lundi 31 décembre 2012

Avoir besoin de motivation

Bonjour à vous,

Je voulais vous parler d'un sujet qui me touche particulièrement ces temps-ci : le besoin de motivation. Nous en avons tous de besoins et j'ajouterais qu'actuellement encore plus peut-être.

Je suis rendu dans une période de ma vie où je me permets de changer de valeurs, de remplacer celles qui ne font plus mon affaire par celles que je conçois comme bonnes pour moi maintenant.

Nous avons tous ce privilège, mais la question est de savoir si nous l'utilisons. Faire des choix pour les années qui nous restent. Nous ne savons même pas si nous allons avoir la grâce d'ouvrir les yeux demain et pourtant certains gaspillent abondamment le temps fugace si précieux.

La motivation existe sous plusieurs formes :
  1. La motivation externe :
    Un bon livre, une bonne conférence, un appel d'un ami qui nous remonte le moral, etc.
  2. La motivation interne :
    Un rêve transformé en but qui devient une obsession positive qui nous donne de la "drive" comme on dit et qui nous fait foncer, même devant ce qui nous fait peur.
Pour se construire une vie à la hauteur de nos attentes, encore faut-il identifier nos attentes, dans un premier temps. Par la suite, se faire un plan détaillé, puis passer à l'action.

C'est assez simple qu'un enfant de 5 ans le fait déjà naturellement. Alors, qu'est-ce que nous empêche comme adulte d'y arriver avec la même facilité?

Le spectre de la peur se manifeste avec un plaisir malsain.

La peur est simplement un Problème Émotionnel qui est Urgent de Régler.

Vient alors en compte, toute la question des émotions enfouies depuis notre naissance, qu'on s'en souvienne ou pas. Quand on parle du lâcher-prise, c'est à cela qu'on fait référence. Lâcher prise à tout ce qui n'est pas harmonieux dans notre vie, à tout ce qui est nuisible à notre croissance. Le passé avec ses remords doit servir de tremplin au présent pour nous propulser vers un avenir meilleur, au-delà de nos espérances.

La motivation c'est simple :
  1. Pense à ce que tu veux.
  2. Ressens ce que tu veux.
  3. Parle de ce que tu veux.
  4. Agis sur ce que tu veux.
  5. Réalise ce que tu veux.
Toute autre recette nous ramène à celle-là.

Pour bien préparer la nouvelle année, je vous souhaite de bien désapprendre les choses erronées et nuisibles et de commencer à bâtir sur des valeurs et des principes qui vous grandiront à ne plus vous reconnaître.

Voilà mon souhait pour votre réussite.

Que 2013 soit votre année! :)

jeudi 20 décembre 2012

Et si la fin du monde était demain

Et si la fin du monde était demain, c'en serait fini de la guerre inutile et meurtrière, de la pauvreté érigée en système, de la famine dans le monde, de l'exploitation des enfants, de la soumission forcée des femmes, de la violence des hommes, des armes qui tuent des innocents, des politiciens corrompus sans scrupule, des banquiers véreux qui s'enrichissent en appauvrissant les démunis, des intégristes religieux qui déforment tout sur leurs passages, des racistes qui ne comprennent pas la nature humaine.

En écrivant cela, je me demandais si c'était la version optimiste ou la version pessimiste de la fin du monde. Quelle belle ambivalence!

Si ce n'est pas la fin du monde demain, tout cela sera encore là. Alors, avec quelle approche envisagerai-je le jour nouveau? Avec un désir de laisser tout cela ainsi, en continuant platement mon petit train-train quotidien, avec insouciance et indifférence? Avec un désir de changer les choses pour le mieux?

Une décision s'impose à tous les conscients de la terre, qu'au lever du 22 décembre chacun de nous décide d'améliorer une dimension de notre humanité, une seule et la terre s'en portera mieux.

Cela peut sembler utopique de penser changer le monde en posant un simple geste individuel. Pourtant n'est-ce pas cela que nous faisons en allant voter?

Seuls nous ne pouvons rien, mais collectivement nous pouvons changer le monde.

C'est cela, la fin du monde à laquelle nous pourrions convoquer tous nos frères et sœurs de toute la planète. Mettre fin à toutes les injustices, dans tous les domaines et créer un monde plus juste et meilleur pour chacun de nous.

Cette pseudo farce de la fin du monde est un moment privilégié pour prendre conscience que nous pouvons faire quelque chose pour le mieux-être de la planète.

Nous avons fait de grandes choses par le passé, la poursuite de cet objectif est encore en marche avec des défis de taille, cependant ensemble nous pouvons changer le monde, changer notre monde.

Bonne fin du monde!

dimanche 9 décembre 2012

La procrastination

Je vous en parlerai un autre jour...

samedi 8 décembre 2012

L'esprit d'ALOHA

L'ESPRIT D'ALOHA
par Serge Kahili King
traduit par Tania Küng
La Philosophie d'Aloha
1. IKE : Le monde est ce que vous en pensez
2. KALA : Il n'y a pas de limites
3. MAKIA : L' énergie suit l'attention
4. MANAWA :Le présent est le moment de pouvoir
5. ALOHA : Aimer, c'est d'être heureux(se) avec quelque chose ou quelqu'un
6. MANA : Tout pouvoir vient de l'intérieur
7. PONO : L'efficacité est la mesure de la vérité

L'esprit d'Aloha fait référence à l'attitude bienveillante et amicale pour laquelle les îles de Hawaii sont si connues. De plus, il renvoie à une manière très puissante de résoudre tout problème, d'atteindre n'importe quel objectif et tout état mental ou physique que vous désirez.

En Hawaiien, Aloha veut dire beaucoup plus que seulement "bonjour" ou "au revoir" ou "amour". Sa signification plus profonde est le partage (alo) dans la joie (oha) de l'énergie de la vie (ha) dans le présent (alo).

Lorsque vous partagez cette énergie, vous vous connectez au pouvoir divin que les Hawaiiens appellent "mana". Et l'utilisation dans l'amour de cet incroyable pouvoir est le secret pour atteindre la véritable santé, le bonheur, la prospérité et le succès.

La façon de se relier à ce pouvoir et de le faire fonctionner pour vous est si simple que vous pourriez être tenté de croire que c'est trop facile pour être vrai. Mais ne vous laissez pas tromper par les apparences.

Celle-ci est la technique la plus puissante au monde, et bien qu'extrêmement simple, elle pourrait ne pas s'avérer si simple puisqu'il faut se rappeler de l'utiliser et de l'utiliser souvent. C'est un secret qui a été donné à l'humanité à maintes reprises et que voici de nouveau sous une autre forme.

Voilà le secret :
Bénissez tout le monde et tout ce qui représente ce que vous désirez !

C'est tout !
C'est tellement simple que cela nécessite une explication.

Bénir veut dire reconnaître ou donner de l'importance à une qualité, une caractéristique ou un état positif dans l'intention de l'accroître, de le faire durer ou de le faire naître.

Bénir est un moyen efficace de changer votre vie ou d'obtenir ce que vous voulez pour trois raisons :
  1. La concentration de votre esprit sur tout ce qui est positif réveille la force positive et créatrice du Pouvoir.
  2. Cela transporte votre énergie vers l’extérieur, permettant au Pouvoir de s'exprimer à travers vous.
  3. Quand vous bénissez d'autres personnes au lieu de le faire pour vous-même, vous contournez les peurs subconscientes concernant ce que vous voulez pour vous-même et cela augmente le même bien dans votre propre vie.

Ce qui est si merveilleux dans ce processus, c'est que le fait de bénir aide les autres aussi bien que vous-même.

Vous pouvez bénir par imagerie ou par le toucher, mais la forme la plus usuelle et facile est celle de le faire par les mots.

Les principales façons de bénir verbalement sont :

L'ADMIRATION - C'est le fait de faire des compliments ou de louer le bien que vous remarquez, par exemple : "Quel beau coucher de soleil; J'aime cette robe; Quel plaisir de vous voir..."

L'AFFIRMATION - C'est le fait d'exprimer verbalement ce que vous bénissez pour que le bien augmente ou perdure, par exemple : "Je bénis la beauté de cet arbre; Que la santé de votre corps soit bénie..."

L’APPRÉCIATION - C'est le fait d'exprimer sa gratitude concernant l'arrivée ou l'existence de quelque chose de bien, par exemple :"Merci, dieu, de m'avoir aidé; Je remercie la pluie d'avoir nourri la terre..."

L'ANTICIPATION - C'est le fait de bénir l'avenir, par exemple :"Nous allons faire un merveilleux pique-nique; Je bénis votre revenu accru; Merci pour mon partenaire parfait; Je vous souhaite bon vent et bon voyage..."

Afin de profiter pleinement des effets de vos bénédictions, vous allez devoir arrêter ou réduire la seule chose qui en détruit les bienfaits : médire.

Cela ne veut pas simplement dire "jurer" ou dire de gros mots. Cela fait référence au contraire de la bénédiction: à la critique à la place de l'admiration, au doute à la place de la certitude, à l'accusation à la place de l'appréciation, à l’inquiétude à la place de l'anticipation avec confiance.

Lorsque nous faisons ces choses, elles ont tendance à annuler les effets de la bénédiction. Donc, plus vous médisez, plus il sera difficile et plus il vous prendra du temps pour savourer les bienfaits de la bénédiction. Mais au contraire, plus vous bénissez, moins le fait de jurer vous fera du mal.

Voici donc quelques idées pour bénir vos différents besoins et désirs :

LA SANTÉ - Bénissez les personnes, animaux et plantes en bonne santé, tout ce qui est bien fait ou bien construit et tout ce qui exprime une énergie abondante.

LE BONHEUR - Bénissez tout ce qui est bien ou le bien qui est en toute personne et toute chose, tous les signes de bonheur que vous voyez, entendez ou sentez autour de vous, dans les personnes et dans les animaux, et tous les bonheurs potentiels que vous remarquez autour de vous.

LA PROSPÉRITÉ - Bénissez tous les signes de prospérité dans votre environnement, y compris tout ce que l'argent a aidé de faire, tout l'argent que vous avez sous toutes ses formes, et tout l'argent qui circule dans le monde.

LE SUCCÈS - Bénissez tous les signes de réussite et toutes les choses complètes (comme les bâtiments, ponts, évènements sportifs...), toutes les arrivés à destination (de bateaux, d'avions, de trains, de bus et de personnes), tous les signes de mouvement en avant ou de persistance ainsi que tous les signes de joie ou de plaisir.

LA CONFIANCE - Bénissez tous les signes de confiance dans les gens et dans les animaux; tous les signes de force dans les gens, animaux et objets (y compris l'acier et le béton); tous les signes de stabilité (comme les montagnes et les grands arbres); et tous les signes de pouvoir actif (y compris les grosses machines et les câbles de haute tension).

L'AMOUR ET L’AMITIÉ - Bénissez tous les signes d'amour et de soutien; toutes les relations harmonieuses dans la nature et l'architecture; tout ce qui est connecté à quelque chose ou qui touche quelque chose d'autre; tous les signes de coopération dans les jeux ou au travail; et tous les signes de rire et de plaisir.

LA PAIX INTÉRIEURE - Bénissez tous les signes de quiétude, calme, tranquillité (comme une eau tranquille ou un air calme); toutes les vues (horizons, toiles, la lune); tous les signes de beauté que ce soit par la vue, par le son ou par le toucher; les couleurs ou formes claires, les détails d'objets naturels ou faits par l'homme.

LA CROISSANCE SPIRITUELLE - Bénissez tous les signes de mouvement, développement et changement dans la nature; les transitions entre le lever et le coucher du soleil; le mouvement du soleil, de la lune, des plantes et des toiles; le vol des oiseaux dans le ciel et le mouvement du vent et de la mer.

Les idées ci-dessus sont données à titre indicatif si vous n'avez pas l'habitude de bénir, mais ne soyez pas limitées par celles-ci. Souvenez-vous que n'importe quelle qualité, caractéristique ou état peut être béni (par exemple vous pouvez bénir des poteaux ou des animaux minces pour encourager la perte de poids), si cela a existé, existe au présent ou existe seulement dans votre imagination.

Personnellement, j'ai utilisé le pouvoir de bénir pour guérir mon corps, accroître mon revenu et développer mes compétences, créer une relation d'amour profond avec ma femme et mes enfants et établir un réseau mondial de faiseurs de paix (peacemakers) travaillant avec l'esprit d'Aloha. C'est parce que cela a si bien fonctionné pour moi que je souhaite le partager avec vous.

COMMENT ACCROITRE VOTRE POUVOIR DE BÉNIR

Il y a une technique pratiquée par les "chamans" hawaiiens qui augmente votre pouvoir de bénir en augmentant votre énergie personnelle. C'est une façon simple de respirer, aussi utilisée pour se centrer, méditer et guérir. Cela ne nécessite pas d'endroit particulier ou de position spéciale et peut être fait lorsque l'on est en mouvement ou immobile, occupé ou au repos, les yeux ouverts ou fermés.

En Hawaiien la technique s'appelle pikopiko parce que piko veut dire aussi bien le dessus de la tête que le nombril.

LA TECHNIQUE
  1. Prenez conscience de votre respiration naturelle. Elle peut changer lorsque vous y prêtez attention, mais cela ne fait rien.
  2. Prenez conscience (mentalement ou par le toucher) du dessus de votre tête et de votre nombril.
  3. Maintenant, quand vous inspirez, porter votre attention sur le dessus de votre tête, et quand vous expirez, sur votre nombril. Continuez à respirer de cette manière pour aussi longtemps que vous le voulez.
  4. Lorsque vous vous sentez détendu, centré et/ou énergisé, commencez à imaginer que vous êtes entouré d'un nuage invisible de lumière ou d'un champ électromagnétique et que votre respiration augmente l'énergie de ce nuage ou de ce champ.
  5. En même temps que vous bénissez, imaginez que l'objet de votre bénédiction est entouré de la même énergie que celle qui vous entoure.
Variations
a) Au lieu du dessus de la tête et du nombril, transférez votre attention d'épaule en épaule ou du ciel à la terre.
b) Afin de vous aider à vous concentrer sur le champ d'énergie, imaginez-le comme une couleur, une note ou un accord musical, ou une sensation de picotement.

Aloha International est une association à but non lucratif. C'est un réseau rassemblant des personnes du monde entier voulant faire régner la paix et dédier à la pratique et à la promotion de l'esprit d'Aloha.Visitez leur site : http://www.huna.org/html/global.html.

vendredi 7 décembre 2012

Voulez-vous devenir riche?

Bonjour à vous,

Lorsque je fais des conférences, je pose toujours des questions à mes auditoires, histoire de situer mon sujet avec les intentions des gens présents.

Dans un billet comme celui-ci, je peux faire de même. Donc je pourrais vous demander : aimeriez-vous être riche? Voulez-vous devenir riche? Voulez-vous vraiment être riche? Voulez-vous tout faire pour devenir et être riche?

Vous voyez la gradation?

Aimeriez-vous être riche? Qui oserait dire non à cela? Il faudrait être assez peu ambitieux pour dire non à une telle question. Quiconque s'achète un billet de loterie est une personne qui dit implicitement oui à cette question. Aucun effort à faire, juste dire son intention du bout des lèvres.

Voulez-vous devenir riche? Répondre oui, c'est affirmer son intention avec une certaine force. Il y a traces de désir d'être riche. Nous passons de la forme conditionnelle à la forme indicative, donc nous indiquons notre intention. Il se peut que l'intention soit là sans que le plan de réussite ne soit établi clairement.

Voulez-vous vraiment être riche? Ici on passe à un autre niveau. Partant de l'intention nous arrivons à l'implication, du moins en parole. Nous osons affirmer à la face de ceux à qui nous le proclamons, notre réelle intention de devenir riche. Nous avons alors, sans doute, une idée assez claire de notre objectif, ce que nous voulons faire et comment le faire pour y parvenir. Du moins, nous y avons pensé de façon concrète.

Voulez-vous tout faire pour devenir et être riche? Ici le niveau est celui de l'engagement total. Pas de tergiversation ni d'excuses, aucune permission de faillir, c'est le faire et l'atteindre coûte que coûte. C'est la différence entre y penser, le souhaiter et le réaliser. Aucune justification de l'échec ne sera tolérée. L'eau bouille à 100 degrés Celsius pas à 99,9.

Quelle la différence entre celui qui veut être riche et celui qui est riche? Le premier y pense, le deuxième l'a fait. Nous aurions beau palabrer pendant des lunes, rien n'y changerait. Le faire, voilà la différence entre un vœu et une réalisation.

Depuis quelque temps, j'offre un moyen sérieux, très sérieux à ceux qui veulent être riches de le devenir. Beaucoup d'appelés peu d'élus. Les gens lèvent le nez simplement parce qu'ils ne veulent pas sincèrement devenir riches. C'est bien ainsi. Seulement ceux qui le désirent vraiment y parviendront.

Si ce message vous interpelle personnellement, que vous êtes tannés de tirer le diable par la queue, que vous voulez vraiment en sortir et cesser de vous apitoyer sur votre sort. Faites-le-moi savoir. Je vous montrerai comment. Peu oseront le faire, car la volonté demandée est grande.

Que vous vouliez gagner un revenu supplémentaire de 500$ par mois, 5000$ par mois ou plus, dites-le-moi, il y a des possibilités illimitées. En fait, les possibilités sont uniquement limitées par votre mental.

C'est ma façon de donner, mais seulement à qui veut recevoir. Que mon cadeau soit la plus belle chose pour ceux qui le désirent sincèrement au font de leur coeur.


Joyeuses fêtes !






mardi 20 novembre 2012

Libérer pour améliorer sa vie

Bonjour à vous,

Voici un texte intégral qui mérite d'être lu et médité :
«L'humain a tendance à accuser facilement le monde extérieur de tout le négatif qui lui arrive alors qu'il le bénit rarement de tout ce qui lui arrive de bien. Là, c'est plus normal...

Par exemple, lorsqu'une personne fait un faux numéro de téléphone, pensant bien faire, et que la personne appelée décroche en disant que c'est une erreur, une réplique facile est de dire 'vous êtes sûr' ou encore 'j'ai pourtant bien fait ce numéro...' et la personne insiste pour dire qu'elle n'est pas celle appelée.
Parfois, la personne réitère son appel avec le même numéro ou en se trompant encore, et la même autre personne appelée décroche et se voit invectivée.

Il en est de même dans la vie courante.
Nous pensons faire de bons numéros de commandes à la vie et nous recevons des réponses complètement opposées et nous avons tendance à critiquer ces erreurs, qui ne sont que les résultats justes de ce que nous avons émis.
C'est en cherchant la racine profonde de l'envoi que nous pouvons rectifier le retour.

Car la commande à la vie est le résultat de l'ensemble de nos pensées, émotions, actions, omissions et intentions.

Tout ceci constitue un melting-pot de données qui envoie en permanence des demandes dans le champ quantique (ou Dieu, ou la Source, la Vie, l'Energie, l'Infini potentiel, ou le champ unifié).

(A ce sujet voici les preuves scientifiques du champ Unifié par Nassim Haramein interviewé par Lilou Mace :
http://www.youtube.com/watch_popup?v=bQHrmmUFhNE)

Lorsque le retour n'est pas ajusté ou la réception est mauvaise, nous avons tendance a accuser, l'autre, les autres, le temps, le karma, le 'pas de chance', notre mauvaise étoile... mais rarement nous-même et pourtant, nous sommes la source de cet envoi.

L'éveil actuel de l'humanité consiste à ce que chacun prenne conscience de cet acte et donc de sa responsabilité.

Lorsque chaque humain comprendra pleinement être l'auteur du film de sa vie et qu'il a la possibilité de changer ce film facilement, en pensant différemment, en libérant ce qu'il ne désire plus vivre et en les remplaçant par ce qu'il désire, toute l'humanité changera de film.

Et c'est ce qui est en train de se faire.
L'humanité est en réveil de conscience.
Certains dorment encore profondément et vivent des cauchemars de guerre, violence, souffrance, séparation, orgueil, accusation des autres ... et d'autres commencent à avoir les symptômes du réveil.
Peu sont déjà réveillés et pleinement conscient d'être les auteurs complets de leurs vie mais tous les jours, des personnes se réveillent.

L'année 2013 est l'année officielle du réveil humanitaire.
Une nouvelle façon de penser, de vivre et d'être est déjà commencée, et son ouverture cosmique se fera au solstice du 21 décembre 2012.

Dès maintenant, vous pouvez reprendre la commande de votre vie.

Osez libérer les vieux schémas de contrôle, de critiques, de peurs, de dévalorisation ou de manque d'amour.
Prenez de la hauteur dans ce qui vous arrive et cherchez ce qui, en vous, a pu attirer cela.

Libérez par toute technique que vous connaissez ou faites-vous aider.

