lundi 1 mars 2010

Si seulement c'était aussi simple!

Bonjour à vous,

Il y a quelques jours, j'ai écrit sur Facebook :

La vie est telle que nous la concevons, belle ou laide selon notre regard. Alors, changer sa vision, c'est changer sa vie. :)

Et un de mes contacts Florence Marchal a répondu ce commentaire : si seulement c'était aussi simple!

Ce commentaire m'a surpris un peu au début, mais après réflexion, il est très riche en enseignements, et ce, à plusieurs niveaux. Je traiterai quelques enseignements qui en découlent, mais ce n'est point un jugement de ce que Florence vit ou comment elle devrait vivre tel élément de sa vie, car je ne la connais pas et si je la connaissais je ne la jugerais pas de toute façon.

  1. Premier constat : la vieille habitude humaine de se battre pour que les choses arrivent comme on le désire. L'esprit guerrier en nous qui nous pousse à lutter pour justifier la gloire du combat et l'honneur du vainqueur. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Sans penser qu'il y a peut-être une autre façon de parvenir au but visé.
  2. Second constat : c'est l'attitude qu'il faut absolument se battre pour obtenir des choses dans la vie. Il faut travailler à la sueur de son front, il faut souffrir pour mériter ce que l'on veut. Tu enfanteras dans la douleur. Et s'il y avait une autre manière d'y arriver.
  3. Troisième constat : celui du monde à l'envers, plus on prend de l'expérience dans la vie plus elle devrait être facile et simple et non compliquée et ardue comme au début de tout apprentissage. Apprendre à marcher est-il plus difficile au début ou après quelques années de pratique?
  4. Quatrième constat : le mélange des genres, on confond parfois la simplicité et la facilité. Il est simple de changer ses pensées pour le mieux, mais pas facile de le faire avec régularité, du moins au début. Intervient alors la loi de l'habitude qui nécessite une discipline de fer pour des résultats d'acier. Il faut donner du temps au temps pour que les choses changent. Le seul effort soutenu que l'on devrait avoir est sur soi-même.
  5. Cinquième constat : nos convictions, fruits de notre éducation, nous portent à douter que la simplicité soit là pour nous. Quand nous avons vu nos parents et nos proches peiner pour atteindre leur victoire alors, on croit mordicus qu'ils ont raison.
  6. Sixième constat : On se rappelle toujours plus des défaites amères que des victoires éclatantes de notre vie. Quand on nourrit un aspect négatif de notre vie, on construit nécessairement la difficulté qui vient avec. À contrario, les bons coups de notre vie érigent notre confiance en soi et la facilité avec laquelle il nous est permis de bâtir nos rêves les plus grandioses avec le moins d'effort, chemin faisant.
  7. Septième constat : l'oubli du mot efficience qui se définit comme un principe de travail et de production qui consiste à accomplir le plus possible, dans le plus court temps possible, avec le moins d'effort possible, le mieux possible et le meilleur marché possible.
De tout cela, on peut en déduire que tout est là et qu'il s'agit d'en prendre conscience. Ouvrir sa conscience ce n'est pas une fracture du crâne, mais un processus libérateur.

Sylvain

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