dimanche 3 avril 2011

La colère

Bonjour à vous,

Sur Facebook une amie écrit : "Le guerrier agit, le fou réagit (The peaceful Warrior)". Cela m'a donné le goût d'écrire sur la colère.

La colère quelle énergie! Si elle était canalisée correctement, elle alimenterait tous les besoins énergétiques de la planète. Pour l'avoir expérimenté de différentes façons et à différentes époques de ma courte vie sur terre, je peux vous dire qu'elle détruit plus qu'elle ne construit. Elle mène à la démesure et au dérèglement de tout ce qui ne veut qu'une chose l'équilibre. La colère est une illusion de contrôle alors que dans les faits, elle représente la manifestation flagrante de la perte de contrôle sur tout et surtout de soi.

La solution à la colère est de reconnaître que tout est là pour une bonne raison et qu'il ne sert à rien de nier les faits, mais que je dois comprendre le pourquoi des choses au lieu de lutter pour m'illusionner de ce que je voudrais qu'elle soit. Quand une situation, un événement ne se produit pas comme je le veux, quand une personne ne répond pas à mes attentes comme je le désire. C'est à moi de changer mes attentes, mes désirs et de comprendre que les choses et les gens sont ce qu'ils sont et non comme je voudrais qu'ils soient.

Accepter les choses et les gens comme ils sont et agir sur ce que je peux changer ou influencer tout en acceptant ce que je ne peux changer voilà ce qui me reste à faire pour être heureux et en paix avec tout l'univers.

Je peux me battre contre la vie, la famille, les amis, les situations, les événements qui ne font pas mon affaire, mais au bout du compte ça change quoi? RIEN, hormis des conséquences néfastes sur ma santé et dans mes relations avec les autres qui m'entourent.

J'ai vécu longtemps de la colère envers la vie suite au décès de mon père alors que j'avais 12 ans, puis pendant 8 ans de lutte et de bagarre stérile contre la vie, est-ce que cela a changé quelque chose? Est-il revenu à la vie? Absolument pas, mais je sombrais dans la maladie physique et mentale. Or, éclair de génie ou peut-être de guerre lasse, je me suis mis à accepter ce qui est et je me suis simplement placé en disposition de changer ce que je pouvais pour mon mieux-être. Depuis ce temps, ma vie s'est grandement amélioré, dans la compréhension, la reconnaissance et la gratitude en fin de compte de ce qui est.

Je suis reconnaissant envers la vie de ce qu'elle est et non de ce que je voudrais qu'elle soit.

Je suis en colère de ce que je ne comprends pas ou de ce que j'ai peur. Je suis dans la reconnaissance de ce que je crois comprendre et de ce que j'accepte que je le comprenne ou non.

Le guerrier agit, le fou réagit, l'enfant gémit et le sage sourit.

Bon dimanche,

Sylvain

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