En élevant votre champ de vibration, c'est obligé que vous attiriez autre chose dans votre vie.

Et quelle joie de communiquer plus facilement, d'être en meilleure santé, de voir la vie plus harmonieuse, d'avoir des relations plus saines !

Tout peut changer, si vous en faites le choix, si vous le désirez profondément, si vous faites humblement preuve de rectifications intérieures dans vos pensées, paroles et actions et stoppiez la cause extérieure.

Choisissez la fréquence bonheur de vie et tout s'améliorera.

Que le meilleur soit !
Joéliah



Aujourd'hui, dans le jardin, un beau texte de Saul, reçu par John Smallman : Le bien-être est l’état dans lequel vous vous sentez en paix.

D'autres textes ou belles histoires qui font du bien, comme ce couple de cigognes qui ont su s'adapter au handicap de madame, Mattéo qui vit une belle histoire d'amitié avec des marmottes ou Misa presque centenaire et son chat, ou encore l'histoire d'Anita Moorjani, miraculée et consciente d’Être.

http://lejardindejoeliah.com
(Lorsque vous cherchez un article sur le site vous avez un moteur de recherche dans la bannière avec une petite loupe turquoise)
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lundi 12 novembre 2012

Changer sa vie

Bonjour à vous,

Qui aimerait changer sa vie?
Qui aimerait réellement changer sa vie?
Qui désire intensément changer sa vie pour le mieux?

Posez ces questions à des gens dans votre entourage et la plupart de ceux-ci vous répondront qu'ils sont bien où ils se trouvent qu'ils n'en veulent pas plus. Étonnant, non?

Quand on voit une belle chose qui peut radicalement améliorer notre vie, nous sommes enclins à l'offrir à tous ceux qui nous entourent, et pourtant vient la déception de constater que peu de nos proches y voient ce que nous y avons décelé.

Est-ce de notre faute? Avons-nous mal offert la merveille qui se trouve entre nos mains? Je ne crois pas que ce soit le cas.

L'appétit vient à celui qui a faim. Celui qui en veut plus cherchera et trouvera de quoi rassasier sa faim. Ceux qui se satisfont de ce qu'ils ont ne bougeront pas d'un iota et nous ferons perdre énergie et espoir pour eux.

La seule personne sur laquelle j'ai du pouvoir, la seule personne sur qui je peux changer quelque chose si je le désire, c'est moi! Tous les autres ce n'est pas de mes affaires.

Le changement demande un besoin intérieur, qui peut être là sans être révélé ou endormi dans les profondeurs de notre être. Si un événement ou une situation survient, il est possible que cela éveille en moi le désir de changement. C'est ce que l'on nomme le «Timing».

Trois conditions sont exigées pour initier un changement : la bonne place, le bon moment et la bonne personne.

Si je vous demandais qui veut être riche? Beaucoup répondrait moi, moi. Mais si je demandais qui est prêt à faire tout ce qui est nécessaire pour devenir riche, beaucoup moins de mains se lèveraient et encore moins s'y engageraient.

Que je vous offre une mine d'or, ou de diamant, seul ceux qui en veulent véritablement plus creuseront. Les autres se trouveront des raisons pour justifier leur inertie. Pas le temps, pas intéressé, pas fait pour cela, etc.

Le paradoxe c'est que certains se plaindront que la vie ne leur apporte pas ce qui les rendrait heureux. Ils gémiront que la vie est difficile et que la chance ne tourne pas pour eux, pourtant ce n'est qu'un manque de vision et en quelque part de courage.

Le courage n'est pas l'absence de peur, mais plutôt l'action malgré la peur. Agir en dépit de la peur peut changer la vie de n'importe qui le désire.

Je m'amuse ces temps-ci à offrir aux gens des moyens de sortir de leur zone de confort. Bien oui, pour changer cela oblige de sortir de notre zone de confort! Et vous seriez surpris de la réticence des gens qui se complaisent dans leurs jérémiades quotidiennes.

Le plus grand voyage commence par un premier pas. Puis un second, un troisième.

Le changement commence par une décision ferme de vouloir plus, de vouloir être plus, de vouloir avoir plus et de vouloir faire plus.

Osez changer votre vie!

samedi 3 novembre 2012

La foi de Monsieur Thompson

Bonjour à vous,

Drôle d'histoire que celle-là. Celle d'un homme pieux rempli de foi en son créateur et qui veillait sans cesse à reconnaitre le divin partout dans sa vie et en tout temps.

Monsieur Thompson vivait dans une vallée luxuriante remplie d'arbres fruitiers qu'il avait soigneusement plantés au fil des ans et qu'il avait entretenus avec amour et dévotion envers son créateur.

Cette vallée était fertile grâce au barrage qui le préservait de la crue des eaux en amont.

Mais ce barrage était assez âgé et commença à montrer des signes de faiblesse. Au point où un jour, l'alarme fut donnée, car on y décela une fissure majeure dans le haut de sa structure. Pour préserver les vies de la vallée, la garde nationale fut mandatée d'aller évacuer les habitants de la vallée.

Donc deux gardes partirent en Jeep pour aller évacuer les gens. Arrivés à la maison de monsieur Thompson, ils lui expliquèrent le danger imminent et lui demandèrent de quitter les lieux sur-le-champ.

Monsieur Thompson n'allait pas se laisser déloger ainsi. Il leur répondit : «Vous savez jeunes hommes, le Seigneur veille sur moi, Il ne me laissera jamais tomber, je n'ai rien à craindre, vous pouvez repartir, n'ayez crainte.» Devant une telle rebuffade, ils repartirent sans monsieur Thompson.

Les nouvelles du barrage devinrent des plus inquiétantes, la fissure était devenue une brèche immense de haut en bas et l'eau s'y échappait assez violemment, tellement que la vallée se retrouva soudain avec plus de 2 mètres d'eau.

Sans plus attendre, les gardes partirent en bateau à moteur pour aller sauver monsieur Thompson. Monsieur Thompson n'allait pas céder ainsi. De la fenêtre de son deuxième étage, il leur répondit : «Vous savez que le Seigneur veille sur moi, Il ne me laissera jamais tomber, vous pouvez repartir, je n'ai rien à craindre.» Devant un tel entêtement, ils s'en retournèrent sans monsieur Thompson.

Quelques minutes plus tard, le barrage céda et les milliers de mètres cubes d'eau déferlèrent dans toute la vallée. Sans faire ni une ni deux, les gardes prirent un hélicoptère pour tenter de sauver ce bon monsieur Thompson. Arrivés au dessus de la maison, ils y trouvèrent monsieur Thompson accroché à son antenne de télévision en train de prier et de demander au Seigneur de l'épargner et de calmer les eaux. Les gardes de l'hélicoptère lui lancèrent une échelle et lui crièrent de l'attraper et de monter à bord de l’hélicoptère pour être sauvé. Mais ce qui devait arriver arriva et il se noya.

Arrivé au Paradis, il fut reçu par Saint-Pierre, mais il semblait de très mauvais poil. Il demanda à voir le Seigneur en personne pour lui expliquer ses doléances et lui manifester son mécontentement. Ce qui est plutôt rare, mais devant la situation assez exceptionnelle, le Seigneur accepta avec bienveillance de le recevoir.

Monsieur Thompson commença par lui dire qu'il avait toujours été un bon chrétien, fidèle et respectueux de la nature, des êtres humains et des animaux, qu'il avait toujours eu confiance en Dieu et qu'il était profondément déçu que le Seigneur l'ait laissé tomber.

Le Seigneur se leva et lui dit d'une voix sans équivoque : «Je t'ai envoyé un Jeep, un bateau, un hélicoptère, que voulais-tu de plus?»

Souvent nous cherchons des solutions à nos besoins dans la vie et nous négligeons de les voir dans notre champ visuel à proximité. S'ouvrir les yeux et les reconnaitre avant de s'obstiner envers la vie semble être le premier pas pour avancer dans la bonne direction.

Voilà!


jeudi 25 octobre 2012

L'échelle du succès

Bonjour à vous,

Connaissez-vous l'échelle du succès? Si vous êtes comme moi, vous avez surement lu 5,000 livres sur le sujet qui dévoile différentes mesures pour quantifier et qualifier le succès. Voici une formule qui a retenu mon attention dernièrement. Elle est simple et complète en elle-même. Elle permet de facilement s'autoévaluer et de savoir rapidement où j'en suis avec le succès dans ma vie.

Elle comporte 4 indices qui doivent être considérés comme un tout, telles les pattes d'une chaise, s'il en manque une, vous savez que la chaise ne tiendra pas en place.

Pour réussir quoi que ce soit, ça prend un désir, un pourquoi, une raison qui justifie notre action. Une personne obèse qui n'a pas le désir d'être mieux dans sa peau ne fera aucune démarche pour atteindre son poids idéal.

Pour réussir, ça prend une décision, un engagement, un point final pour passer à l'action. Une personne qui déteste la maigreur de ses revenus doit finir par prendre la décision de changer sa situation financière. Elle peut le faire en changeant d'emploi, en budgétant mieux, en investissant sagement ou en développant un revenu résiduel, mais tout cela demande une décision.

Pour réussir, ça prend de la détermination, de la persévérance, de la ténacité, une ferme résolution de réussir à tout prix. Pour allumer un feu, il faut plus que des pétards mouillés. Les gens veulent des choses mais peu sont prêts à payer le prix, à réussir coûte que coûte. Aucun obstacle ne peut venir à bout d'une ferme résolution, d'une détermination totale.

Pour réussir, ça prend de la discipline, la chose que les paresseux détestent le plus. Être discipliné c'est simplement être disciple de soi-même, de sa décision de réussir. De penser, de sentir, de dire et de faire ce qui doit être pensé, senti, dit et fait. La barre est haute et l'engagement est total, mais c'est la seule façon d'y arriver. Rien en dessous de cela n'est acceptable ni satisfaisant. La médiocrité n'enthousiasme personne.
« Le trait de caractère le plus précieux que vous puissiez acquérir est la capacité de :
1-vous obliger à faire ce que vous devez faire;
2- lorsque cela doit être fait;
3- que cela vous plaise ou non. »   ~ Thomas Huxley

Les 4 barreaux de l'échelle du succès sont le désir, la décision, la détermination et la discipline.

Maintenant, comment s'évaluer en rapport avec ces 4 barreaux? La méthode la plus simple et la plus efficace est de vous évaluer sur une échelle de 1 à 10 pour chacun de ces barreaux; 1 étant faible et 10 étant fort.

