jeudi 30 décembre 2010

Le souci des autres

Bonjour à vous,

Je lisais dans Facebook le commentaire d'une personne qui se soucie des autres et qui se nomme Suzie Fortin.
« Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi moi je fais toujours attention pour ne pas blesser les autres, mais les autres eux ne font pas attention pour ne pas me blesser? Avec l'arrivée prochaine de ma quarantaine, j'espère bien arriver à trouver une réponse à cette question... je m'en porterai sûrement mieux... »
Question très intéressante, elle révèle toute l'éducation d'une personne. Celle qui est centrée sur son je sur son ego ne se souciera pas ou peu de blesser l'autre, car pour elle c'est d'être vrai qui importe uniquement. Pour l'autre, qui est heureuse quand les autres sont heureux autour d'elle, qui cherche davantage à être aimée que de se respecter en disant toujours la vérité, alors les écueils peuvent survenir.

On dit que les enfants uniques sont plus égoïstes que ceux issus de famille avec plusieurs enfants, car ces derniers ont dû apprendre à partager et à se soucier des autres. Je ne suis pas convaincu de cette assertion.

D'autres facteurs entrent en ligne de compte. Par exemple, le contexte.
  1. Quand une personne est profondément blessée, il se peut que sa souffrance soit tellement grande qu'elle en oublie le tort qu'elle peut infliger aux autres par ses pensées, ses paroles ou ses actes.
  2. Quand une personne est sous l'effet de l'alcool ou de drogue, cela peut également affecter son comportement.
  3. Sous l'effet de la colère, certaines personnes perdent toute mesure et posent des gestes qu'elles ont peine à se rappeler.
  4. Lorsque frustrée, une personne peut avoir le goût de faire souffrir les autres en guise de vengeance.
  5. Etc.
Une des seules choses qui transcende tout cela, c'est l'amour que l'on se porte à soi-même et aux autres. Un proverbe autochtone dit qu'avant de juger quelqu'un il faut avoir marché un mille dans ses mocassins. Comprendre l'autre ne l'excuse pas nécessairement, mais nous garde en paix avec nous-mêmes et avec nos valeurs.

J'ai vécu dernièrement quelques épreuves qui m'ont permis de réaliser combien il est important que je sois au-dessus de ma sensiblerie et qu'un peu de détachement ne fasse jamais de tort.

Au plaisir de lire vos commentaires,

Sylvain

Aucun commentaire: