dimanche 31 août 2014

Éloge aux enseignants

Bonjour ami lecteur,

Je me suis réveillé ce matin avec une drôle de commande céleste. Celle de faire l'éloge de différentes professions qui enrichissent notre vie et qui ont fait la différence, sans que parfois nous y prêtions attention, tellement nous tenons pour acquis qu'elle soit là.

Je commencerai par la noble profession d'enseignant. J'ai beaucoup de gratitude pour cette profession, trop souvent critiquée et rabaissée par des gens qui en connaissent très peu sur le sujet et sur son rôle fondamental dans une société qui se réclame évoluée.

Que seraient nos enfants sans nos enseignants? Et que serions-nous sans l'influence marquante de tous nos enseignants? Certes, l'influence était parfois variable d'un à l'autre, mais elle était là quand même.

Les enseignants sont les personnes, après nos parents, qui ont eu la plus grande influence sur notre vie et sur l'édification de notre estime de soi. Penser que ce n'est que de la transmission de savoir est bien trop réducteur et profondément injuste et limité envers le rôle crucial qu'ils jouent envers tous les élèves qui passent dans leur classe.

Faites cet exercice de mémoire et rappelez-vous comment un enseignant ou une enseignante vous a marqué par sa candeur, sa patience, sa générosité, sa créativité, son gros bon sens et tout le reste.

Je me souviens de mes enseignantes au primaire : Marie Thémens, Pierrette Dubois, Huguette St-Vincent, Madame Cossette, Marcelle Locas, Diane Reid, Madame Cadorette. Chacune d'entre elles m'a apporté tant de belles valeurs que je les remercie encore aujourd'hui en pensée.

Puis au secondaire, il y a eu une profusion d'enseignants qu'il serait injuste d'en oublier un ou une. Encore là, les riches enseignements de vie qu'ils me procurèrent me servent encore dans mon quotidien.

Les enseignants forment les humains qui nous serviront demain dans une multitude de métiers et de professions auxquels nous ne pensons pas toujours. Certains deviendront politiciens et même ministres. Il faut avoir de l'humilité et reconnaitre le savoir, l'expertise et la maîtrise des enseignants et cesser de leur imposer des visions réductrices pour faire leur travail avec brio. Si les politiciens écoutaient avec toutes leurs oreilles, celles de la tête et celles du cœur, ils comprendraient bien différemment.

Merci à vous, les enseignantes et enseignants du Québec, je vous lève mon chapeau encore une fois!


vendredi 11 avril 2014

Lettre aux souverainistes

Bonjour ami souverainiste,

Que s'est-il passé?

Plusieurs se le demandent encore, et avec raison, tellement le choc a été violent. Les espoirs furent tellement grands que plus amère a été la déception, allant de la colère au désespoir qui frise le dégoût pour certains. Bref, toute une panoplie d'émotions qui sont le signe de notre capacité de vouloir et d'espérer du mieux pour notre peuple.

Notre peuple nous a-t-il lâchés ou abandonnés? Est-ce la fin du rêve souverainiste? Pourtant tout le discours du Parti Québécois était à l'effet que ce n'était pas l'objet de la campagne électorale.

De son côté, le Québec Liberal Party était d'un autre avis et en fin stratège qu'il fut (qu'on aime ça ou non) en a fait son principal cheval de bataille et il a gagné. Il a fait de ce thème référendaire la pierre d'achoppement sur laquelle se son cassé les dents de tous les péquistes.

Le Parti Québécois doit faire courageusement son mea culpa sur la faiblesse de son discours souverainiste et sur la mollesse de son leadership en la matière.

Le rôle des médias.

Il était évident (sauf pour les naïfs utopiques) que les médias largement pour ne pas dire totalement contrôlés par les fédéralistes allaient se servir de cette faiblesse du discours du Parti Québécois, pour gruger des cellules dans l'inconscient collectif en faisant miroiter la peur de la séparation. Même recette, même résultat. Comme ça fonctionne, pourquoi s'en seraient-ils privés?

Nous pourrions dénoncer tous les manquements d'éthique professionnelle de plusieurs journalistes, chroniqueurs ou analystes, mais un fait demeure, ils ont été aussi pourris que nous l'avons permis. Si un message clair avec la force nécessaire avait été envoyé lors d'un point de presse, cela aurait pu changer la donne, mais on l'attend encore.

La couverture médiatique des campagnes électorales est à revoir. Fini les autobus pour les dorloter, ils veulent nous suivre qu'il en fassent les frais. Les conférences de presse pourraient être bien mieux dirigées en contrôlant le message. Les questions tous azimuts qui sont hors sujet pourraient être reléguées aux attachés politiques en communication qui sont payés pour faire cela.

La souveraineté est telle morte?

La tristesse, la déception et le désespoir pour certains sont parfaitement légitimes, puisque nous sommes des humains blessés à la profondeur de notre conviction. Plus nous sommes convaincus de la nécessaire souveraineté, plus profonde est la blessure.

Les médias fédéralistes, faut-il le rappeler, tablent sur cet argument fallacieux pour tenter de nous affecter encore plus. Dans leur stratégie gagnante, après la peur de la séparation, ils sèment le doute dans notre esprit sur la mort imminente de la souveraineté.

Je leur dis à ces médias fédéralistes triomphalistes que c'est bien mal nous connaitre et que plus leur fabulation est grande, plus le ressac de la souveraineté engagée sera au rendez-vous.

Bien faire les choses prend du temps.

La précipitation est mauvaise conseillère, et les adversaires fédéralistes le savent bien et ils veulent nous pousser à agir selon leur agenda. D'ailleurs, n'est-ce pas grâce à cela qu'ils ont gagné les élections?

Reprenons les guides de notre destinée, avançons à notre rythme en faisant fi des pressions des adversaires qui voudraient bien nous voir tomber encore une fois pour le plaisir de la chose et allons de l'avant lentement mais sûrement.

Ma contribution

Je vais redevenir membre du Parti Québécois pour simplement appuyer le seul parti qui peut faire la différence pour le Québec et sa souveraineté. Je vous invite à faire de même pour prouver aux adversaires du Québec que la souveraineté n'est pas morte.

Je suis à élaborer un site web sur lequel sera colligée une énorme quantité de documents pouvant servir à faire la pédagogie de la nécessaire souveraineté et de ses bienfaits. Sous peu, je vous demanderai de contribuer avec des documents dans votre champ de compétence pour étayer les bienfaits de la souveraineté dans votre domaine.

Suite à cela, il y aura des forums thématiques partout au Québec pour promouvoir la souveraineté. Nous pourrons agir en collaboration avec ce qui se fait déjà de bien en ce domaine.

Je ne lance pas un mouvement, il y en a déjà beaucoup; ni un parti politique, il y en a déjà un, le Parti Québécois; je fais seulement œuvre de catalyseur pour rallumer la braise souverainiste que nous avons trop longtemps laissée se refroidir.

Gardons le contact

Pour que vous puissiez suivre les avancements de ce projet ambitieux et y apporter votre contribution selon votre bon vouloir et votre ambition de voir la souveraineté être réalité un jour grâce à votre aide. Vous pouvez m'envoyer un message indiquant votre nom complet et votre courriel à pourlasouverainete@gmail.com.

Au plaisir de travailler ensemble à la réalisation de cette cause qui doit se réaliser!




vendredi 21 mars 2014

Mon analyse du débat

Le débat des chefs du 20 mars, pour tenter d'influencer le résultat sur la campagne électorale 2014, nous apprend plus sur la personnalité des chefs que sur le fond de leur pensée.

Le climat général
Si nous avions à décerner la palme à un chef, concernant le climat général, ce serait sans aucun doute, les cheffes qui la mériteraient. Et la première place irait à Françoise David qui par sa politesse, son écoute et la qualité de ses réponses comme de ses questions se démarquait plus que tout autre.

La qualité des échanges entre Pauline Marois et Françoise David en ce qui a trait à la politesse, au respect, à l'écoute de l'autre tranchait nettement et singulièrement avec les échanges cacophoniques entre François Legault et Philippe Couillard où l'écoute était quasiment nulle, puisque les deux belligérants parlaient toujours en même temps, ce qui était très disgracieux et franchement lassant.

Être un bon politicien ce n'est pas parler plus fort que l'autre, mais écouter mieux que les autres et en cela, les chefs Legault et Couillard ont lamentablement failli. Même que Philippe Couillard a coupé la parole à l'animatrice pour la reprendre quel manque de savoir-vivre.

Si les débats permettaient de fermer le micro à celui ou celle qui n'a pas la parole, cela règlerait bien des choses.

Les gagnants
Françoise David qui apportait d'une façon bien différente, son propos et ses solutions, dans un format qui malheureusement ne permet pas d'aller au fond des choses.

Philippe Couillard qui, pour un premier débat, a su assez bien tirer son épingle du jeu. Il s'en est tenu à son plan de match, parler de l'économie, revenir sur la pseudo-élection référendaire, mais sans plus.

François Legault a montré une belle connaissance des chiffres, une belle combativité et une pugnacité qui frisait l'agressivité à marteler à répétition ses questions sans écouter les réponses. C'était le cri du désespoir.

