vendredi 17 février 2012

La puissance des mots

Bonjour à vous,

Il y a quelque temps j'avais écrit sur le sujet de la puissance des mots, devant les événements actuels dans la société québécoise, je reviens sur le sujet.

Prenons le dérapage d'un enseignant qui, de bonne foi sans doute, a décidé de mettre à l'index une chanson parce que des paroles abordaient le sujet de Dieu. Certains Québécois sont rendus bien frileux devant des mots comme Dieu, sapin de Noël, etc.

Il faut se rappeler que ce qui était bien, il y a de cela quelque temps, ne peut pas devenir soudain totalement mauvais et totalement proscrit sous prétexte d’accommodement raisonnable. Comprenez-moi bien, je suis très accueillant envers tous les citoyens de la terre de quelques provenances ou cultures qu'ils soient, mais jamais je ne pilerai sur ma culture, sur mes origines et sur mes croyances pour être soi-disant accommodant.

Je ne revendique pas une religion. Dieu n'est pas une religion, certains étroits d'esprit confondent tout. Dieu est au-dessus de toutes les religions et peut embrasser à la rigueur toutes les croyances en un être suprême.

À Rome fait comme les Romains. Au Québec fait comme les Québécois. C'est pas difficile, il me semble. Nous sommes rendus à nous déraciner pour plaire à tout prix, et pour plaire à qui au fait?

Les mots construisent ou détruisent. Je ne cherche pas à faire dans le "politiquement correct" mais dans la justesse des mots pour éviter les abus et les déraillements qui en fin de compte coûtent chers. Les médias sont aussi mis à contribution en agissant avec rectitude et précision dans le choix de leurs mots.

Je relève quotidiennement des écarts de langage dans les nouvelles à la télévision comme à la radio et je trouve cela navrant, car au lieu de donner dans la juste vérité, on sombre dans le sensationnalisme par l'exagération.

Est-ce que toute vérité est bonne à dire? Oui, mais pas n'importe comment! Être fort en gueule n'est pas un signe de sagesse. Dire ses 4 vérités à quelqu'un donne quel résultat en fin de compte?

Ce que certaines personnes mettent des années à construire, ils peuvent en quelques mots blessants le réduire à néant. Une parole inconsidérée est une blessure plus sérieuse qu'un coup de poignard.

On assiste présentement à des messages très dangereux du gouvernement fédéral qui dans ses propos et dans ses actes durcissent, radicalisent et démonisent tout ce qui faisait consensus au Québec. Nos valeurs sont bien plus menacées par le gouvernement fédéral que par les immigrants d'autres cultures.

Soyons vigilants devant le débordement des politiciens qui sous prétexte de leur majorité nous enfoncent dans la gorge n'importe quelles valeurs qui ne sont pas nôtres.

L'ivresse du pouvoir fait plus de ravage que l'obligation de s'entendre avec ceux qui ne partagent pas notre point de vue.

Par un mot je peux construire, par un mot je peux détruire. C'est le choix des mots qui fait la différence, mais aussi le ton sur lequel ces mots sont dits.

Le cynisme en politique part de là, le manque de rectitude dans les propos et ce qu'on appelle la langue de bois font que les politiciens sont de moins en moins crédibles et digne de confiance.

Chaque être humain à une immense responsabilité dans le choix de ces mots.

La bonne parole, le bon mot, la gentillesse, la douceur, le respect de l'autre, la compréhension ont encore un sens pour moi et sont encore des valeurs que je veux perpétuer.

1 commentaire:

phenix a dit…

Dire que les mots peuvent devenir des maux ...serait un jeu de mots très actuel si l'on se fie aux discours politiques et aux futilités à caractères sociologiques, voir accomodements raisonnables ...qui sont en fait, pas si raisonnables.Nous sommes entourés de mots qui blessent, de mots qui briment de mots qui nous interdissent...mais , heureusement, ils en restent encore pour nous soulager,pour nous aimer. Je partage vos opinions sur le fil de la vie , qui parcours ce blog que je viens de découvrir.