mardi 5 juillet 2011

La notion de responsabilité 3 et fin

Bonsoir à vous,

Je suis bien triste ce soir devant cette journée décevante pour les victimes, les familles, les amis qui ont vu aujourd'hui un verdict dans le procès du meurtrier Turcotte mettre à l'honneur les incohérences du système judiciaire.

Les criminels s'en sortent mieux que les victimes encore une fois. La pseudojustice québécoise nous a démontré de nouveau son incapacité à trancher selon le gros bon sens.

Le gouvernement n'est responsable de rien.
La justice n'est responsable de rien.
Le meurtrier n'est responsable de rien.

Voilà le triste constat avec lequel on doit vivre comme société de droit.

Quel droit?
Celui des victimes?
Celui des proches qui auront à vivre ce deuil encore plus difficilement.
Celui du meurtrier?

La cour a tranché en faveur du meurtrier.
Pourquoi?

Je n'ai pas la réponse, pourtant cette indignation collective me porte à croire que ce jugement n'est peut-être pas le bon.

Les médias ont contribué à entretenir cette cause bien vivante dans notre quotidien et à développer des attentes que justice soit rendu au bourreau des victimes.

Et nous comme citoyens indignés que pouvons-nous faire? Japper sur des tribunes publiques, des lignes ouvertes que nous sommes contre. Cela changera-t-il quelque chose au bout du compte?

Quels sont les recours que, comme société indignée, nous pouvons exercer?

Avons-nous encore des droits comme citoyens indignés?

S'il faut changer les choses pour que les droits des victimes aient préséance sur celui de l'agresseur par où devons-nous commencer?

S'il faut reformer le droit par où commençons-nous?

Collectivement, nous devons faire quelque chose.
Est-ce faire reprendre le procès?
Est-ce aller en appel de la sentence?
Est-ce rétablir la peine de mort?
Est-ce faire amender le Code criminel?

Je ne peux pas me coucher fier d'être membre d'une société qui laisse ses meurtriers s'en tirer à si bon compte. C'est une honte qui frise le dégoût.

Je n'ai malheureusement pas toutes les réponses, mais d'exprimer les questions aide souvent à y voir clair par la suite.

1 commentaire:

Christiane a dit…

Dans nos sociétés aborigènes, les sociopathes criminels étaient exilés loin de leur tribus. Ils n'avaient aucun droits. Les sociétés aborigènes protégaient les femmes et leurs enfants de tout criminel supposément non responsable.