; si vous ne vous méfiez pas et ne vous accordez pas aux autres, vous ne réussirez pas à vous vendre ni à vos amis ni aux autres. Synchronisez votre pensée sur les autres. Étudiez leurs sujets d’intérêt, leurs passe-temps, leurs ambitions; troquez-leur ce que vous avez à offrir contre ce que vous désirez en échange.

4e point : « Faites participer les autres. » Si vous voulez que les autres vous aident, faites-les participer à ce que vous entreprenez. Laissez-les pénétrer dans votre intérieur. Une personne que vous laissez dehors au froid ne sera pas très enthousiaste pour vous aider. Transformez les ‘tu’ et les ’je’ en ‘nous’. »
Fin de l’extrait du livre. Voyons à présent comment appliquer ces principes au jeu d’échecs.

Faire une réussite de ses échecs.
Je dis souvent à la blague qu’il est important de faire une réussite de ses échecs. Tout jeu implique une notion de victoire, donc de réussite.

Mais qu'est-ce que la réussite dans un jeu comme celui des échecs? Elle est subjective et donc, sujette à diverses interprétations selon chacun.

La réussite? Quelle réussite?
Pour certains, c’est la formule compétitive :

1- De gagner une partie.
N’est-ce pas le but ultime de toute partie d’échecs? Sans cela, à quoi sert le jeu? Jouer pour ne pas gagner ou pour perdre serait un non-sens. Il existe d’ailleurs une variante du jeu appelé anti-échecs qui déclare vainqueur celui qui le premier perd toutes ses pièces.

2- D’avoir le point.
Pour départager les gagnants d’un tournoi, il y a un système de pointage qui donne pour une victoire : 1 point, pour une partie nulle : ½ point et pour une défaite : 0 point; ce qui permet une stratégie pour remporter un tournoi en ne recherchant qu’une nulle de plus que son plus proche adversaire.

3- De battre son « adversaire ».
Ici nous sommes dans la compétition la plus traditionnelle. À savoir, prendre le dessus sur l’autre, jouer le jeu d’un mécanisme de domination. Avoir du pouvoir sur l’autre en gagnant contre lui.

4- D’être le champion.
C’est viser la suprématie. Il n’y a qu’un but : finir premier, seulement premier. Cela implique un entraînement intensif de plusieurs heures par jour, de compétitionner à tous les niveaux et d’analyser rigoureusement toutes ses parties pour en déceler les points forts et pour accroître ses performances.

Pour d’autres, c’est la formule participative :

5- D’avoir du plaisir.
N’est-ce pas également le but d’un jeu? Se récréer? Il n’y a rien de répréhensible à se divertir, à jouer pour le plaisir du jeu, sans plus. On parle ici d’une partie amicale, où la qualité du moment passé vaut plus que le résultat qui en fin de compte importe peu.

6- De participer.
Le plaisir de se retrouver en groupe dans un tournoi pour vivre l’expérience du jeu d’échecs en mode compétition de masse où le résultat importe pour certains (ceux qui veulent gagner) et moins pour d’autres (ceux qui veulent seulement en faire l’expérience).

7- D’être fier de soi.
Se lancer le défi d’apprendre ce jeu qui peut sembler rébarbatif pour certains et fort amusant pour d’autres. Se prouver, quel que soit son âge, que l’on peut apprendre un tel jeu. Quelle joie!

8- De s’améliorer.
Développer avec patience et détermination ses compétences. Aller toujours plus loin dans sa compréhension du jeu avec un souci de parfaire ses connaissances et de maîtriser les principes qui s’y retrouvent.

Peut-il y avoir réussite sans compétition?
À cette épineuse question, je réponds non. Mais, encore là, quelques nuances s’imposent. Est-ce la compétition à tout prix, au détriment de l’autre, sans aucune retenue ni considération? Absolument pas!
Il faut laisser le moteur de la compétition aiguillonner nos jeunes dans les sillons de la réussite.
Réussir à tout prix est à proscrire. Cependant, la réussite sans la compétition serait une vaine chimère. Mais alors, de quelle compétition pourrions-nous faire la promotion? De l’autocompétition. De la compétition envers ses performances passées. Se dépasser soi-même. Aller au-delà de soi.

Être meilleur qu’hier, voilà, la véritable victoire ultime qui ne fait pas de victime.

La réussite ou l’excellence?
Cela nous amène une autre question : atteindre la réussite ou viser l’excellence?

Enseigner à nos jeunes, le dépassement de soi, l’amélioration et l’autoreconnaissance de son potentiel est la plus belle forme de satisfaction qui existe sur terre.

