lundi 17 mai 2010

Le droit à la vie

Bonjour à vous,

Je suis en pleine réflexion sur le droit de la vie et sur le sens à y donner. Pro-vie, Pro-choix, Provigo, etc. Je me demande, à entendre les propos du Cardinal Ouellet, si l'Église catholique a encore besoin de mon adhésion! Depuis quelque temps, je regarde contemplatif et j'écoute religieusement (pardonnez ce jeu de mots plus fort que moi) les inepties et les aberrations qui sont véhiculées par la bouche de certains hauts dirigeants de l'Église avec le résultat que je me sens de plus en plus déconnecté.

Je considère sérieusement l'apostasie comme moyen de signifier officiellement mon désaccord avec ces doctrines vétustes et désuètes.

Est-ce par un manque de foi? Absolument pas! Je crois à un Dieu unique qui est bien au-dessus des âneries de toutes églises confondues. Je crois en Dieu, mais de moins en moins aux véhicules archaïques qui tentent de nous faire accroire que la contraception est un crime, que l'avortement en cas de viol est un crime, que l'homosexualité est un crime, que les guerres de religion étaient nécessaires, que les femmes ne devaient pas empêcher la famille même au prix de leur vie.

Je crois à la vie, je crois à la tolérance, je crois au libre-choix, je crois à l'âme qui est bien au-delà de la vie terrestre. Je crois que l'Église ne se mêle pas de ses affaires encore une fois. La femme enceinte doit décider en son âme et conscience, si elle désire ou non donner la vie et ce n'est pas des affaires de qui que ce soit d'autre. Point final.

Que l'Église se mêle de ses affaires en faisant d'abord le ménage dans ses prêtres pédophiles, qu'elle permette la prêtrise des femmes, qu'elle permette le mariage des prêtres et après elle pourra se mêler de dire aux autres comment vivre hors du crime.

Je n'en ai nullement contre le Cardinal Ouellet, mais contre ses propos qui sont le reflet de la pensée de son Église moyenâgeuse et obsolète qui frise la décadence. Sous le couvert de la morale, on met des dogmes qui servent seulement l'intérêt de l'Église et personne d'autre.

Ce n'est pas non plus du ressort de l'État, ni de la société de se positionner là-dessus. C'est une décision personnelle.

Nous avons eu de beaux enfants par choix et ces événements comptent parmi les plus heureux de notre vie. Mais ultimement, ça aurait été à ma femme de vouloir mettre fin ou non à ces grossesses parce que c'est son corps et pas celui de l'Église, ni de l'État, ni de la société.

Le droit de vivre est actuellement à ce point que tout un chacun tente d'intervenir sur tout pour en régir les tenants et les aboutissants or, la liberté d'un individu à la vie ne concerne que sa mère.

Le fœtus a-t-il des droits? Le rat de laboratoire en a-t-il davantage? Épineuse question. Et ma réponse est la suivante laissons à la mère le soin de sentir en elle la réponse. Là est la vie, là est la réponse.

Quand je cherche une réponse à une question sur ma vie je ne la cherche pas dans les discours de l'Église, de l'État ou des médias, mais en moi dans mon âme et conscience.

Je vous ai donné ce texte avec mon coeur.

Faites-en comme bon vous plaira.

1 commentaire:

cricri a dit…

Étant une enfant donnée en adoption, et non une enfant abandonnée... c'est le nom du document qu'il faisait signée en 1958, fortement conseillée par les religieuses! Les mères célibataires en avaient quasiment les bras tordus snif.

J'ai dû vivre dans une famille qui ressemblait par son niveau de vie dans une famille similaire aux parents qui ont du me donner.

Pouvez-vous croire que l'archevêque de la paroisse de ma mère biologique s'est déplacé jusqu'à Montréal, Hôpital de la Miséricorde, pour convaincre ma mère de sang, de ne pas reprendre contact avec mon géniteur. Sinon celui-ci était pour tout casser dans le presbytère.

Sans l'avoir vécu, personne ne peut comprendre la perte d'un parent/enfant de sang.

Ces parents qui nous adoptent, nous aiment autant/sinon plus que des parents de sang, par contre la douleur de ne pas se reconnaître dans les gens qui nous entourent - et de plus faire leur connaissance 20-25 ans plus tard.

Ça m'est arrivé, j'ai failli sortir avec mon propre cousin germain. On avait 16 ans, heureusement la destinée nous a épargnée... Trop gêné(e).

Il faut toujours faire la part des choses, et j'espère cher Bras que tu permettras mon commentaire sur ton site.

xoxo