Pauline Marois connaissait très bien ses dossiers. Elle a su répondre avec beaucoup de respectabilité à toutes les questions, contrairement aux Legault et Couillard qui ont plus contre interrogé que répondu sur chacune des questions qui leur étaient posées par Pauline Marois.

Les perdants
Françoise David était déconnectée de la réalité en se voyant première ministre, c'était presque pathétique. Demander aux souverainistes de quitter le PQ (seul parti qui peut faire la souveraineté) pour se joindre à elle, ce n’était rien de moins que loufoque et utopique.

Philippe Couillard était plus sur la même rhétorique de campagne que sur l'innovation, aucune surprise, aucune nouvelle annonce. Il semblait plutôt  brouillon sur les chiffres, lui qui prétend avoir le parti de l'économie s'est fait planter plus d'une fois par François Legault. Sur la charte, il s'est encore pluredebananisé en parlant de ceux qui allaient perdre leur emploi, ce à quoi Pauline Marois a dit que la seule victime était Fatima Houda-Pepin qui a perdu son poste avec le PLQ.

François Legault a été perdant en s'attaquant à la mauvaise cible le PQ au lieu de s'attaquer au PLQ pour cesser l'hémorragie de ses électeurs caquistes vers les libéraux. En s'attaquant au PQ, il a aidé son adversaire libéral à récolter d'autres appuis. Philippe Couillard doit en avoir été ravi.

Pauline Marois n'a pas trouvé la phrase clé pour sortir de la perception créée par les libéraux, mais existante quand même concernant le référendum. Il aurait été plus simple de dire quelque chose comme:
Nous sommes souverainistes au PQ, mais ce n'est pas la bonne campagne, actuellement c'est une élection, alors messieurs Legault et Couillard revenons à ce que nous avons à offrir aux électeurs pour le choix du prochain gouvernement. 

Pour nous du PQ, c'est ceci, cela et pour vous messieurs de la CAQ et du PLQ qu'avez-vous de mieux à offrir? 

Rien, hormis le spectre d'un hypothétique référendum dont vous en faites la promotion négative. Je ne vous savais pas contre la démocratie, car demander à la population de se prononcer sur son avenir, c'est cela la démocratie.

Nous ne sommes pas des signataires sans consultation du peuple d'une charte constitutionnelle qui nous a été imposée sans notre accord, et vous monsieur Couillard, c'est cela pour vous la démocratie?

En résumé
Nous devons cesser d'être sur la défensive et attaquer le PLQ sur ces positions constitutionnelles et fédéralistes qui sont boiteuses et donc facilement attaquables.

La meilleure défense c'est l'attaque, alors reprenons l'initiative, car nous pouvons faire tellement plus avec un gouvernement du Parti Québécois qu'avec un retour au désastre libéral dont nous avons trop souffert dans les dernières années.

Vivement un gouvernement du Parti Québécois majoritaire, après cela tout est possible.

samedi 15 mars 2014

Le mensonge libéral

Le mensonge libéral ou la pensée magique de Philippe Couillard.

Il est facile lorsqu'on a autant de visibilité que le chef du Parti libéral dans les médias fédéralistes comme Radio-Canada et La Presse, de dire n'importe quel mensonge juste pour faire parler de sa vitrine. Mais que cache-t-elle cette vitrine, ou plutôt derrière ce voile que pourrions-nous y trouver.

Depuis le début de la campagne, il annonce vouloir parler des vraies affaires, alors que sont les vraies affaires libérales?

La Commission Charbonneau refuse de nous parler des vraies affaires libérales pendant la campagne électorale pour ne pas nuire aux libéraux. Rappelons que la Commission Charbonneau a été nommée par qui, déjà? Par Jean Charest, donc on ne s'étonnera pas de voir cette frilosité soudaine de la Commission qui semble faire du sur place pour ne pas parler des VRAIES AFFAIRES LIBÉRALES!

L'UPAC, par contre, continue à fouiller dans les comptes des libéraux, perquisitions ici, interrogatoires avec de présumés impliqués dans le financement illégal du Parti libéral. Ça aussi ce sont les VRAIES AFFAIRES LIBÉRALES.

Pour le plan de match électoral de Philippe Couillard, dès le jour du déclenchement de la campagne électorale, il est apparu avec la rage au coeur qui trahissait à peine sa haine des Québécois qui ne pensent pas comme lui, lui qui veut être le premier ministre de tous les Québécois, surtout ceux qui sont soumis, sinon c'est l'excommunication libérale.