Réussir dans l’adversité.
Peut-on réussir dans l’adversité? Non, mais face à l’adversité, oui! C’est une question d’attitude. Je dis souvent à mes jeunes dans mes classes d’échecs : « même si tu perds la partie, tu peux gagner quelque chose, apprend pourquoi tu as perdu et retient-le pour ne plus le faire et ainsi tu gagnes de l’expérience. »

Il est navrant de voir des gens qui oublient pourquoi et comment ils ont fait pour gagner et ensuite de les entendre se lamenter sur leurs déboires parce qu’ils échouent et n’ont su rien apprendre de leurs revers.

Ténacité ou acharnement?
Jusqu’à quel point dois-je lutter pour gagner une partie? Cela dépend du tempérament du joueur, de l’enjeu de la partie et des chances de gain. Ceux qui n’aiment pas perdre vont lutter ‘in extremis’ sans grand résultat autre qu’une frustration plus vive. D’autre part, la combativité est de mise si l’on veut réussir à gagner quelques points dans un jeu comme les échecs.

En conclusion, laissons la compétition aux compétiteurs et la participation aux participants; que tout le monde y trouve sa place avec par-dessus tout le plaisir du jeu. Car au fait c’est bien d’un jeu qu’on parle et il ne faudrait surtout pas l’oublier.

-30-

lundi 22 février 2010

Ma mission de vie

Bonjour à toi,

Ce matin, je lisais un courriel plutôt fascinant, le voici :
Comment je remplis ma mission

Qui sommes-nous? Que devons-nous faire? Comment savoir si nos actions sont justes? Nous n'avons pas besoin de creuser la question bien longtemps. Reconnaissons à chaque instant que nous sommes un enfant de l'univers et que notre mission est sacrée. Ceux qui nous entourent sont les personnes appropriées pour nous aider à remplir cette mission avec efficacité. Ce que nous faisons avec ces personnes n'est pas si important.
Mais la manière dont nous le faisons est essentielle. Les regardons-nous avec amour? Leur parlons-nous avec considération? Notre gentillesse et notre authenticité sont les mesures de notre engagement. Nous n'avons pas besoin de forcer le mouvement de notre coeur, nous n'avons qu'à nous y laisser couler. Souffrons-nous? Sommes-nous tristes et amers? Si oui, c'est que nous nous y prenons mal. Arrêtons-nous quelques instants pour nous rappeler notre vraie nature et n'acceptons rien qui soit en deçà d'elle.

Aujourd'hui, je me rappelle fréquemment qui je suis : je suis habitant de l'univers, et ma mission est importante. Je me tourne vers les autres avec amour et confiance.
Je me disais que c'est bien de savoir comment quand on sait pourquoi, ou plutôt, quoi. Quelle est ma mission? Importante question, n'est-ce pas?

Peu de gens sont conscients et savent ce qu'est leur mission de vie. Et vous, le savez-vous? Quand on connait la raison de notre vie, les comment s'alignent quasiment tout seuls et la vie nous place sur le chemin pour la réaliser sans trop de difficulté, à condition de rester l'esprit ouvert aux messages que la vie nous offre.

Notre grande voix intérieure (car on ne peut certes pas la qualifier de petite) nous guide constamment dans la bonne direction, mais chaque fois que nous laissons notre mental y semer un doute (c'est sa spécialité) nous nous en éloignons et nous devons ramer plus fort pour y retourner.

Je reviens à la question fondamentale, découvrir sa mission de vie. Comment faire pour l'identifier? Voici la façon dont j'ai pris contact avec ma mission de vie.

En 1984, je donnais des cours aux adultes de programmation du subconscient à St-Jérôme et je sentais ma vie tourner en rond. Au départ ne sachant pas pourquoi, un mardi après-midi, je me suis retrouvé seul dans un restaurant assis à une table, incapable de me lever. Devant moi des feuilles blanches et quelques stylos. Le temps paraissait s'être arrêté. J'étais face à moi-même. Au début, je cherchais tous les prétextes pour me fuir, aller aux toilettes, faire une marche, commander quelque chose à manger ou à boire, etc. Mais plus le temps figé avançait, plus mon malaise me commandait de m'écouter sincèrement et de mettre sur papier les pourquoi de ma vie. C'était vraiment épeurant au début, car l'inconfort devant l'inconnu prenait beaucoup de place. Mais au fur et à mesure que cet exercice progressait, mes appréhensions diminuaient et mon Moi supérieur reprenait sa place et tassait mon mental qui tentait de foutre la pagaille, car c'est bien de cette façon qu'il s'assure de contrôler notre vie.

