samedi 18 août 2012

Le choix logique

Puisque les élections sont un moment privilégié de démocratie et le seul véritable pouvoir du peuple de choisir ceux et celles qui les représenteront pour les prochaines années,

Puisque le vote doit refléter les valeurs profondes des gens, basées sur leurs croyances en une vie meilleure,

Puisque nous avons le choix véritable, pas celui que voudrait nous influencer à prendre les médias teintés de favoritisme partial et à peine voilé,

Puisque je suis un souverainiste depuis toujours et contrairement à bien des soi-disant souverainistes qui virent leur chemise pour une job à l'Assemblée nationale,

Puisque je ne sens pas la démocratie respecté ni par les médias, ni par les partis prenant part au débat des chefs,

Je décide de voter pour Option nationale peu importe le résultat.

Depuis 1976, j'ai toujours appuyé et soutenu le Parti québécois, lors des 2 référendums j'ai évidemment milité pour le oui, mais je crois qu'il est temps de donner un coup de pied dans la porte du système et les forcer à changer des choses, sinon à quoi sert la politique.

Être conséquent avec ses valeurs, c'est se respecter. Si je ne le fais pas, à qui pourrais-je m'en prendre si les choses ne tournent pas comme je le désire? Le courage dans la vie nous apprend à nous tenir debout devant l'adversité.

J'étais pour un vote stratégique afin de maximiser les chances d'expulser John James Charest du décor politique, malgré cela je ne peux cautionner le fait qu'un des 5 partis présents à l'assemblée nationale n'a pas le droit de se faire entendre. Ça ne passe pas. Au-delà des diffuseurs à blâmer, il y a aussi les 4 partis qui ont acceptés ces conditions entourant le débat en faisant fi de l'absence de l'Option nationale. Ils sont aussi complice de ce délit de démocratie.

Je suis indépendantiste, intègre et incorruptible, trois qualités dont je dois être à la hauteur. Beaucoup de politiciens ne peuvent pas dire qu'ils en maîtrisent ne serai-ce qu'une. Si la barre pour eux est trop haute, alors ils abaissent les standards pour prétendre s'y conformer.

Ici c'est mon intégrité de démocrate qui est mis en cause, alors je ne capitule pas et je change de camp. Bye Bye Parti québécois!

jeudi 16 août 2012

Les pires ennemis électoraux

Bonjour,

Drôle de scénario électoral au Québec, selon le camp dans lequel on se trouve la donne est différente concernant l'ennemi à abattre.

Pour les libéraux qui croyaient l'avoir facile et attaquant de manière inélégante le Parti Québécois (PQ) avec la bonne vieille peur du référendum et du chaos de la rue, il semble que cela ne fonctionne pas trop, au contraire, le Parti Libéral (PLQ) perd des votes avec cette sombre tactique.

Les libéraux voient arriver dans le collimateur, un ennemi bien plus redoutable que le PQ, c'est la Coalition pour l'Avenir du Québec (CAQ) qui vient gruger ses votes fédéralistes et qui risque de faire bien plus mal au PLQ que le PQ qui de toute façon aura toujours une clientèle opposée. La CAQ prendrait environ un libéral sur deux dans les intentions de vote, ce qui est énorme et fragilise davantage le PLQ et risque de lui faire perdre le pouvoir. Voilà ce qui explique la nouvelle campagne publicitaire du PLQ contre François Legault, chef de la CAQ.

La seule façon de faire de la publicité pour les libéraux est de discréditer leurs adversaires en les attaquant de front sur leurs valeurs et sur leur personne, c'est ignoble et grotesque, mais que voulez-vous c'est libéral.

Pour les caquistes, malgré les bavures à répétitions : Duchesneau qui veux nommer des ministres, Barrette qui joue les victimes dû à son poids et qui traite ses adversaires d'insignifiants et Legault qui attaque les jeunes et leurs parents sur leurs valeurs, ils s'en tirent plutôt bien en attaquant les libéraux ce qui est assez naturel, car leur clientèle est bien similaire, fédéraliste et de droite.

Les caquistes attaquent également le PQ, car les souverainistes mous sont des proies faciles pour ce parti d'arrivistes, de carriéristes et d'opportunistes qui forme le noyau central de cette formation politique. Les tendances du vote du PQ vers la CAQ seraient d'un sur trois selon les sondages.

L'ombre au tableau de François Legault est son passé assez contradictoire de souverainiste et de ministre péquiste. Il ne pourra jamais vraiment s'en défaire et chaque fois qu'il tentera une manœuvre pour promouvoir son fédéralisme nouveau genre, le souverainiste classique lui remontera au visage tel un squelette au fond du placard.

