samedi 20 novembre 2010

La tourmente politique

Bonsoir à vous,

Les événements des derniers jours créent une véritable prise de conscience collective qui nous apporte de belles leçons de vie.

Les dénonciations d'actes laissés pour morts qui refont surface après 10 - 15 ans sont là pour une bonne raison. Le besoin d'être dans la vérité. Aucun être ne peut vivre dans le mensonge et tenter de prétendre qu'il est libre et heureux dans sa vie. C'est un autre mensonge.

La vérité est libératrice; les policiers-enquêteurs le savent bien et ils aident les criminels à se libérer de leurs fardeaux mensongers. Toute la vie fonctionne avec le principe de véracité. La fausseté mène au chaos.

Ce qui est un peu surprenant dans les événements actuels, c'est l'attitude du gouvernement québécois qui se croit hors de tout cela. Sa position intransigeante face à ce que la vaste majorité de la population demande lui coûtera, sans doute, sa crédibilité aux prochaines élections.

Ce qui me surprend agréablement, c'est que le peuple commence à agir au lieu de gémir et il est en train de déstabiliser l'immobilisme de ceux qui ont toujours cru que le silence l'emporterait.

La "pas l'éthique" se fait remettre à sa juste place. Le peuple exige de la droiture, de la rigueur et de la probité. L'intégrité existe et elle doit se mettre au premier plan à tous les niveaux.

Le bout du bout c'est de faire comparaître le dénonciateur au lieu du dénoncé pour qu'il s'explique. Nous sommes dans une spirale ascensionnelle qui fera éclore tout ce qui doit se mettre au grand jour pour que la vérité redevienne la primauté des actes publics.

L'intolérance sera de plus en plus au rendez-vous et les révélations seront de plus en plus manifestes. Tout cela se calmera quand le peuple aura ce qu'il exige : que le ménage soit fait à tous les niveaux.

Je suis convaincu que la très grande majorité des élus et des fonctionnaires sont honnêtes et que seulement une infime minorité doit être poursuivie. Il ne faut pas que notre impatience nous pousse à condamner tous et toutes, car nous serions dans l'erreur.

Je sentais le besoin de donner mon opinion sur le sujet, car en tant que conférencier, je suis porté à dire tout haut ce que d'autres pensent en silence.

J'émets un souhait : que les décideurs fassent preuve de courage et prennent les décisions dans l'intérêt de la collectivité et non pour sauver leur réputation personnelle. Car une réputation personnelle sauvée dans le mensonge ne vaut rien.

Que la lumière blanche de la vérité et de la pureté éclaire nos dirigeants,

Sylvain

1 commentaire:

Christiane a dit…

Ouain, c'est bien dommage, encore une enquête d'enterré. Ça augure mal pour la commission Bastarache, le fait que le DGE ait décidé de clore l'enquête sur les allégations de Mr. Bellemare! Pour ceux et celles qui se souviennent de l'émission "Le temps d'une paix" - il y avait toujours la controverse politique entre Joseph-Arthur Lavoie et Siméon Desrosiers - quelle magouille. Plus ça évolue plus c'est pareil! Pourquoi faire ça simple quand c'est si facile @amusant@ de faire ca complique.