Au sortir de cet exercice, je me suis senti libéré et rempli d'une confiance renouvelée. Je savais à présent ce qu'était ma mission de vie sur cette terre, dans cette actuelle vie et j'avais retrouvé la véritable paix intérieure.

Je ne prétends pas qu'il faille faire comme moi pour trouver votre mission de vie. C'est unique à chaque personne et c'est bien ainsi. Mais je vous implore de trouver votre mission de vie et de la vivre intensément sinon vous passerez à côté de votre essence profonde et vous en serez toujours plus ou moins inconfortable, voire malheureux.

Allez-y de vos commentaires,

Sylvain

dimanche 21 février 2010

Être vrai

Bonjour à toi,

N'est-ce pas une des plus belles qualités que celle d'être vrai? Pourquoi admire-t-on un enfant? Parce qu'il est vrai, il est lui-même, seulement lui-même. Il nous désarme par sa simplicité, sa candeur et sa bonhommie. Tous les rois et tous les présidents s'abaissent devant la véracité d'un enfant. Et, plus il est jeune, plus on se penche parce qu'on est ravi de voir sa grandeur.

Mais qu'est-ce donc cet attrait qu'exerce ce jeune sur nous tous? J'ai trouvé, il y a de cela quelques années, dans une formation d'écoutant pour un centre d'appel en détresse que la plus grande des qualités qui fait de l'enfant un être exceptionnel est la congruence.

La congruence est cette qualité de ce qui est adéquat, convenable, pertinent. Une autre façon de concevoir cette qualité est résumée dans la phrase suivante :
Tu es congruent quand tu ressens ce que tu penses, tu dis ce que tu ressens et tu fais ce que tu dis en accord ton ressenti ou ta pensée.
Tu es alors dans la véracité de ton être. Une intégrité totale sans compromis. Les autres savent de toi que ce que tu dis ou fais, tu le penses. Le lien de confiance ne peut être mis en doute, il est total.

Revenons à l'enfant de tout à l'heure, est-il congruent? Assurément oui! Il ne fait ni ne dit que ce qu'il pense. Les enfants sont nos maîtres en cette matière. Nous avons tant à apprendre d'eux.

L'adulte qui veut être vrai n'a qu'à regarder un enfant dans sa simplicité du quotidien et faire de même.

L'adulte cachotier qui vit dans le secret et tente de sauver la face en se voilant n'est pas vrai, il manque de limpidité et de clarté. Tout secret finit toujours par se savoir avec les ravages que cela apporte parfois.

L'adulte qui n'est pas clair, qui utilise toujours un double langage, qui dit « oui » du bout des lèvres, mais qui pense « non », n'est pas heureux parce que non congruent. S'il dit « non » et qu'il pense « non » alors, ça va parce qu'il a droit d'être contre quelque chose, il n'y a aucun problème avec cela. Tout comme s'il dit « oui » parce qu'il pense « oui » c'est correct, car il est légitimé d'exercer ce choix.

Peu importe ce que les autres en pensent, la personne congruente sera toujours respectée en fin de compte que l'on soit d'accord avec elle ou non. A contrario, la personne incongruente aura toujours de la misère à faire accepter sa décision et toujours du mal à se faire accepter des autres parce qu'elle n'est pas intègre avec son être profond.

Lorsqu'on regarde les politiciens, on sait dès le départ s'ils sont crédibles ou non. Peu importe notre allégeance politique, un politicien vrai sera toujours respecté et bien entendu, alors qu'un politicien bidon sera toujours conspué, peu importe son idée.

Certaines gens se sont éloignés de moi parce qu'ils n'étaient pas congruents alors, l'éloignement en était la quasi seule option possible. Le manque de congruence mène presque toujours à des ruptures, c'est une question de temps.

Que faire pour redevenir congruent? D'abord, se rappeler notre enfance quand nous l'étions, puis tranquillement changer une chose à la fois en douceur et éviter les transformations dramatiques du genre « tout ou rien » qui mènent à une crise encore plus grave.

Se donner le temps de redevenir congruent et sentir le bien-être qu'il procure.

Plusieurs maladies mentales seraient guéries par ce simple exercice. J'ai eu le privilège d'accompagner des gens dans leur transformation mentale avec ce simple exercice et les résultats sont stupéfiants. Croyez que vous avez du pouvoir, non sur les autres, mais sur vous.

Soyez vrai!

Sylvain

samedi 20 février 2010

Le renard, le lapin et vous

Bonjour à vous,

Un maître Zen et son élève étaient en train de regarder un renard qui faisait la chasse à un lapin. Le maître Zen demande : « qui va gagner? » Son élève répond : « Maître, bien sûr que le renard va gagner, il est plus rapide que le lapin et il a des dents bien aiguisées. » « Non », répond le maître, « car le lapin va gagner. Le renard court pour un repas, mais le lapin court pour sa vie. »

Et vous, courrez-vous pour un repas ou pour votre vie? Si vous courez pour votre vie, vous surmonterez tous les obstacles.

Voyons le parallèle avec les Jeux olympiques. Les athlètes qui participent avec un but élevé en tête ont bien plus de chance d'atteindre leurs objectifs que ceux qui y vont avec le seul but d'y être.

La visualisation créatrice entre ici en ligne de compte. Se voir atteindre un objectif génère l'énergie nécessaire pour obtenir ce dit objectif.

Il y a aussi une question d'implication dans l'atteinte de son objectif. Cela me fait penser à la conversation entre une poule et un cochon à la ferme. La poule demande au cochon : « pourquoi as-tu l'air si triste? » Et le cochon de lui répondre : « parce que j'ai entendu le fermier dire que nous ferions parti du déjeuner demain matin. » La poule toute contente lui dit : » réjouis-toi nous serons de la fête. » Le cochon lui rétorque sèchement : « c'est facile pour toi qui ne fais qu'un don (les oeufs) alors que c'est une implication totale pour moi (le bacon.) »

C'est aussi ce que j'appelle le 212˚ degré Fahrenheit qui change l'eau chaude en vapeur et qui permet au moteur de la locomotive de faire tourner les immenses roues. Tant que l'eau ne bout pas, il ne se produit que peut de résultat.

C'est le petit plus qui fait toute la différence. Si vous désirez intensément quelque chose et que vous êtes dédié à faire tout ce qui sera nécessaire pour l'obtenir alors il y aura de fortes chances que voue l'obteniez. Sans cela les résultats risqueront d'être mitigés et peu satisfaisants.

La seule compétition qui devrait exister c'est celles avec soi-même. Aucune autre ne la surpasse en qualité et en légitimité. Battre ses propres records, c'est le début de la route victorieuse, car ils en tracent les jalons et ils nous guident vers le but ultime : « GAGNER. »

Bon succès,

Sylvain

vendredi 19 février 2010

La course en taxi

Bonjour à vous,

Dans mon courriel ce matin, je lis le texte suivant:

Voilà vingt ans, je conduisais un taxi pour gagner ma vie.
Lorsque je suis arrivé à 2:30 a.m. l'immeuble était sombre excepté une simple lumière dans une fenêtre du rez-de-chaussée. Dans ces circonstances, plusieurs chauffeurs auraient seulement klaxonné une ou deux fois, attendu une minute et seraient repartis.

Mais, j'avais vu trop vu de gens démunis qui dépendaient des taxis comme leur seul moyen de transport. À moins qu'une situation sente le danger, je suis toujours allé à la porte. Cette passagère pourrait être quelqu'un qui a besoin de mon aide, ce que j'ai pensé en moi-même. Alors, j'ai marché jusqu'à la porte et j'ai cogné.

'Juste une minute', a répondu une voix fragile d'un certain âge.

Je pouvais entendre quelque chose qui était traîné lentement sur le plancher. Après une longue pause, la porte s'est ouverte. Une petite femme dans les 80's se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée et un chapeau sans bord avec un voile épinglé dessus, comme quelqu'un sortit d'un film de 1940. À ses côtés, il y avait une petite valise de nylon. L'appartement semblait comme si personne n'avait vécu dedans depuis des années. Tous les meubles étaient recouverts de draps. Il n'y avait pas d'horloges sur les murs, pas d'objets de décoration ou d'ustensiles sur les comptoirs. Dans le coin il y avait une boîte de carton remplie de photos et de verres.

'Voudriez-vous porter mes bagages à l'auto?' elle a demandé.

J'ai apporté la valise jusqu'au taxi, puis je suis retourné vers la femme. Elle a pris mon bras et nous avons marché lentement vers le trottoir. Elle continuait de me remercier pour ma gentillesse.

'Ce n’est rien', je lui ai dit. 'J'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon que je voudrais que ma mère soit traitée'.

'Oh, vous êtes le genre de bon garçon', elle a dit.

Quand nous sommes montés dans le taxi, elle m'a donné une adresse, puis a demandé, 'Pourriez-vous me conduire en ville?'

'Ce n'est pas le chemin le plus court, 'J'ai répondu vitement.

'Oh, ça ne me dérange pas, 'elle a dit. 'Je ne suis pas pressée. Je suis en route pour un hospice'.

J'ai regardé dans le rétroviseur arrière. Ses yeux scintillaient. 'Il ne me reste pas de famille, 'elle a continué. 'Le docteur dit que je n'en ai pas pour longtemps.