Si vos résultats sont désir 8, décision 5, détermination 3, discipline 4, alors vous saurez sur quoi travailler.

Réussir est un travail sur soi d'abord avant de travailler sur un objectif extérieur.

Bon succès!

lundi 22 octobre 2012

Se sentir utile

Bonjour à vous,

N'est-ce pas un des plus grands besoins de l'être humain que celui de se sentir utile? Utile à quelqu'un ou à quelque chose.

Prenez une mère de famille qui se dévoue jour après jour pendant des années auprès de ses enfants qui, même, rendus adultes peuvent encore bénéficier de ses bons soins et de son soutien inconditionnel. C'est de l'amour à l'état pur qui frise la perfection.

L'être humain qui a une cause vit en général plus vieux que quelqu'un qui erre en ne sachant que faire. Les gens s'ennuient, ils se meurent de ne savoir à quelle cause se dévouer.

L'accomplissement selon la célèbre pyramide de Maslow est de se réaliser, de se rendre utile à une cause.

Malheureusement, la culture nord-américaine banalise le vieillissement de la population et cela provoque des crises existentielles graves, voire mortelles. Donner une raison d'être à un grand parent c'est lui assurer une belle longévité dans la joie et dans la félicité.

Le chant choral en est un bel exemple. Les personnes retraitées qui s'adonnent à ce loisir sont en général avec une vivacité d'esprit et une joie de vivre très palpable.

Toute activité qui tend à donner un sens à notre vie est un plus pour soi et pour la société qui ne subira pas les ravages de l'ennui qui apporte toujours sont cortège de maladie dégénérative.

Les maladie mentales telles la dépression et le burnout sont aussi des conséquences directes parfois de ce sentiment d'inutilité qui vient miner le moral des personnes qui en sont atteints.

Je suis choyé d'avoir tant de choses à faire que je n'ai jamais le temps de m'ennuyer. Le temps est pareil pour tous, mais la façon dont on le remplit cela fait la différence.

Avoir une mission, une vision, des rêves, des buts, des objectifs, un plan d'action et le plus important agir pour concrétiser ce plan.


samedi 22 septembre 2012

Dernier blogue politique

Bonjour à vous,

J'ai décidé de laisser les chiens de garde de l'opposition japper contre le gouvernement, que peuvent-ils faire d'autre, apporter leur collaboration ce serait trop leur demander. Pour ma part, je fais pleinement confiance au nouveau gouvernement souverainiste du Parti Québécois et je les suivrai à distance, plutôt qu'au quotidien.

Les journalistes sont fort pour faire des bilans après un jour, après deux jours, après trois jours, cou donc sont-ils en manque de nouvelles?  Ne seraient-ils pas décontenancés de voir un gouvernement agir au lieu de palabrer sans cesse et de ne rien faire comme les 9 ans derniers? Les habitudes des derniers mois portaient sur le pourrissement et la stagnation de la crise étudiante et sur rien d'autre.

L'opposition qui disait vouloir changer le ton, soyons sérieux cela à dure 48 heures à peine. Belle blague, à la hauteur de la crédibilité qu'on doit leur accorder. Jean Marc Fournier accuse le PQ d'être radical, alors qu'ils ont passé la loi 78 avec aucune consultation et sous bâillon en catastrophe, plutôt radicale comme méthode, non? Je rappellerai à Jean Marc Fournier que toutes les décisions prises par Pauline Marois ont été dites et redites depuis des mois avant et pendant la campagne, alors sa mauvaise foi, il peut se la mettre bien profondément où je pense.

Le milieu des affaires jappe fort son inquiétude de perdre ses petits privilèges néolibéraux parce que le PQ est au service de tous les Québécois pas seulement du milieu des affaires comme le PLQ. Alors ils brandiront le spectre de la peur, du doute et de la crainte pendant un certain temps, puis l'accalmie reviendra quand ils comprendront qu'ils auront leur juste part eux aussi, mais pas plus que les autres comme ils étaient tant habitué avec les libéraux.

Un gouvernement est là pour gouverner (diriger et décider) et non pour agir selon des sondages comme l'ont fait maladroitement les libéraux avec leurs campagnes de peur et de violence contre les étudiants.

Je réitère ma confiance au nouveau gouvernement souverainiste de Pauline Marois et nous verrons la suite.

Sur ce, je retournerai à mes écrits sur le bonheur, la richesse, l'amour, la santé et sur la réussite.

Au plaisir d'avoir vos commentaires.





samedi 8 septembre 2012

La culture de l'irresponsabilité

Bonjour,

Je suis outré et écœuré d'entendre que l'attentat politique de mardi soir dernier au Métropolis est notre responsabilité collective! C'est de la foutaise. Il y a certes des responsables, mais je ne suis pas assez crétin ni imbécile pour gober cette connerie tordue et stupide qui va dans le déni de nommer les vrais responsables.

Notre société est malade, gravement malade, elle souffre de déresponsabilisation aiguë chronique.

Ce fruit de l'héritage libéral qui nous a habitués pendant 9 ans d'inertie à défendre sa déresponsabilisation en accusant le Parti Québécois d'être responsable de tout ce qui allait mal au Québec. Que ce soit en santé, c'était uniquement de la faute du PQ, jamais les libéraux n'ont eu le courage (si tant est qu'ils en eurent) de reconnaitre leurs dérapages ni leurs manquements, toujours la faute des autres.

Dans ce contexte, on comprend mieux ce que les médias, les policiers et les politiciens tentent de nous faire avaler comme couleuvre.

Malgré le travail de recherche très étoffée et très crédible du site "liberaux.net" qui démontre noir sur blanc les manquements et les erreurs libérales, certains sont encore dans le déni.

Les libéraux nous ont inculqué la lâcheté dans la reconnaissance de leur responsabilité. Cette valeur libérale s'est transmise à la classe policière qui sous des représentations médiatiques bien ficelées tente de nous endormir que le travail ait été bien fait le soir du 4 septembre au Métropolis. Une question bien sentie les empêche d'être crus. Pourquoi Denis Blanchette est-il mort? Qu'est-ce qu'un technicien avait à faire pour empêcher un fou d'entrer et de tirer dans le tas au lieu des policiers dont c'est leur job?

Je vais vous dire mes convictions.
  1. Les policiers avaient été avisés d'une possible menace pour cet événement et n'en ont pas tenu compte. Premier manquement.
  2. Aucun policier pour surveiller l'entrée arrière du Métropolis, lors d'un événement politique, autre bavure.
  3. Qu'un technicien fasse la job des policiers qui sont sensés assurer la sécurité des lieux, autre dérapage.
  4. Que devant les médias, ils se targuent en se bombant le torse que tout était sous contrôle, autre manque à l'éthique mensonger. Donc si on suit ce raisonnement fallacieux, c'était normal qu'un technicien perde la vie!!!
  5. Les médias donnent aussi beaucoup trop de visibilité à la version maquillée policière parce qu'ils sont aussi dans l'inertie de prendre leur responsabilité de poser les vraies questions.
  6. Et le comble, ce serait la faute du PQ, des étudiants,  de tous les Québécois,  et quoi encore.
  7. Des psys et des psas qui vont nous dire que l'inconscient collectif profond est responsable. Criss de malade.
  8. Le responsable est celui qui a été arrêté, c'est trop simple à comprendre, ceux qui refusent la simplicité sont des attardés mentaux.
  9. D'accuser que ce sont les anglophones qui sont responsables est aussi stupide, que de dire que l'attentat du 11 septembre 2001 est la faute de tous les Arabes. C'est grotesque, haineux et totalement dénué de toute crédibilité.
Si les policiers avaient pris au sérieux les avertissements de menace avant l'événement, si les policiers avaient fait surveiller la porte arrière, tout cela aurait pu être évité. Tout le reste n'est que de l'excusite policière pour tenter de sauver la face.

Maintenant, cessons de parler du tueur fou et parlons du valeureux Denis Blanchette qui au risque de sa vie a fait le travail que les policiers n'ont pas été capables de faire.

samedi 1 septembre 2012

En cette veille électorale

Bonjour à vous,

Je n'ai aucun doute que Pauline Marois fera une excellente Première ministre pour plein de raison.

Disons d'entrée de jeu que la barre n'est pas tellement haute avec le PM sortant qui a démontré toute la petitesse de l'envergure de cette fonction démocratique essentielle dans tout pays civilisé.

La prétention de François Legault à ce titre qui laisse planer des conflits et des affrontements entre toutes les couches de la société qui avouons-le en ont bien marre des conflits. Ça sent la continuité à plein nez, au lieu du changement tant décrié.

Ce sont deux raisons qui à elles seules valent déjà le motif de choisir mieux, beaucoup mieux.

Parlons maintenant de ses qualités et de ces compétences, je laisserai le plaisir à ses détracteurs fédérastes ou anglophones de parler de ses revers.

Saviez-vous que c'est la seule personne qui a occupé plus de 14 responsabilités ministérielles? Combien en ont eu ses adversaires? Je vous laisse chercher sur le site de l'Assemblée nationale vous trouverez cette information.

Tous ceux qui proposent la CAQ en ce moment le font pour une seule raison, ils craignent un gouvernement péquiste majoritaire souverainiste. Ils savent ne plus pouvoir compter sur un parti libéral qui est en déroute depuis le printemps érable. Leur mauvaise stratégie électoraliste en laissant dégénérer le conflit étudiant va les perdre de manière cuisante, et c'est bien ainsi.

La seule alternative pour les fédéralistes, les libéraux déçus et les mous de convictions c'est le ramassis d’opportunistes et d'arrivistes que constitue la CAQ.

Pour les Québécois qui croient encore que ce pays est à portée de main, malgré les différences de points de vue et de sémantique : indépendantiste, souverainiste, séparatiste, sécessionniste et tout ceux qui sont écœurés de se faire avoir encore et encore par le gouvernement royaliste de Stephen Harper qui va systématiquement à l’encontre de nos valeurs et de nos besoins, que leur restent-ils?

Il y a temps à faire pour redorer le blason des politiciens dans le coeur des Québécois. Cette réputation entachée et ternie pas les libéraux corrompus sans scrupule. Toute la classe politique est éclaboussée par la dérive libérale et cela prendre un sérieux coup de barre pour redresser le navire et redonner aux Québécois la confiance nécessaire aux politiciens pour faire avancer le Québec et dans les circonstances seul le Parti Québécois peut le faire.

