jeudi 25 novembre 2010

Notre dépendance électrique

Bonjour à vous,

J'étais en train de travailler à l'ordinateur quand la panne de courant survint. Cette interruption de courant était planifiée par Hydro-Québec et elle avait été annoncée correctement à l'avance. Donc pas de surprise ni de grognement, pourtant plusieurs des mes habitudes de vie en furent affectées sur le champ.

Par exemple, je voulais manger avant de partir, sans électricité c'est assez difficile de faire chauffer un repas. Je voulais me faire la barbe avec mon rasoir électrique, oublions ça. Le travail que je voulais finir avant de partir sur l'ordinateur portable qui heureusement fonctionna sur la batterie, mais comment pouvais-je l'envoyer à quelqu'un via internet sans électricité pour le modem et le routeur. Même pas de café pour combler le tout.

Tout cela pour vous faire prendre conscience, à quel point nous sommes dépendants de cette source d'énergie et que nous la prenons souvent pour acquis. Rappelons-nous la crise du verglas de 1998 avec des pannes majeures en plein hiver.

Nous sommes privilégiés, ici au Québec, d'avoir tant de confort, tant de commodités. Quand pour la dernière fois avons-nous pensé sincèrement à remercier pour ces bonnes choses? Des millions de gens sur la planète n'ont pas le quart de notre style de vie et pourtant nous vivons comme si nous portions toutes les misères de la terre.

Il faut avoir un peu voyagé et subit le manque pour apprécier l'abondance qui nous entoure.

C'est souvent dans le manque et la privation que l'on commence à apprécier les choses que nous avions, mais n'est-il pas un peu trop tard?

Je suis bien content qu'à mon retour à la maison, l'électricité ait été là, au rendez-vous, fidèle comme toujours.

Au plaisir,

Sylvain

samedi 20 novembre 2010

La tourmente politique

Bonsoir à vous,

Les événements des derniers jours créent une véritable prise de conscience collective qui nous apporte de belles leçons de vie.

Les dénonciations d'actes laissés pour morts qui refont surface après 10 - 15 ans sont là pour une bonne raison. Le besoin d'être dans la vérité. Aucun être ne peut vivre dans le mensonge et tenter de prétendre qu'il est libre et heureux dans sa vie. C'est un autre mensonge.

La vérité est libératrice; les policiers-enquêteurs le savent bien et ils aident les criminels à se libérer de leurs fardeaux mensongers. Toute la vie fonctionne avec le principe de véracité. La fausseté mène au chaos.

Ce qui est un peu surprenant dans les événements actuels, c'est l'attitude du gouvernement québécois qui se croit hors de tout cela. Sa position intransigeante face à ce que la vaste majorité de la population demande lui coûtera, sans doute, sa crédibilité aux prochaines élections.

Ce qui me surprend agréablement, c'est que le peuple commence à agir au lieu de gémir et il est en train de déstabiliser l'immobilisme de ceux qui ont toujours cru que le silence l'emporterait.

La "pas l'éthique" se fait remettre à sa juste place. Le peuple exige de la droiture, de la rigueur et de la probité. L'intégrité existe et elle doit se mettre au premier plan à tous les niveaux.

Le bout du bout c'est de faire comparaître le dénonciateur au lieu du dénoncé pour qu'il s'explique. Nous sommes dans une spirale ascensionnelle qui fera éclore tout ce qui doit se mettre au grand jour pour que la vérité redevienne la primauté des actes publics.

L'intolérance sera de plus en plus au rendez-vous et les révélations seront de plus en plus manifestes. Tout cela se calmera quand le peuple aura ce qu'il exige : que le ménage soit fait à tous les niveaux.

Je suis convaincu que la très grande majorité des élus et des fonctionnaires sont honnêtes et que seulement une infime minorité doit être poursuivie. Il ne faut pas que notre impatience nous pousse à condamner tous et toutes, car nous serions dans l'erreur.