'J'ai tranquillement éteint le compteur et je l'ai écoutée.

'Quelle route voudriez-vous que je prenne?' J'ai demandé.

Pendant les deux heures suivantes, nous sommes allés dans la ville. Elle m'a montré les édifices où elle avait travaillé auparavant comme opératrice d'élévateur. Nous sommes allés dans le quartier où elle et son mari avaient vécus quand ils étaient nouvellement mariés. Elle m'a fait arrêter en avant d'un entrepôt de meubles qui avait été une salle de danse où elle avait été danser quand elle était fille. Quelquefois elle me demandait de ralentir en avant d'un immeuble particulier ou d'un coin et s'assoyait en fixant la noirceur, ne disant rien.

Comme la première lueur du soleil se repliait à l'horizon, elle a soudainement dit, 'Je suis fatiguée. Allons-y maintenant.

'Nous sommes allés en silence jusqu'à l'adresse qu'elle m'avait donnée. C'était un édifice bas, comme un petit foyer de convalescence, avec un stationnement qui passait sous un portique. Deux infirmiers sont sortis jusqu'au taxi aussitôt que nous sommes arrêtés. Ils étaient soucieux et prévoyants, surveillant chacun de ses mouvements. Ils devaient l'attendre.

J'ai ouvert la malle de la voiture et pris la petite valise jusqu'à la porte. La femme a été dès ce moment assise dans une chaise roulante.

Combien je vous dois?' elle a demandé, cherchant dans sa bourse.

'Rien, ' j'ai dit.

'Vous devez gagner votre vie,' elle a répondu.

'Il y a d'autres passagers,' j'ai répondu.

Presque sans penser, je me suis penché et l'ai serré dans mes bras. Elle s'est tenue sur moi étroitement.

'Vous avez donné à une vieille femme un petit moment de joie,' elle a dit.
'Merci.'

Je lui ai serré la main, puis j'ai marché dans la faible lumière du matin. Derrière moi, une porte s'est refermée. C'était le son de la fermeture d'une vie.

Je n'ai pas pris d'autres passagers sur ce quart de travail.

J'ai conduit sans but, perdu en pensées.

Pour le reste de la journée, je pouvais difficilement parler.

Et si cette femme avait pris un chauffeur fâché, ou quelqu'un qui était impatient de finir son quart de travail?

Et si j'avais refusé de prendre cette course, ou j'avais klaxonné une fois, puis reparti? D'une révision rapide, je ne pense pas que j'ai fait quelque chose de plus important dans ma vie.

Nous sommes conditionnés à penser que nos vies circulent autour des grands moments. Mais les grands moments souvent nous saisissent sans que nous soyons au courant, magnifiquement emballés de ce que les autres peuvent penser petit.

LES GENS PEUVENT NE PAS SE RAPPELER EXACTEMENT CE QUE VOUS AVEZ FAIT, OU CE QUE VOUS AVEZ DIT, ~MAIS ~ ILS SE RAPPELLERONT TOUJOURS COMMENT VOUS LES AVEZ FAIT SE SENTIR.

Vous n'aurez pas de grosses surprises en 10 jours si vous faites suivre ce texte. Mais, vous pourriez aider à rendre le monde un peu plus gentil et plus compatissant en l'envoyant.
Merci, mes amis (es).....

La vie peut ne pas être la fête que nous espérons, mais pendant que nous y sommes prenons le temps de bien danser.

Tous les matins quand j'ouvre les yeux, je me dis que c'est spécial.

Tous les jours, toutes les minutes, chaque respiration vraiment est un cadeau de Dieu.

Merci à la personne qui a écrit ce magnifique texte et à la personne qui a eu la délicatesse de me le faire parvenir :)

Il me rappelle une citation que j'ai entendue plus d'une fois : « il est bien agréable d'être important, mais encore plus important d'être agréable! »

Bonne et agréable journée,

Sylvain

mardi 16 février 2010

Le corps émotif et ses messages

Bonjour à vous,

Je pourrais vous parler du corps dont vous vous préoccupez de temps à autre, votre corps physique que vous négligez parfois, d'en prendre soin adéquatement. Il est fréquent de constater que nous connaissons assez mal notre corps physique et que parfois, nous lui accordons bien peu de soin comparativement à nos vêtements.

Lorsqu'une douleur nous fait signe, pour attirer notre attention que faisons-nous? L'ignorons-nous? L'endurons-nous? La combattons-nous? L'accueillons-nous?

Voilà où je veux en venir : notre corps physique nous parle, mais l'écoutons-nous? Il nous dit tellement de choses, mais si je suis sourd à son message, il devra trouver une autre façon de se faire entendre.