Je ne parle pas ici de vote stratégique, dans un comté acquis au PQ votez pour vos convictions. Dans un comté prenable par le PQ pensez-y à deux fois avant de faire votre X c'est simple, non? Ce serait dommage que par un mauvais calcul un caquiste ou pire un libéral deviendrait votre député en se faufilant grâce à la division des votes souverainistes.

Ce n'est pas une élection référendaire. Où plutôt si c'est est une dans le fond, car voter pour un parti souverainiste et le porter au pouvoir c'est mettre de l'avant cet enjeu! Pis après, où est la pogne? C'est pourtant clair, le PQ n'a jamais nié être un parti souverainiste. François Legault c'est pas clair sa position constitutionnelle tantôt l'un, tantôt l'autre, allez savoir.

Jean Charest a parfaitement raison quand il dit que le PQ de Madame Marois c'est le référendum et la souveraineté. Il est même un fervent promoteur de cette option c'est fantastique, imaginez même des fonds libéraux ont fait de la publicité pour affirmer cette réalité. C'est vraiment gentil de leurs parts.

Je rêve déjà avec délice la cuisante défaite électorale de Jean Charest et son gouvernement corrompu, de François Legault et ses arrivistes qui ne sont là que pour leur carrière personnelle.

Un gouvernement péquiste majoritaire avec la mise en branle de la souveraineté le plus tôt possible. Et ceux qui craigne que cela arrive un jour, commencez à trembler, car c'est à portée de main.





samedi 18 août 2012

Le choix logique

Puisque les élections sont un moment privilégié de démocratie et le seul véritable pouvoir du peuple de choisir ceux et celles qui les représenteront pour les prochaines années,

Puisque le vote doit refléter les valeurs profondes des gens, basées sur leurs croyances en une vie meilleure,

Puisque nous avons le choix véritable, pas celui que voudrait nous influencer à prendre les médias teintés de favoritisme partial et à peine voilé,

Puisque je suis un souverainiste depuis toujours et contrairement à bien des soi-disant souverainistes qui virent leur chemise pour une job à l'Assemblée nationale,

Puisque je ne sens pas la démocratie respecté ni par les médias, ni par les partis prenant part au débat des chefs,

Je décide de voter pour Option nationale peu importe le résultat.

Depuis 1976, j'ai toujours appuyé et soutenu le Parti québécois, lors des 2 référendums j'ai évidemment milité pour le oui, mais je crois qu'il est temps de donner un coup de pied dans la porte du système et les forcer à changer des choses, sinon à quoi sert la politique.

Être conséquent avec ses valeurs, c'est se respecter. Si je ne le fais pas, à qui pourrais-je m'en prendre si les choses ne tournent pas comme je le désire? Le courage dans la vie nous apprend à nous tenir debout devant l'adversité.

J'étais pour un vote stratégique afin de maximiser les chances d'expulser John James Charest du décor politique, malgré cela je ne peux cautionner le fait qu'un des 5 partis présents à l'assemblée nationale n'a pas le droit de se faire entendre. Ça ne passe pas. Au-delà des diffuseurs à blâmer, il y a aussi les 4 partis qui ont acceptés ces conditions entourant le débat en faisant fi de l'absence de l'Option nationale. Ils sont aussi complice de ce délit de démocratie.

Je suis indépendantiste, intègre et incorruptible, trois qualités dont je dois être à la hauteur. Beaucoup de politiciens ne peuvent pas dire qu'ils en maîtrisent ne serai-ce qu'une. Si la barre pour eux est trop haute, alors ils abaissent les standards pour prétendre s'y conformer.

Ici c'est mon intégrité de démocrate qui est mis en cause, alors je ne capitule pas et je change de camp. Bye Bye Parti québécois!

jeudi 16 août 2012

Les pires ennemis électoraux

Bonjour,

Drôle de scénario électoral au Québec, selon le camp dans lequel on se trouve la donne est différente concernant l'ennemi à abattre.

Pour les libéraux qui croyaient l'avoir facile et attaquant de manière inélégante le Parti Québécois (PQ) avec la bonne vieille peur du référendum et du chaos de la rue, il semble que cela ne fonctionne pas trop, au contraire, le Parti Libéral (PLQ) perd des votes avec cette sombre tactique.

Les libéraux voient arriver dans le collimateur, un ennemi bien plus redoutable que le PQ, c'est la Coalition pour l'Avenir du Québec (CAQ) qui vient gruger ses votes fédéralistes et qui risque de faire bien plus mal au PLQ que le PQ qui de toute façon aura toujours une clientèle opposée. La CAQ prendrait environ un libéral sur deux dans les intentions de vote, ce qui est énorme et fragilise davantage le PLQ et risque de lui faire perdre le pouvoir. Voilà ce qui explique la nouvelle campagne publicitaire du PLQ contre François Legault, chef de la CAQ.

La seule façon de faire de la publicité pour les libéraux est de discréditer leurs adversaires en les attaquant de front sur leurs valeurs et sur leur personne, c'est ignoble et grotesque, mais que voulez-vous c'est libéral.

Pour les caquistes, malgré les bavures à répétitions : Duchesneau qui veux nommer des ministres, Barrette qui joue les victimes dû à son poids et qui traite ses adversaires d'insignifiants et Legault qui attaque les jeunes et leurs parents sur leurs valeurs, ils s'en tirent plutôt bien en attaquant les libéraux ce qui est assez naturel, car leur clientèle est bien similaire, fédéraliste et de droite.

Les caquistes attaquent également le PQ, car les souverainistes mous sont des proies faciles pour ce parti d'arrivistes, de carriéristes et d'opportunistes qui forme le noyau central de cette formation politique. Les tendances du vote du PQ vers la CAQ seraient d'un sur trois selon les sondages.

L'ombre au tableau de François Legault est son passé assez contradictoire de souverainiste et de ministre péquiste. Il ne pourra jamais vraiment s'en défaire et chaque fois qu'il tentera une manœuvre pour promouvoir son fédéralisme nouveau genre, le souverainiste classique lui remontera au visage tel un squelette au fond du placard.

La CAQ devra faire gaffe aux dérapages et démontrer plus de rigueur dans les chiffres pour être crédible, car actuellement tout porte à croire que leurs solutions et les milliards qu'ils promettent ne semblent pas tenir la route des faits.

Pour les péquistes, leur stratégie est simple : s'attaquer au bilan désastreux des libéraux qui après 9 ans au pouvoir ont mis le Québec dans le trou à plusieurs points de vue. La collusion, le favoritisme, la corruption, la nomination des juges, le financement mafieux et j'en passe sont toutes des cibles de choix. Les libéraux ont tellement de prises contre eux que leur position est quasiment indéfendable et les obligent à ne faire que du salissage de leur adversaire pour tenter de sauver la face sur leur triste bilan.

Les péquistes ont une approche rassembleuse et positive avec trois valeurs phares qui sont : s'affirmer, s'enrichir et s'entraider. Bref, ça marche bien pour eux, même les libéraux font la promotion de la souveraineté pour les péquistes et à leur frais, c'est merveilleux n'est-ce pas?

Pour Québec Solidaire (QS), ils semblent avoir une cible de choix le PQ. Je m'explique mal cette approche, celle d'attaquer le plus proche allié naturel: un parti de gauche et souverainiste. Poussons l'illogisme un peu plus loin, Françoise David, cochef de QS disait qu'elle serait prête à appuyer le PQ advenant un gouvernement minoritaire du PQ???

QS avec cette approche semble plus aider le PLQ que le PQ. Se battre contre le PQ est contre-productif et risque de nuire davantage à la cause de gauche que de l'aider, les résultats nous le diront.

Pour Option Nationale (ON), malgré ses 124 candidats qui se présentent, à part Jean-Martin Aussant, pouvez-vous me nommer 5 candidats de son parti? La raison est bien simple, les médias font un travail inéquitable envers ce parti. La Loi électorale est pour claire, tous les partis et tous les candidats doivent bénéficier à par égal de la visibilité médiatique. Or les médias de Québécor et de Gesca ont décidé de bouder ON et de lui refuser toute visibilité. Comme c'est un jeune parti souverainiste, c'est bien normal pour des empires fédéralistes de droites, c'est de bonne guerre diront certains, mais pour d'autre c'est carrément de l'injustice. Même Radio-Canada refuse d'inviter le chef de ce parti au débat des chefs. C'est une honte. Je trouve également que le Directeur général des élections (DGE) semble faire preuve de favoritisme pour certains partis au détriment d'autres, ce qui peut ternir sa supposée neutralité.

Pendant ce temps, les Québécois désirent avoir des visions claires et des idées réalistes de ce que seront les 4 prochaines années avec un gouvernement qui sortira élu le 4 septembre au soir.

mardi 14 août 2012

Le petit Charest Rouge

Bonjour,

C'est donc bien drôle cette campagne électorale, avec les propos des chefs et des candidats vedettes qui en mènent larges, plus larges que nécessaire. On peut sans doute excuser leur inexpérience en politique et en communication pour certains, mais pour d'autres c'est autre chose.

Jean Charest fait en toutes lettres ce qu'il reproche aux autres, ses adversaires ou les médias. Son manque d'éthique qui est flagrant est une véritable honte pour tous les Québécois. Le roi des attaques personnelles qui s'offusque de se faire mettre sous le nez sa collusion avec un Eddy Brandone et qui ne se gêne pas pour attaquer les journalistes d'enquête qui ont fait un travail rigoureux. À preuve, les campagnes publicitaires de salissage et d'attaque personnelle de bas étage, quelle dégoûtante stratégie.

Gaétan Barrette qui braille sur son poids et se dit victime des propos somme toute subtils de Pauline Marois qui ne disait qu'un ministre de la santé se doit d'avoir de bonnes habitudes de vie. Puis dans un deuxième temps, Gaétan Barrette traite ses deux adversaires d'insignifiants. La victime apprend vite à changer de rôle et devient l'agresseur.

François Legault qui tel un justicier pas masqué tire sur tout ce qui bouge pas à son goût, les jeunes font pas assez d'effort, les parents ne leur enseignent pas assez les valeurs du travail, les jeunes asiatiques sont un modèle à suivre. À bas la belle vie, et hourra la production!

Nous sommes mal servis actuellement par ces propos disgracieux, ces attaques personnelles qui trahissent plus leur désarroi personnel que leurs idées politiques.

Autre chose qui m'agace, les millions que chaque parti donnera pour acheter notre vote. La CAQ saupoudre très généreusement les millions voire milliards, à croire que François Legault n'a jamais été ministre et ne connait pas les contraintes budgétaires. Jean Charest est l'As pour resservir les vieilles annonces déjà faites et pour donner des bonbons qu'il avait jusqu'alors refusés.