La CAQ devra faire gaffe aux dérapages et démontrer plus de rigueur dans les chiffres pour être crédible, car actuellement tout porte à croire que leurs solutions et les milliards qu'ils promettent ne semblent pas tenir la route des faits.

Pour les péquistes, leur stratégie est simple : s'attaquer au bilan désastreux des libéraux qui après 9 ans au pouvoir ont mis le Québec dans le trou à plusieurs points de vue. La collusion, le favoritisme, la corruption, la nomination des juges, le financement mafieux et j'en passe sont toutes des cibles de choix. Les libéraux ont tellement de prises contre eux que leur position est quasiment indéfendable et les obligent à ne faire que du salissage de leur adversaire pour tenter de sauver la face sur leur triste bilan.

Les péquistes ont une approche rassembleuse et positive avec trois valeurs phares qui sont : s'affirmer, s'enrichir et s'entraider. Bref, ça marche bien pour eux, même les libéraux font la promotion de la souveraineté pour les péquistes et à leur frais, c'est merveilleux n'est-ce pas?

Pour Québec Solidaire (QS), ils semblent avoir une cible de choix le PQ. Je m'explique mal cette approche, celle d'attaquer le plus proche allié naturel: un parti de gauche et souverainiste. Poussons l'illogisme un peu plus loin, Françoise David, cochef de QS disait qu'elle serait prête à appuyer le PQ advenant un gouvernement minoritaire du PQ???

QS avec cette approche semble plus aider le PLQ que le PQ. Se battre contre le PQ est contre-productif et risque de nuire davantage à la cause de gauche que de l'aider, les résultats nous le diront.

Pour Option Nationale (ON), malgré ses 124 candidats qui se présentent, à part Jean-Martin Aussant, pouvez-vous me nommer 5 candidats de son parti? La raison est bien simple, les médias font un travail inéquitable envers ce parti. La Loi électorale est pour claire, tous les partis et tous les candidats doivent bénéficier à par égal de la visibilité médiatique. Or les médias de Québécor et de Gesca ont décidé de bouder ON et de lui refuser toute visibilité. Comme c'est un jeune parti souverainiste, c'est bien normal pour des empires fédéralistes de droites, c'est de bonne guerre diront certains, mais pour d'autre c'est carrément de l'injustice. Même Radio-Canada refuse d'inviter le chef de ce parti au débat des chefs. C'est une honte. Je trouve également que le Directeur général des élections (DGE) semble faire preuve de favoritisme pour certains partis au détriment d'autres, ce qui peut ternir sa supposée neutralité.

Pendant ce temps, les Québécois désirent avoir des visions claires et des idées réalistes de ce que seront les 4 prochaines années avec un gouvernement qui sortira élu le 4 septembre au soir.

mardi 14 août 2012

Le petit Charest Rouge

Bonjour,

C'est donc bien drôle cette campagne électorale, avec les propos des chefs et des candidats vedettes qui en mènent larges, plus larges que nécessaire. On peut sans doute excuser leur inexpérience en politique et en communication pour certains, mais pour d'autres c'est autre chose.

Jean Charest fait en toutes lettres ce qu'il reproche aux autres, ses adversaires ou les médias. Son manque d'éthique qui est flagrant est une véritable honte pour tous les Québécois. Le roi des attaques personnelles qui s'offusque de se faire mettre sous le nez sa collusion avec un Eddy Brandone et qui ne se gêne pas pour attaquer les journalistes d'enquête qui ont fait un travail rigoureux. À preuve, les campagnes publicitaires de salissage et d'attaque personnelle de bas étage, quelle dégoûtante stratégie.

Gaétan Barrette qui braille sur son poids et se dit victime des propos somme toute subtils de Pauline Marois qui ne disait qu'un ministre de la santé se doit d'avoir de bonnes habitudes de vie. Puis dans un deuxième temps, Gaétan Barrette traite ses deux adversaires d'insignifiants. La victime apprend vite à changer de rôle et devient l'agresseur.

François Legault qui tel un justicier pas masqué tire sur tout ce qui bouge pas à son goût, les jeunes font pas assez d'effort, les parents ne leur enseignent pas assez les valeurs du travail, les jeunes asiatiques sont un modèle à suivre. À bas la belle vie, et hourra la production!

Nous sommes mal servis actuellement par ces propos disgracieux, ces attaques personnelles qui trahissent plus leur désarroi personnel que leurs idées politiques.

Autre chose qui m'agace, les millions que chaque parti donnera pour acheter notre vote. La CAQ saupoudre très généreusement les millions voire milliards, à croire que François Legault n'a jamais été ministre et ne connait pas les contraintes budgétaires. Jean Charest est l'As pour resservir les vieilles annonces déjà faites et pour donner des bonbons qu'il avait jusqu'alors refusés.