Notre douleur est-elle seulement physique? Nous savons que les maladies et douleurs psychosomatiques sont réelles dans le plan physique, mais qu'elles sont d'origines émotives, mentales ou spirituelles.

Dans ce billet, je m'attarderai sur le corps émotif et les messages qu'ils véhiculent.

Par exemple, quand j'ai un mal de tête, est-ce que je prends un cachet d'acétaminophène et j'attends que ça passe, ou bien je me pose quelques questions du genre :
  1. Pourquoi ai-je mal à la tête?
  2. Qu'est-il arrivé juste avant que débute mon mal de tête?
  3. Qu'ai-je appris juste avant?
  4. Quelle contrariété est survenue?
  5. Que veut me dire mon mal de tête?
  6. Dois-je porter attention à une situation qui me stresse?
  7. Est-ce pour éviter une situation à laquelle je ne veux pas faire face?
  8. Quel est le message voilé derrière ce mal de tête?
  9. Est-ce que je refuse de comprendre quelle chose que mon corps veut me dire?
  10. Et le reste...
Cela semble fastidieux de se casser la tête quand on a mal à la tête, mais c'est la seule façon efficace de faire cesser cette douleur.

Repassons maintenant cette petite liste avec les émotions sous-jacentes.
  1. Quelle émotion me donne mal à la tête?
  2. Quelle émotion est survenue juste avant que débute mon mal de tête?
  3. Qu'ai-je appris juste avant qui m'a dérangé?
  4. Quelle contrariété survenue m'a perturbé?
  5. Quel message émotif veut me dire mon mal de tête?
  6. Dois-je porter attention à une émotion qui me stresse?
  7. Est-ce pour éviter une émotion à laquelle je ne veux pas faire face?
  8. Quelle est l'émotion voilée derrière ce mal de tête?
  9. Est-ce que je refuse de comprendre une émotion que mon corps veut me faire vivre?
  10. Et le reste...
Comme vous voyez, beaucoup de messages pleins de sens se trouvent dans nos questionnements intérieurs et beaucoup de réponses signifiantes peuvent en découler.

Vous pourriez également aller plus loin, en posant ces quelques questions avec une dimension mentale. Vous pourriez en être transformé. Je vous laisse faire le travail par vous-mêmes.

Au plaisir de lire vos commentaires,

Sylvain

dimanche 14 février 2010

La St-Valentin tous les jours!

Bonjour à vous,

Pourquoi n'est-ce pas la St-Valentin tous les jours? Ce serait bien d'offrir, de donner et de recevoir de l'amour tous les jours et envers tous les êtres humains qui vivent sur notre planète.

Alors y aurait-il encore de la discorde, de la guerre, du vol, de la violence? Sans doute que non, mais alors qu'y aurait-il pour meubler notre soif de pouvoir. Celui d'être le plus amoureux de soi et des autres. Celui d'être le plus respectueux de la vie dans toutes ses dimensions.

Penser aux autres serait la seule chose à faire en tout temps et en tous lieux. Et oh miracle, les autres, tous les autres penseraient à nous tout le temps. Nous serions envahis de bienveillance. L'égoïsme mourrait d'inanition et s'en irait ailleurs à la recherche d'âme en mal de souffrance.

Dois-je attendre de la société qu'elle décide de décréter la St-Valentin en permanence, ou bien ai-je le droit de décréter cela moi-même dès maintenant?

Poser la question c'est un peu y répondre. Il nous appartient à chacun de nous de faire le choix de répandre l'amour autour de nous en tout temps. Si je ne le fais pas, qui le fera?

Bon amour à tous,

Sylvain.

lundi 8 février 2010

Tu as du prix à mes yeux!

Bonjour à vous,

J'ai lu un livre que je trouvais bien beau et dont le titre était: "Tu as du prix à mes yeux". Cette phrase était une réflexion de Dieu sur ses enfants, chacun pris individuellement. En effet, comment une mère ou un père peuvent-ils dire la valeur de son enfant?

Tu as du prix à mes yeux c'est tenter de quantifier une mesure incalculable; la mesure de l'amour d'une mère. Des gens s'inquiètent de nous, se soucient de notre bonheur, mais jamais comme une mère.

Il en va de même pour tous ceux qui ont la capacité d'aimer autrui. Est-ce que nous nous soucions de quelqu'un qui nous indiffère? Pourtant, certains tentent de banaliser le souci qu'on porte à l'autre, la marque d'intérêt qu'on manifeste à l'autre.

Pouvez-vous vous regarder dans le miroir et vous dire à vous-même: "Tu as du prix à mes yeux!"

C'est une phrase magique qui donne la juste mesure de l'amour que nous devons avoir pour soi et pour les autres. En bas de cela, personne ne peut prétendre savoir ce qu'est aimer.

Nous prenons soin des choses qui ont de la valeur pour nous, alors qu'en est-il des humains qui comptent pour nous?

Si vous commencez à compter, vous n'aimez plus, vous troquez. Aimer "parce que" n'est pas aimer c'est simplement négocier des conditions pour accorder le privilège de votre amour, ce qui est bien en deçà du véritable amour.

Je me rappelle aussi l'épître de Paul (1 Corinthiens, chapitre 13) qui définit l'amour en ces termes:
"L’amour est patient, serviable, bon; il n’est pas envieux, ne jalouse pas. Il ne fanfaronne pas, ne se vante pas; il ne se rengorge pas, ne s’enfle pas d’orgueil. Il ne fait rien d’inconvenant, de laid, de malhonnête, de honteux, de blessant.

Il n’est pas égoïste; il ne cherche pas son intérêt, ni son avantage. Il ne s’irrite pas; il ne tient pas compte du mal; il n’éprouve pas de rancune. Il ne se réjouit pas de l’injustice, du mal; mais il trouve sa joie dans la vérité. L’amour excuse tout, pardonne tout, croit tout, espère tout, supporte tout, endure tout. Il nous fait garder en toute circonstance la foi, l’espérance et la patience. L’amour est éternel, il ne passe jamais, il n’a point de fin."
Tout un programme pour un weekend, n'est-ce pas?

Au plaisir de lire vos commentaires,

Sylvain

jeudi 4 février 2010

Le plus beau don divin

Bonjour à vous,

Je suis bien content des réponses à ma question du jour. Le surplus divin est effectivement une magnifique démonstration de l'abondance infinie de Dieu.

Je fais une mise en garde: il n'est pas nécessaire d'appartenir à une église pour croire en Dieu qui est, pour moi, au-dessus de toutes les religions.

Pour moi, le plus beau don divin est le libre arbitre. La capacité de librement faire des choix pour sa vie et ainsi de déterminer ce qui va avec. Parfois, certaines personnes font des choix, mais quand arrivent les conséquences de ces choix, les décideurs se désistent; or il faut savoir que les conséquences font partie intégrante des choix que l'on a faits et ne peuvent en être dissociées.

Notre liberté trouve son point culminant dans son achèvement, après les conséquences qui en découlent. L'amour de Dieu est bien au-delà de l'amour humain. Il permet tout, il laisse faire tout, il pardonne tout et il fait fête de tout.

Pour Dieu, aucun choix n'est bon ni mauvais, tout est permis. Si je veux faire des choix qui risquent de me détruire, ils sont permis. Si je veux faire d'autres choix qui me libèrent de l'esclavage de mes faiblesses, ils sont aussi permis.

Je suis tel un dieu qui peut me créer la vie que je veux, sans aucune limite autre que celle que je m'impose, sans plus.

Toute ma vie, je vais avoir le difficile exercice de faire des choix, de décider, d'opter pour un choix plutôt qu'un autre qui aura une résultante conséquente de mon choix initial. Je ne pourrai jamais chialer sur les conséquences des choix que j'ai exercés. C'est le prix de ma liberté!

Laissez-moi un commentaire,

Sylvain

mercredi 3 février 2010

Quelles retrouvailles!

Bonjour à vous,

Je suis encore sous le choc. Imaginez-vous en train de retrouver une amie après plus de 22 ans d'absence, aucune nouvelle, aucune information à son sujet et hop soudain, une recherche sommaire sur Facebook et voilà que le contact se rétablit.

La magie c'est que notre absence ne nous semblait pas plus longue que 15 jours. Nos souvenirs étaient vifs et abondants. La richesse de nos échanges était incommensurable et très fructueuse. Aucun doute que nous devions nous retrouver pour continuer de vivre de belles choses ensemble.

Nos conjoints sont curieux de cette situation, mais la confiance règne et la rencontre avec nos conjoints sera pour bientôt.

Hier soir, nous nous sommes rencontrés avec beaucoup d'excitation de part et d'autre. J'étais fébrile de la retrouver, mais je n'avais aucune attente autre que de la revoir et de passer quelques heures de bavardage intense. Ce fut magique.

Notre complicité d'antan était au rendez-vous, notre sens de la taquinerie et de l'humour complice était encore là. Vous savez le genre de complicité qui n'exige aucune explication et qui est compris tout de suite.

Je suis comblé de t'avoir retrouvé Christiane et je t'en remercie du plus profond de mon coeur.