Il brandit le spectre de l'agenda caché du Parti Québécois qui veut séparer le Canada. Faudrait qu'un de ses conseillers lui suggère de lire le programme du Parti Québécois surtout l'article Un.

1. Agir en gouvernement souverainiste

Le projet de souveraineté du Québec prend sa source dans une histoire nationale marquée par la ténacité des défenseurs de la liberté. Dans la foulée de la Révolution tranquille, René Lévesque créait le Parti Québécois et conviait le peuple québécois à la conquête de sa liberté collective. Cette histoire de courage et de détermination s’est transmise jusqu’à nous et de nouvelles générations de souverainistes reprennent à leur tour ce projet porteur de liberté.

1.1 Réaliser la souveraineté du Québec

Aspirant à la liberté politique, le Parti Québécois a pour objectif premier de réaliser la souveraineté du Québec à la suite d’une consultation de la population par référendum tenu au moment jugé approprié par le gouvernement.
Ce programme est public, il y a rien de caché là dedans. Il est connu de tous ceux qui ont pris le temps de le lire et de le comprendre.

Il dit aux médias mensonge par-dessus mensonge, c'est lui qui parle de la séparation pour faire peur aux gens et il prétend que c'est Pauline Marois qui ne parle que de cela, depuis le début de la campagne. Il ramène cela sur le tapis pour tenter de faire peur et de marquer des points qui pourraient faire quelques votes de plus. Mais ce message ne lève pas, au point où les fédéralistes commencent à s'impatienter et nous en sommes seulement au jour 9 de la campagne. Ça va être long pour vous, monsieur Couillard, cette campagne.

C'est bien mal connaitre le vocabulaire politique québécois. Les souverainistes ou indépendantistes veulent faire la souveraineté ou l'indépendance; quant à eux, les fédéralistes parlent de séparatisme et de sécession du Canada. Deux discours complètement opposés et contradictoires dans leur vision idéologique profonde.

Parlons économie

Comme le passé est souvent une balise fiable pour évaluer les tendances du futur dans un environnement semblable, il est à parier que le Parti libéral ira dans la continuité de ce qu'a fait le PLQ dans les 9 dernières années. Et qu'a fait le PLQ dans ces années, augmenter la dette du tiers,
donc si la tendance se maintient, cela risque de continuer.

Le manque de contrôle des dépenses est l'unique cause directe de l'augmentation de la dette, or le Parti libéral année après année a dépassé ses prévisions de dépenses au-delà de ses prévisions, belle fiabilité qui risque de revenir. Les mêmes gens ont tendance à faire les mêmes choses, c'est bien connu.

Ce n'est pas rassurant de voir trois banquiers, qui sont des spécialistes financiers venir nous faire la leçon sur l'économie, il y a un monde entre les deux.

Parlons santé
Parachuter Gaétan Barrette dans un comté, ça en dit long sur les réelles ambitions de Philippe Couillard et de Gaétan Barrette. Pour l'un, c'est le POUVOIR à tout prix allant jusqu'à recruter une personne qui le dénonçait vertement et ouvertement comme un incompétent et un incapable. Pour l'autre, c'est l'ambition non pas de servir, mais de SE SERVIR, comme il l'a toujours fait. C'est le culte du prestige de sa petite personne, de son égo gonflé à l'hélium froid.

Les trios comme au hockey
C'est un concept intéressant les trios, cependant dans une équipe, il n'y a pas que des joueurs d'avant, il y a aussi des défenseurs et deux gardiens. À date, seulement deux trios sont formés, où est le reste de son club?

Les vols d'idée
La stratégie maritime est une version du projet Saint-Laurent de la CAQ quoiqu'en disent les libéraux, c'est du vol pur et simple.

Le Plan Nord + est une tentative de récupération bâclée qui part d'une version ancienne qui avait suscité la critique de plein d'intervenant dans le domaine, et qui ne laisse poindre aucune bonification, hormis l'ajout d'un plus dans le titre.

La trouvaille du siècle: créer des emplois! Êtes-vous capable de me dire quel est le dernier grand parti politique à ne pas l'avoir proposer, campagne après campagne. Forcez-vous un peu les libéraux et proposer les moyens et les méthodes que vous mettriez en oeuvre pour le faire, ça semble une coquille vide dans un discours encore plus éthérique.

Le Parti libéral est vouée à une cuisante défaite et même son chef ne passera pas dans Roberval, pas plus que sa pseudo-vedette qui ne survivra pas dans La Pinière, car les électeurs de ce comté sont trop fiers de leur députée Fatima Houda-Pepin qui est une vraie députée au service de ses électeurs et non là pour ses ambitions purement personnelles.