Je sentais le besoin de donner mon opinion sur le sujet, car en tant que conférencier, je suis porté à dire tout haut ce que d'autres pensent en silence.

J'émets un souhait : que les décideurs fassent preuve de courage et prennent les décisions dans l'intérêt de la collectivité et non pour sauver leur réputation personnelle. Car une réputation personnelle sauvée dans le mensonge ne vaut rien.

Que la lumière blanche de la vérité et de la pureté éclaire nos dirigeants,

Sylvain

lundi 1 novembre 2010

La Toussaint

Bonjour à vous,

Aujourd'hui, le premier novembre c'est la Toussaint. La fête de tous les saints. Cette fête collective de l'Église catholique s'associe souvent à la commémoration des morts. Drôle de concept quand la veille à l'Halloween, on fête les trépassés, les morts-vivants et les fantômes.

Pour aller dans une dimension plus spirituelle avec cette fête, nous pourrions nous interroger sur le rôle qu'ont joué les saints de leurs vivants et sur le rôle qu'ils jouent encore actuellement.

Loin de m'immiscer dans la détermination de ce qu'est un saint ( je laisse ça aux spécialistes du Vatican), je crois qu'invoquer l'aide d'une personne vertueuse peut nous porter secours quand le besoin s'en fait sentir.

Un bel exemple que m'avait offert un ami prêtre lors d'un sermon pour la Toussaint, il y a de cela quelques années, était que nous pouvons demander de l'aide à nos défunts et qu'ils sont bien placés pour intercéder en notre faveur. Le hic, disait-il, est qu'il faut faire sa part. Demander de l'aide et ne rien faire pour, c'est comme vouloir aller au restaurant et demeurer chez soi en maugréant que l'on a faim.

Si vous êtes dans l'action ou dans la démarche de la réalisation de votre rêve, alors vous pouvez invoquer l'aide des saints, des anges, de vos proches défunts et ils vous aideront. Cette aide viendra compléter vos efforts de réalisation. Ils ne feront pas les choses à votre place, mais ils appuieront vos démarches et vous montreront la voie.

La canonisation du Frère André est un exemple de la mobilisation qu'ils suscitent. L'Église a besoin de se regrouper autour de gens et de symbole positif. L'être humain a besoin de croire et quelque chose ou en quelqu'un de signifiant. Un saint par exemple.

Il te sera fait selon ta foi. Question en quoi crois-tu? La croyance aiguille notre vie de tous les jours. Tu crois que le lundi est la meilleure journée de la semaine alors tu y trouveras plein de preuves pour confirmer ta croyance. Tu crois que le lundi est la pire journée alors les preuves te donneront raison à coup sûr. Rien n'est blanc ou noir, cela dépend de ta croyance, de tes convictions, de ta foi.

Ceux qui croient en l'église, ça fonctionne. Ceux qui n'y croient pas, ça fonctionne aussi. Même chose pour la politique, même chose pour les relations interpersonnelles. Changer ses croyances, c'est changer la perception du monde et c'est changer sa vie. Tout est là. Le seul choix qui nous appartient c'est celui de ce à quoi on veut adhérer comme croyance.

L'après-mort est pour certains très claire, pour d'autre c'est une belle zone grise. Face à la mort, chacun de nous se positionne avec différentes options, tantôt rassurantes, tantôt angoissantes.

Nier une chose ne la fait pas disparaître, mais ne plus la voir sous le même angle peut aider à la mieux comprendre et la voir sous un éclairage nouveau, ce qui peut conduire au miracle. Des gens ont changé leur vie en changeant leur façon de penser, en pensant différemment.

Tout cela revient encore au choix de tes pensées. Qu'entretiens-tu comme pensée, sur une base régulière? Es-tu fait pour le bonheur? Pour la richesse? Pour l'amour? Pour la santé? Si oui bravo, tu trouveras des gens et des événements qui t'aideront dans ce sens. Sinon, alors tu trouveras des réponses confirmant tes choix.

C'est cela le Miracle!

Sylvain