Avec tout mon amour fraternel,

Sylvain

mardi 2 février 2010

Les trois vieillards

Un jour, une femme sort de sa maison et voit trois vieillards avec de longues barbes blanches, assis devant chez elle. Elle ne les reconnaît pas. Elle leur dit :

- " Je ne pense pas que je vous connaisse, mais vous devez avoir faim. S'il vous plaît, entrez et je vous donnerai quelque chose à manger. "
- " Est-ce que l'homme de la maison est là ? " ont-ils demandé.
- " Non, il est sorti ", leur répondit-elle.
- " Alors, nous ne pouvons pas entrer " ont-ils répondu.

En soirée lorsque son mari arrive à la maison, elle lui dit ce qui s'était passé.
- " Va leur dire que je suis à la maison et invite-les à entrer ! " dit-il à sa femme.

La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison.
- " Nous n'entrons jamais ensemble dans une maison " ont-ils répondu.
- " Et pourquoi ? " a-t-elle voulu savoir.

Un des vieillards lui expliqua :

- " Son nom est RICHESSE, dit-il en indiquant un de ses amis et, en indiquant l'autre," lui c'est SUCCÈS et je suis AMOUR. Il a ajouté :
- " Retourne à la maison et discute avec ton mari pour savoir lequel d'entre nous vous voulez dans votre maison. "

La femme retourne à la maison et dit à son mari ce qui avait été dit. Son mari était ravi.
- " Comme c'est agréable ! " dit-il. Puisque c'est le cas, nous allons inviter RICHESSE."

Sa femme n'était pas d'accord :
- " Pourquoi n'inviterions-nous pas SUCCÈS ? "

Leur belle-fille, qui était dans une autre pièce, entendit leur conversation. Elle sauta sur l'occasion pour faire sa propre suggestion :
- " Ne serait-il pas mieux d'inviter AMOUR ? La maison sera alors remplie d'amour " !
- " Tenons compte du conseil de notre belle-fille, dit le mari à sa femme. Sors et propose à AMOUR d'être notre invité. "

La femme sort et demande aux trois vieillards :
- " Lequel d'entre vous est AMOUR ? S'il vous plaît, entrez et sois notre invité. "

Amour se lève et commença à marcher vers la maison. Les deux autres se lèvent aussi et le suivent. Étonnée, la dame demande à RICHESSE et SUCCÈS :
- " J'ai seulement invité AMOUR. Pourquoi venez-vous aussi ? "

Les vieillards lui répondirent ensemble :
- " Si vous aviez invité RICHESSE ou SUCCÈS, les deux autres d'entre nous seraient restés dehors. Mais puisque vous avez invité AMOUR, partout où il va nous allons avec lui puisque partout où il y a de l'amour, il y a aussi de la richesse et du succès." !!!

Anonyme

P.S.: Pris sur le blog d'Etty Macaire.

lundi 1 février 2010

Bonheur ou Richesse?

Bonjour à vous,

J'ai posé cette question sur ma page Facebook: "Quel est le plus important entre le Bonheur ou la Richesse?" Évidemment, ce serait comme comparer un fruit d'un légume. Les deux sont bons et nécessaires pour vivre en harmonie. Du moins, c'est ma prétention.

Comme la question: "Qu'est-ce qui mène le monde: l'amour ou l'argent?" Encore là, deux valeurs essentielles pour être en équilibre. Je développerai cette question dans un autre article.

Revenons sur le Bonheur ou la Richesse. Avant de dire celui qui est le plus important pour soi, il faudrait prendre le temps de bien les définir.

Qu'est-ce que le bonheur? Que représente-t-il pour moi? Est-ce que je me considère heureux en ce moment?

Qu'est-ce que la richesse? Que représente-t-elle pour moi? Est-ce que je me considère riche en ce moment?

Ces questions préliminaires m'aideront à judicieusement choisir, laquelle de ces valeurs est la plus importante pour moi actuellement.

Après ces quelques questions personnellement répondues, voilà la difficile tâche de les départager. Cette réponse est variable pour chacun d'entre nous, et en plus elle diffère selon la période de notre vie dans laquelle nous sommes.

Si je recule le temps à il y a cinq ans, serait-ce les mêmes réponses? Et dans deux ans, ce sera encore comme aujourd'hui?

Se situer par rapport à une valeur est assez facile, prendre le temps d'y réfléchir et voilà le verdict tombe assez aisément; par contre, le degré de difficulté augmente s'il vous est demandé de faire un choix entre deux valeurs fondamentales qui se confrontent.

Voici pour moi, où je me situe devant ce choix. Mon Bonheur a toujours été plus important que ma Richesse. Et vous?

Au plaisir de lire vos commentaires,

Sylvain