La priorité de cette élection selon un sondage au début de la campagne était la santé, mais quand on parle d'embonpoint d'un candidat, alors il prend ça comme une attaque personnelle.

L'éducation qui était une autre priorité ne se résume qu'au conflit étudiant provoqué par les libéraux à des fins électorales, mais est-ce uniquement cela l'éducation?

La corruption, la collusion et le financement illégal des partis devraient prendre l'avant-scène de cette campagne, mais cela manquerait d'éthique selon le petit Charest rouge.

jeudi 2 août 2012

L'indignation en chiffres et en aberrations 1

1. Le vol du siècle : Anticosti et Gaspésie

Avant de céder au secteur privé l'ensemble des permis d'exploration gazière et pétrolière qu'elle possédait, Hydro-Québec prévoyait investir plus de 330 millions $ entre 2002 et 2010 afin d'évaluer le potentiel en énergies fossiles du sous-sol québécois et du golfe du Saint-Laurent. Les libéraux ont toutefois mis fin aux activités de la division Pétrole et gaz de la Société d'État, un choix qui revient à avoir bradé les ressources en hydrocarbures du Québec.

Hydro-Québec a cédé les droits de l'Ile d’Anticosti et de la Gaspésie à Pétrolia et Junex, sous prétexte qu'il ignorait le potentiel pétrolier de 40 milliards de barils (100$ le baril = 4000 milliards $). Coïncidence? Plusieurs des membres du CA de Pétrolia et Junex sont d'ex-employés d'HQ qui ont fait la prospection, dont Érick Adam. L’ancien PDG d’HQ, André Caillé (52), siège au CA de Junex depuis 2008. Jean-Yves Lavoie, cofondateur de Junex, a travaillé à la SOQUIP de 1974 à 1980 à titre d’ingénieur pétrolier. Un autre membre du CA, Jacques Aubert, a été membre de la haute direction puis président de la SOQUIP à la fin des années 1990. Le chef des opérations de Junex, Peter Dorrins, a occupé le poste de chef de la division Pétrole et gaz d’HQ de 2003 à 2006. D'ailleurs, le porte-parole du groupe Maitres chez nous - 21e siècle, Daniel Breton, a déposé une plainte à la SQ contre le gouvernement Charest, qu'il accuse d'avoir perpétré le «vol du siècle».

En ce qui concerne Junex, elle contrôle cinq permis sur l'île d'Anticosti. Ceux-ci ont été délivrés en octobre 2007, selon ce qu'indiquent les documents officiels du ministère des Ressources naturelles et de la Faune. L'entreprise doit pour le moment débourser 9440,30 $ par année pour payer ses permis d'exploration, à raison de 10 ¢ l'hectare. Junex réalisera des relevés sismiques sur l'île d'Anticosti sur une distance de 250 km de façon à déterminer où devraient être forés des puits d'exploration dès 2013.
Junex a d'ailleurs demandé un permis au ministère des Ressources naturelles afin de déboiser 3 mètres sur 150 kilomètres afin de réaliser les relevés sismiques. Ceci représente 450 000 mètres carrés qui seront déboisés à l'été 2012. Pour effectuer les levées sismiques, des trous seront forés aux 60 mètres à une profondeur de 8 mètres.

Certains économistes prétendent que l'exploitation ne se réalisera pas sous prétexte que, si c'était réellement faisable, les titres (actions) de Pétrolia et Junex grimperaient en flèche. Un rapport publié par Pétrolia démontre clairement que la baisse ou la stagnation de la valeur des titres n'est aucunement liée à la faisabilité d'exploitation, mais plutôt à de la spéculation. À la question suivante:

"La performance du titre est-elle un mouvement spéculatif ou reflet du potentiel de la Société?"

Le président de Pétrolia, André Proulx, a répondu:

"Quant à moi, si ce n'était de l'incertitude qui règne au Québec relativement aux activités pétrolières et gazières et à la réputation qu'a le Québec sur les marchés, l'action de Pétrolia aurait sans doute poursuivi sa montée. À tout le moins, elle n'aurait pas entrepris la descente à laquelle nous assistons depuis quelques mois. Comme je l'ai dit plus tôt, l'incertitude politique était un des facteurs expliquant la baisse du cours de notre action. Le fait est que le marché interprète les actions gouvernementales de la dernière année comme l'imposition d'un moratoire sur les activités pétrolières et gazières. D'autres ont le sentiment que le Québec est tout simplement opposé à l'exploitation de ses ressources."

Des citoyens québécois ont notamment lancé une pétition demandant un moratoire immédiat afin d'éviter des dommages environnementaux irréversibles (lien de la pétition en référence ci-dessous).

Dans les médias :

En vidéo :

Documents corporatifs :

Pétition :