La priorité de cette élection selon un sondage au début de la campagne était la santé, mais quand on parle d'embonpoint d'un candidat, alors il prend ça comme une attaque personnelle.

L'éducation qui était une autre priorité ne se résume qu'au conflit étudiant provoqué par les libéraux à des fins électorales, mais est-ce uniquement cela l'éducation?

La corruption, la collusion et le financement illégal des partis devraient prendre l'avant-scène de cette campagne, mais cela manquerait d'éthique selon le petit Charest rouge.

jeudi 2 août 2012

L'indignation en chiffres et en aberrations 1

1. Le vol du siècle : Anticosti et Gaspésie

Avant de céder au secteur privé l'ensemble des permis d'exploration gazière et pétrolière qu'elle possédait, Hydro-Québec prévoyait investir plus de 330 millions $ entre 2002 et 2010 afin d'évaluer le potentiel en énergies fossiles du sous-sol québécois et du golfe du Saint-Laurent. Les libéraux ont toutefois mis fin aux activités de la division Pétrole et gaz de la Société d'État, un choix qui revient à avoir bradé les ressources en hydrocarbures du Québec.

Hydro-Québec a cédé les droits de l'Ile d’Anticosti et de la Gaspésie à Pétrolia et Junex, sous prétexte qu'il ignorait le potentiel pétrolier de 40 milliards de barils (100$ le baril = 4000 milliards $). Coïncidence? Plusieurs des membres du CA de Pétrolia et Junex sont d'ex-employés d'HQ qui ont fait la prospection, dont Érick Adam. L’ancien PDG d’HQ, André Caillé (52), siège au CA de Junex depuis 2008. Jean-Yves Lavoie, cofondateur de Junex, a travaillé à la SOQUIP de 1974 à 1980 à titre d’ingénieur pétrolier. Un autre membre du CA, Jacques Aubert, a été membre de la haute direction puis président de la SOQUIP à la fin des années 1990. Le chef des opérations de Junex, Peter Dorrins, a occupé le poste de chef de la division Pétrole et gaz d’HQ de 2003 à 2006. D'ailleurs, le porte-parole du groupe Maitres chez nous - 21e siècle, Daniel Breton, a déposé une plainte à la SQ contre le gouvernement Charest, qu'il accuse d'avoir perpétré le «vol du siècle».

En ce qui concerne Junex, elle contrôle cinq permis sur l'île d'Anticosti. Ceux-ci ont été délivrés en octobre 2007, selon ce qu'indiquent les documents officiels du ministère des Ressources naturelles et de la Faune. L'entreprise doit pour le moment débourser 9440,30 $ par année pour payer ses permis d'exploration, à raison de 10 ¢ l'hectare. Junex réalisera des relevés sismiques sur l'île d'Anticosti sur une distance de 250 km de façon à déterminer où devraient être forés des puits d'exploration dès 2013.
Junex a d'ailleurs demandé un permis au ministère des Ressources naturelles afin de déboiser 3 mètres sur 150 kilomètres afin de réaliser les relevés sismiques. Ceci représente 450 000 mètres carrés qui seront déboisés à l'été 2012. Pour effectuer les levées sismiques, des trous seront forés aux 60 mètres à une profondeur de 8 mètres.

Certains économistes prétendent que l'exploitation ne se réalisera pas sous prétexte que, si c'était réellement faisable, les titres (actions) de Pétrolia et Junex grimperaient en flèche. Un rapport publié par Pétrolia démontre clairement que la baisse ou la stagnation de la valeur des titres n'est aucunement liée à la faisabilité d'exploitation, mais plutôt à de la spéculation. À la question suivante:

"La performance du titre est-elle un mouvement spéculatif ou reflet du potentiel de la Société?"

Le président de Pétrolia, André Proulx, a répondu:

"Quant à moi, si ce n'était de l'incertitude qui règne au Québec relativement aux activités pétrolières et gazières et à la réputation qu'a le Québec sur les marchés, l'action de Pétrolia aurait sans doute poursuivi sa montée. À tout le moins, elle n'aurait pas entrepris la descente à laquelle nous assistons depuis quelques mois. Comme je l'ai dit plus tôt, l'incertitude politique était un des facteurs expliquant la baisse du cours de notre action. Le fait est que le marché interprète les actions gouvernementales de la dernière année comme l'imposition d'un moratoire sur les activités pétrolières et gazières. D'autres ont le sentiment que le Québec est tout simplement opposé à l'exploitation de ses ressources."

Des citoyens québécois ont notamment lancé une pétition demandant un moratoire immédiat afin d'éviter des dommages environnementaux irréversibles (lien de la pétition en référence ci-dessous).

Dans les médias :

En vidéo :

Documents corporatifs :

Pétition :

samedi 28 juillet 2012

Mélange des genres en politique québécoise

Bonjour à vous,

Un peu de tout, fédéraliste, séparatiste, autonomiste, nationaliste, souverainiste, indépendantiste, réformiste, étatiste. Il y a aussi les durs et les mous dans tout ça.

Tous les Québécois sont souverainistes

Antoine-Sylvain Côté
Enseignant de français et ex-journaliste
Source : La Presse, 26 juillet 2012

Ne pas être souverainiste au Québec, en 2012, ou n'importe quand à travers notre histoire, que l'on soit francophone, anglophone ou allophone est un non-sens. Nous sommes tous souverainistes, certains ne le savent pas encore, d'autres ne comprennent pas les enjeux qui font que la souveraineté est la seule option.
Le premier postulat qu'il faut faire, pour en arriver à une conclusion aussi réelle, est le suivant : la langue, issue de notre histoire commune - et je ne parle pas de l'anglais -, possède une valeur incommensurable ; elle est de ces richesses dont la pérennité doit être assurée sans concessions. La seule raison de devenir souverain est liée à l'identité, même si Jacques Parizeau avait effleuré l'idée d'une souveraineté économique à laquelle je ne crois pas. Dans les deux cas, économie florissante ou agonisante, cela ne justifie pas une telle émancipation. Notre démarche souverainiste s'inscrit dans la recherche d'un mouvement identitaire basé sur des valeurs communes, mu par un désir commun de préserver les acquis de nos racines historiques. Or, cette langue que nous avons négligée, cette histoire que nous cherchons à oublier, ces valeurs bafouées par le néolibéralisme, qui font que le Québec est un pays en soi, doivent être replacées au premier plan de nos actions communes. La souveraineté n'est pas chose politique, elle n'est pas non plus le jouet de la rhétorique des profiteurs ou de la propagande des manipulateurs. Elle appartient au peuple québécois.

C'est elle qui se manifeste dans nos rues aujourd'hui, qui rêve à des jours plus cléments, des jours où tous les êtres responsables du Québec s'uniront et confronteront leurs peurs et leurs désillusions et les abattront. On ne marche pas aujourd'hui pour les frais de scolarité réellement, on ne marche pas non plus pour des causes si pragmatiques ; on marche pour la souveraineté des idées, pour la souveraineté des valeurs, pour s'affranchir du passé, car nous sommes gouvernés par des intérêts qui ne sont pas les nôtres, parce que ces intérêts nous ont plongés dans une dormance de laquelle les jeunes nous somment d'émerger. Comment des intérêts malséants peuvent-ils s'implanter jusque dans notre subconscient : par la peur, par la manipulation, par la désinformation; ils se sont immiscés en nous comme une couleuvre rampe subrepticement vers sa proie naïve.

J'ai toujours cru que les Québécois avaient renoncé à leur liberté par peur, par crainte de représailles, surtout parce qu'ils s'étaient construit des représentations erronées de la souveraineté. Je crois aussi qu'il y a un désengagement des Québécois envers les Québécois, ce qui est un paradoxe inextricable. La souveraineté n'est pas une rupture avec le Canada, elle n'est pas non plus une fermeture sur le monde ; elle est une solution pour l'épanouissement d'une société distincte, la mise en lumière de ses valeurs et l'actualisation de ses projets.

Au Québec, tout ce qui est guerre nous blesse, le développement pétrolier s'oppose à notre respect environnemental, la dénégation de notre art nous rabaisse cependant que le faciès de la Reine nous humilie. C'est pourtant ce vers quoi nous allons, cela qui entrechoque nos convictions profondes, nos valeurs que nos gouvernements taisent. Il est là le défi des partis souverainistes; celui de reconstruire les ponts avec la population fière en mettant de l'avant un projet de société scrupuleux, tout en prenant ses responsabilités.
Je comprends de ce texte, la conviction de son auteur sur l'urgente nécessité de faire la souveraineté pour assurer la survivance du peuple québécois qui vient de se réveiller grâce aux agissements des jeunes. Mais dire que tous les Québécois sont souverainistes ne tient pas la route, car les faits référendaires et les sondages démontrent le contraire. Autre chose, il y a autant de raisons de faire la souveraineté que de s'acheter une maison, selon les gens et leurs motivations, on ne peut réduire cela qu'à la survie de l'identité québécoise.

Non, les Québécois ne sont pas souverainistes

Christian Tremblay
Écrivain
Source : La Presse, 27 juillet 2012
Cet article se veut une réponse à mon collègue qui a publié un peu plus tôt sous le titre « Tous les Québécois sont souverainistes ».

Non, les Québécois ne sont pas souverainistes. Je ne parle même pas des sondages qui confirment les uns après les autres que cette option n'est pas majoritaire. Pour aller sur le même terrain que l'auteur de l'article qui fait de la souveraineté un fait identitaire de la langue, je trouve cet argument très insultant pour les Québécois qui sont de souche autre que la vieille France.

On nous parle d'ouverture sur le monde? Et bien ce n'est pas en tenant ce genre de discours réducteur que nous allons y arriver. Un Québécois est une personne qui réside au Québec, point. Il n'y est aucunement question de langue là. Il n'y a pas de « vrai » Québécois. Ce concept est purement raciste.


La langue est le moyen de communication majoritaire au Québec et il est important de la préserver. De là à définir ce qu'est un Québécois avec cette seule variable, c'est un pas à ne plus franchir, plus jamais.


Nous avons beau nous illusionner avec des rêves à 10 000 mètres, les Québécois ont avant toute chose une vie nord-américaine comme tous les autres. Nous allons au même Wal-Mart que le gars du Kansas ou la fille de Vancouver. Nous allons également au même dépanneur du coin.


Il faudrait peut-être arrêter de croire que notre peuple est un peuple au-dessus des autres. Nous ne sommes pas « moins », mais nous ne sommes pas « plus » non plus.


La langue n'est pas une question de souveraineté mais de culture. Oui il faut se battre pour la garder et j'en suis. Les Québécois de toutes origines consomment une culture québécoise de grande qualité et c'est merveilleux ainsi.


N'en déplaise à plusieurs et malgré beaucoup de problèmes (qui ne sont pas pires qu'ailleurs, au contraire!), il fait bon vivre au Québec. Les chimères de monstres capitalistes prêts à nous avaler ne servent qu'à apeurer la masse.


Nous nous comportons trop souvent comme des schizophrènes qui entendent des voix. NON, il n'y a pas de conspiration mondiale d'êtres puissants qui se lèvent la nuit pour discuter de la manière d'asservir le Québec.


Nous avons besoin d'un gouvernement responsable qui va : protéger la culture de tous les Québécois, protéger notre lieu de vie, créer de la richesse pour tout le monde, gérer l'état et le tout dans le respect de l'environnement et de nos valeurs propres.


Si un jour. nous tous, Québécois de souche ou non, décidions majoritairement de faire la souveraineté, cette décision devrait être prise en regard de toutes ces responsabilités, et non pas seulement au nom de notre langue.
Ce que Christian reproche à Antoine-Sylvain concernant la simplification réductrice à la langue pour expliquer la nécessité de la souveraineté, je pourrais aussi le reprocher à Christian qui simplifie à la seule occupation du territoire sans plus, comme définition de Québécois. De plus, nous identifier aux Américains parce que nous sommes sur le même continent est plutôt choquant. Allez dure à un Belge qu'il est comme un Français ou comme un Allemand parce qu'il vit tout près, vous verrez ça passera pas.

À présent voici ma position concernant la souveraineté et ce qu'est ou doit être un Québec souverain. Commençons par quelques questions :
  1. Est-ce que tous les Québécois sont souverainistes? Assurément, non. Sinon ce serait déjà chose faite. 
  2. Est-ce que tous les résidents au Québec sont des Québécois? Attendez une minute, ne partez pas en peur! Cette simple question mérite réflexion, non? Est-ce qu'un Haïtien qui est au Québec depuis 2 mois est un Québécois? Bien sûr que non. Pourtant, il est sur le territoire québécois. Pourtant, il parle français. Que lui manque-t-il pour être un Québécois? Une formalité administrative (la citoyenneté québécoise)? Non, il lui manque le désir au coeur d'être Québécois. Donc, de cette question initiale du point 2, la réponse est non.
  3. Est-ce que les résidents du Québec qui sont fédéralistes et nationalistes sont des Québécois et des Canadiens? Semble-t-il. Ils sont devant aucun dilemme, sauf en période référendaire, car là ils doivent faire un choix. Ce sont des hermaphrodites politiques.
Un Québécois, selon moi, se définit par quatre critères qui doivent former un tout :
  1. Il doit vivre au Québec.
  2. Il doit parler français.
  3. Il doit connaitre la culture québécoise.
  4. Il désire être reconnu comme Québécois.
Un souverainiste, selon moi, se définit par les points suivants :
  1. Il se reconnait comme Québécois selon les 4 critères ci-dessus.
  2. Il veut faire la totalité de ses Lois sans aucune ingérence extérieure.
  3. Il veut signer tous les traités internationaux.
  4. Il veut gérer tous ses impôts en entier.
Ceux qui se disent fédéralistes, selon moi, veulent :
  1. Avoir deux identités, au cas où l'une ferait défaut.
  2. Laisser les autres décider pour eux pour pouvoir pas la suite exercer leur sport favori : le chialage.
  3. Ne pas assumer pleinement leurs responsabilités, mais dépendre de volontés externes.
  4. Payer en double les deux impôts, les deux taxes, les deux systèmes administratifs...
  5. Abdiquer leur liberté individuelle et collective, au profit d'une soi-disant sécurité nationale.
Bon, voilà pour l'essentiel; pour les détails, j'y reviendrai.

dimanche 22 juillet 2012

Éthique en politique

Un autre sujet me chatouille présentement dans la politique québécoise, c'est celui de l'éthique ou plutôt de son manque. Mais d'abord, définissons ce qu'est l'éthique :
  1. Une branche de la philosophie qui étudie les fondements des mœurs et de la morale, exemple : un cours d'éthique.
  2. Un ensemble des règles de conduite propre à une société, à un groupe, exemple : une éthique professionnelle ou politique.
En regardant de près la réalité actuelle, on constate facilement les nombreuses dérives auxquelles nous a habitués le gouvernement libéral dans ses nombreux étirements et faux-fuyants concernant l'éthique. Les nominations partisanes, les financements occultes (appelés enveloppes brunes), le favoritisme dans l'attribution des contrats gouvernementaux, les permis de garderies, les primes de départ faramineuses et le placement des démissionnaires dans des emplois auprès des firmes faisant affaires avec le gouvernement sans aucune gêne, car la loi sur le lobbyiste est à sens unique.

Mais détrompez-vous, ce n'est que la pointe de l'iceberg. Que dire de toutes les commandes politiques du bureau d'un premier ministre ou d'un ministre à porte close, de permettre ceci ou d'empêcher cela. Un gouvernement de post-it, vous savez les petits collants qu'on appose sur les dossiers pour en ordonner une direction autre que ce que la Loi ou l'esprit de la Loi dit. Le vérificateur général du Québec l'a dénoncé à plus d'une reprise.

Le manque de transparence est la preuve du manque d'éthique. Refuser de dévoiler des ententes, des contrats : la vente d'Anticosti par exemple est éloquente à cet effet.

C'est aussi le copinage avec les gens de la haute société comme la famille Desmarais, le premier ministre y a séjourné; le PDG de la Caisse de dépôts et de placements du Québec aussi et plein d'autres. Combien de décisions ont été prises ou influencées lors de ces rencontres qu'on veut garder secrètes?

C'est aussi la façon dont les politiciens traitent leurs adversaires, on ne peut pas dire ici qu'ils le font avec respect et courtoisie. "Traitez les autres comme vous voudriez être traité" semble être une maxime inexistante en politique actuellement. L'éthique en prend pour son rhume, on varge dans le tas et l'adversaire est à démolir. Peut-être que le cynisme y est pour quelque chose et que ce n'est que le retour du balancier.

Cela se vérifie aussi avec le comportement de certains policiers (car j'ose croire que la majorité fait un travail exemplaire) qui abusent des largesses de leurs pouvoirs pour déroger à l'éthique qu'exige leur fonction. Ils s'en permettent avec la quasi-immunité de leur fonction. Empêcher quelqu'un de participer à quelque activité que ce soit parce qu'il arbore le carré rouge c'est de l'abus de pouvoir illégal dans une société qui se dit libre et un manque d'éthique flagrant. Dans cette question d'éthique, qu'en pensent leurs dirigeants? Sont-ils complices de ces gestes en les tolérant? En ont-ils donné l'ordre? Leur position devra être clarifiée tôt ou tard.

Ces manquements à l'éthique expliquent en partie la baisse de l'intérêt pour la politique et le faible taux de participation aux élections. Comment redonner la confiance des contribuables envers leurs députés?

Un changement de cap, de philosophie, de vision s'impose dès maintenant. Faire de la politique autrement semble être une phrase à la mode c'est temps-ci, mais ça veut dire quoi?

  1. Il faudrait cesser de nous prendre pour des valises et commencer à faire les choses avec rigueur et divulgation. 
  2. Sortir tous les contrats, toutes les ententes, tous les documents soi-disant secrets. 
  3. Dénoncer tous les abus dans tous les ministères. 
  4. Rendre imputables tous les politiciens et tous les fonctionnaires de leur travail ou de leur manquement. 
  5. Lever l'immunité parlementaire. 
  6. Être redevable devant la population pas seulement une fois au 4 ans, mais annuellement par un rapport remis aux citoyens dans leur circonscription sur l'état de leur travail fait avec les deniers de l'état qui leur a été versé comme salaire.
  7. Téléviser les délibérations du Conseil des ministres.
  8. Si un député quitte un parti et devient indépendant, ça va, mais s'il change de parti pour en joindre un autre, il doit démissionner comme député et se faire réélire pour l'autre formation.
Ce sont quelques pistes de solutions qui éveilleront l'éthique et peut-être raviveront la confiance envers nos élus.



















Être réaliste en politique

Depuis quelques semaines, tout comme vous, je lis, je vois et j'entends plein d'informations des plus divergentes concernant les positions des partis politiques et leurs espérances les plus farfelues. À les entendre, tous les chefs de parti seront premiers ministres et formeront le prochain gouvernement. C'est beau la pensée magique, la pensée positive et optimiste, mais ça demeure une pensée qui ne se colle pas à la chose la plus importante, soit la réalité du moment présent.

Un nouveau parti qui à 3000 membres en règle peut-il sérieusement former un gouvernement majoritaire quand il n'a pas encore 125 candidats à présenter, c'est de la pure folie irréaliste et loufoque.

Penser à une coalition souverainiste pour tasser le Parti Québécois fort de ses 90000 membres en règle, c'est aussi de la pensée qui ne tient pas la route.

Penser qu'un nouveau parti avec 9 députés de tout horizon politique : fédéraliste, souverainiste, gauche ou droite formera un gouvernement bien aligné sur des valeurs communes, encore là, c'est du délire.

Toutes les idées sont permises, mais s'aligner sur la réalité, c'est faire preuve de responsabilité, de sérieux et de crédibilité. Si, comme chef de parti, je ne suis pas réaliste, comment pourrais-je justifier que mes actions et mes décisions gouvernementales seront respectables et basées sur le pragmatisme des faits?

Tout cela développe le cynisme en politique parce que les politiciens promettent n'importe quoi et nous emplissent comme des valises.

Actuellement, seulement deux partis peuvent former le prochain gouvernement, les libéraux ou les péquistes. Les autres parties ont une mission, celle d'être un parti reconnu à l'Assemblée nationale (soit en ayant 12 députés élus ou soit 20% des suffrages exprimés), cela est un but réaliste et réalisable pour eux, s'il y travaille bien.

Penser que faire sa campagne sur Internet fera gagner un parti, c'est aussi rêver en couleur. Cela peut générer quelques votes, sans plus, ou en faire perdre en cas de maladresse. Surtout quand je vois la piètre qualité des propos de certains politiciens ou candidats qui disent des énormités à peine crédibles, alors je suis convaincu que cela nuira davantage à leur campagne que de l'aider.

Verrons-nous une vraie campagne avec des idées, des projets et des valeurs qui ne tombera pas dans la seule démagogie entre candidat et parti qui ne feront que de la dénonciation de leurs adversaires?

Certains prédisent qu'elle sera une des campagnes les plus sales de la vie politique québécoise. J'ose rêver que ce ne sera pas le cas, mais là encore je suis réaliste.

jeudi 19 juillet 2012

Stratégies électorales

Bonjour à vous,

Depuis quelques y paraît qu'il va y avoir des élections au Québec en 2012, Commission Charbonneau oblige.

Comme je disais sur Twitter : ce n'est pas une élection référendaire, mais une élection anticorruption libérale qu'il faut gagner à tout prix.

Pour réaliser ce prédicat, la question à se poser est la suivante : quel est le meilleur moyen pour y arriver?

Or ici, surviennent les théories les plus abracadabrantes, voire les plus farfelues.

Avant de démontrer leurs absurdités et de froisser leurs auteurs qui sont de bonne foi certes, permettez-moi un exemple, partant d'un comté fictif qui servira de jauge ou d'échantillon.

Disons le comté fictif de « Lachance », le candidat sortant était un libéral bien connu et respecté dans son milieu (bien oui ça existe encore un libéral respectable). Au dernier scrutin les résultats étaient les suivants :
  • Parti               Votes        Taux 1         Taux 2
  • PLQ  :          13,500         47,7%           29,6%
  • PQ    :            8,400         29,7%           18,4%
  • ADQ :            5,200         18,4%           11,4%
  • QS    :               700           2,5%            1,5%
  • P.V.    :               500           1,7%            1,1%
  • Total :           28,300        100,0%         62,06%
  • Abstentions : 17,300                            37,94%
  • Électeurs :     45,600                            100,0% inscrits
La fiction doit coller à la réalité pour être plausible. Je n'ai pas tenu compte des bulletins rejetés en nombre normal (moins de 1%, i.e. 300). À la dernière élection, il n'y avait pas d'Option Nationale ni de Coalition Avenir Québec. Disons pour continuer l'hypothèse que le taux de satisfaction du gouvernement correspond à la réalité actuelle en se basant sur les sondages courants.

Un sondage donne les chiffres suivant sur les intentions de vote dans ce comté :
  • Parti                 sondage     stratégie 1   stratégie 2   stratégie 3
  • PLQ  :              32%             30%           43%            30%
  • PQ    :              38%             29%           47%            25%
  • CAQ :              15%             14%             3%            14%
  • ON   :                 5%             10%            1%            16%
  • QS   :                 5%               9%            1%            10%
  • Autres :              5%               8%            5%              5%
  • Répondants :   100%
  • Indécis :           35%     non calculés dans les pourcentages ci-dessus.
Avant de mettre les pourcentages associés aux différentes stratégies, permettez-moi quelques précisions additionnelles. Je ne tiens pas compte des indécis, car souvent ils correspondent aux abstentions en règle générale. Ces hypothèses ne tiennent pas compte des impondérables de toute campagne, une mauvaise prestation d'un chef au débat des chefs, une bourde avec un journaliste, un scandale inopiné.

Stratégie 1
Aucun mot d'ordre, tout le monde vote comme il le veut, c'est la démocratie à l'état pur. C'est le souhait le plus cher pour les libéraux et sur lequel il compte le plus. D'ailleurs, les démarches vers le DGÉQ cette semaine le prouvent. Ici, la stratégie de démoniser et discréditer Pauline Marois par les libéraux est le seul enjeu libéral pour espérer gagner et se faufiler entre les insatisfaits qui vont changer de camp pour le vote du PQ vers l'ON ou vers QS ou vers les partis autres.

Stratégie 2
Celle du vote stratégique le meilleur candidat de ON = QS = PQ selon le comté pour éviter la division du vote des forces de gauche, des forces souverainistes et des forces antilibérales. Dans cette stratégie, il faut tenir compte des chances de former un gouvernement de coalition de gauche advenant une victoire. Ce qui est bon pour la gauche souverainiste est aussi bon pour la droite fédéraliste PLQ = CAQ. C'est la seule qui peut permettre le plus d'assurance de gain, n'en déplaise aux opposants de cette thèse.

Stratégie 3
Se défaire des vieux partis et faire la politique autrement. On jette toute l'expérience au détriment de la nouvelle génération et des nouvelles façons de faire la politique réinventée. Ici, le mot d'ordre est de voter QS ou ON et se diviser le pouvoir. Abolir les libéraux et les péquistes et les caquistes. C'est audacieux, mais irréaliste du moins en théorie. Il serait utopique de croire que tous les péquistes vont aller dans ce sens. Malgré quelques gains dans certains comtés, ce serait insuffisant pour remporter plus de comtés avec cette stratégie, car les libéraux ne capituleront aucunement avec cette stratégie. C'est aussi ne pas tenir compte de l'expérience et de l'organisation électorale qui sont le fruit des partis expérimentés, autre avantage indéniable.

Cet exercice nous permet de voir assez simplement les avantages et inconvénients qui se rattachent aux stratégies, mais on oublie aussi quelques facteurs comme un candidat sortant à déjà beaucoup de contact dans son milieu ce qui aide. Je veux voter pour tel parti, mais le candidat me pue au nez, alors que faire?

Bonne réflexion et surtout votez généreusement!














dimanche 15 juillet 2012

Les inconvénients du fédéralisme

Bonjour à vous,

Belle journée de canicule pour vous parler politique. :) Pourtant quand j'ai parlé des avantages du fédéralisme hier, personne n'est venu contester son contenu alors, aujourd'hui j'ai décidé d'aller un peu plus loin dans ma démarche de réflexion avec le pendant naturel des avantages en écrivant sur les inconvénients du fédéralisme.

voici donc une liste des inconvénients qu'on peut trouver ici et là :
  1. Le dédoublement des structures
    il nous coûte infiniment trop puisque tout est en double ou presque. Les taxes en double, les impôts en double, la paperasse en double, les ministères en double, les députés en double, les parlements en double, etc.
  2. Le chevauchement et l’opposition des compétences
    le Québec veut un registre des armes à feu, le fédéral veut l'abolir, le Québec veut un traitement des jeunes délinquants bien différent du fédéral, encore là la liste est interminable.
  3. Le déséquilibre des forces
    une population québécoise représentant 22-23% de l'ensemble canadien ne peut avoir voix au chapitre de façon équilibrée contre une population hors Québec de 77-78% de canadiens. Dans ce rapport de force, une minorité sera dominée par la majorité adverse qui fera ce qu'elle veut sans qu'on puisse rien y faire, à part chialer de manière stérile.
  4. Le recours aux tribunaux
    il serait tentant de croire que le système de justice canadien protège de façon équitable les deux nations qui composent ce pays. Rien de plus faux, en regard du point précédent sur le déséquilibre des forces, la Cour Suprême penchait, penche et penchera toujours du côté de la majorité anglo-saxonne. D'ailleurs, les juges francophones sont minoritaires à la Cour Suprême et il y a même un juge unilingue anglophone, alors que tous les juges francophones sont bilingues.
  5. Le non-respect des compétences
    le gouvernement fédéral s'arroge tous les droits pour empiéter dans les champs de compétence provinciale, peu importe les récriminations de provinces qui le dénoncent quotidiennement. Le plus flagrant cas est celui de l’aéroport de Neuville qui outrepasse les droits du zonage agricole québécois parce que le transport aérien relève du fédéral.
  6. L'unilatéralisme du fédéral
    dans une fédération, les membres (provinces) décident ensemble de mettre en commun des pouvoirs entre les mains d'un état fédéral pour le bien commun. Or au Canada c'est le contraire. C'est toujours le fédéral qui décide de tout unilatéralement et ce sont toujours les provinces qui doivent faire reculer le fédéral dans ces décisions, ou à tout le moins les adoucir.
  7. Les décisions internationales
    elles sont de la seule prérogative fédérale alors elles ne représentent que les intérêts de la majorité. Exemple : l'entente de Kyoto sur les gaz à effets de serre, signé par le Canada sous les libéraux et renié par le Canada sous les conservateurs.
  8. Le transfert aux provinces
    le fédéral fait du chantage éhonté avec cela depuis des lunes. Le fédéral coupe les transferts aux provinces en créant ses propres programmes dans les champs de compétence provinciale pour ainsi retenir ses deniers et contrôler les orientations politiques et économiques de ces programmes.
  9. La péréquation
    un système de dépendance financière servant le fédéral majoritaire à contrôler les provinces minoritaires par le biais de ce transfert d'assistance sociale provinciale. Les provinces riches doivent donner aux provinces pauvres et les maintenir ainsi dans la pauvreté et dans la mentalité que le fédéralisme est bon de leur donner de l'argent. Le Québec dans le Canada est une province de "B.S." En lieu et place, si le transfert des argents allait avec les programmes relevant des provinces, la péréquation n'aurait plus sa raison d'être.
  10. La dualité linguistique
    le fédéral est majoritairement anglophone, le Québec est majoritairement francophone, mais minoritaire dans le Canada. Il y aura toujours conflit linguistique en ce domaine, la fonction publique canadienne s’anglicise à vue d’œil, partout on dénote des unilingues anglais qui occupent des postes clés dans la fonction publique. D'ailleurs, le gouvernement fédéral a lancé cette semaine un programme pour soutenir les minorités linguistiques anglophones du Québec, alors que rien n'est fait en comparaison par souci de justice et d'équité pour les francophones hors Québec.
  11. La dualité culturelle
    fort d'une culture très différente, les problèmes de la survie culturelle du Québec ne peuvent trouver écho dans les plans du fédéral qui nie quasiment la culture québécoise, tellement il l'ignore. Il faut que les ministres du gouvernement conservateurs viennent au Québec passer quelques jours autour du 24 juin pour essayer de saisir ce phénomène folklorique qui ne leur dit rien, absolument rien.
  12. Le pouvoir de dépenser du fédéral
    il est discrétionnaire et sans limites, alors à qui cela profite-t-il le plus d'après vous? Le fédéral peut faire ce qu'il veut sans réserve : augmenter les impôts, couper les transferts aux provinces, abolir des programmes, licencier des fonctionnaires pour satisfaire ses visions centralisatrices démesurées. Et les provinces ne peuvent que constater les dégâts sans mot dire.
En résumé, deux structures, deux champs de compétence, deux populations, deux nations, deux visions, deux langues, deux cultures, deux peuples, cela devrait aboutir à la normalité des choses : deux pays.

Si vous en avez d'autres, n'hésitez pas à me laisser vos commentaires.