lundi 24 mai 2010

Vive le Québec, la suite

Bonjour à vous,

Dans mon précédent article, je ne cherchais pas à soulever la polémique, ni à éveiller le cynisme contre qui que soit. C'est ce qui semble avoir été le résultat et j'en suis le seul responsable.

Alors en tant que responsable de mes écrits, je me permets de rectifier le tir.
  • Je suis tanné de voir tout le monde se plaindre de ceci ou cela dans la société comme des enfants gâtés à qui on retire leur jouet.
  • Je suis attristé de constater que malgré les progrès de notre société, les gens sont de plus en plus cyniques envers les revers de parcours de certaines gens et ils oublient totalement le côté positif, constructif et novateur dans plusieurs domaines.
  • Je comprends qu'il faille dénoncer les irrégularités et punir les responsables de leurs actes. Mais il faut se garder de jeter le bébé avec l'eau du bain.
  • Je suis outré par le comportement quelque peu « vierge offensé » de certains journalistes qui profitent de leur tribune pour décrier tout dans une seule direction au détriment de la vérité peut-être et qui servent uniquement à mousser leur cote d'écoute ou leur lectorat.
La cause profonde est sans doute tributaire à la classe politique qui nous a habitués à cet exercice de critiquer parce que l'on a la vérité qu'au compte-goutte et le seul moyen de la faire émerger c'est de lancer n'importe quelle sonde qu'elle soit vraie ou fausse.

Si toutes les sociétés d'État devaient répondre de leur administration en publique, avec la publication de tous leurs documents alors le peuple saurait la vérité au fur et à mesure, les critiques seraient de courte durée et les redressements plus efficaces, car plus rapides. Cette culture du silence érigée en système suscite la suspicion et porte flanc à la critique.

L'entêtement des dirigeants politiques à vouloir cacher la vérité dans tous les dossiers qui sont supposément publics est aberrant. Cette attitude entretient le scepticisme et la critique sur ce que nous ne savons pas. Ces dirigeants sont responsables de ce qu'ils font ou omettent de faire, ou pire, de ce qu'ils tentent de cacher.

Je demande par cette lettre que les dirigeants qui prétendent n'avoir rien à cacher, montrent tout (cela s'appelle de la transparence); que les journalistes qui dénoncent une situation n'est fasse pas une généralisation tous azimuts (cela s'appelle de la rigueur); que les citoyens fassent la part des choses avec un peu de réserve, en ne mélangeant pas les cas isolés et les bons coups dans tous les domaines de notre société (cela s'appelle du jugement).

Nous sommes loin d'un monde parfait, mais nous sommes dans une situation privilégiée, dans un pays prospère où le progrès et la croissance sont au rendez-vous. Il est facile de dire que tout va mal dans tous les domaines et d'attiser les foules avec ce discours fallacieux. Le courage et la lucidité sont de voir que malgré des écueils ici et là, la majorité des bons coups est au rendez-vous.

La mobilisation des gens doit se faire non pas dans les rues, mais dans les isoloirs lors des élections. À ceux et celles qui ne sont pas allés voter aux dernières élections scolaires, municipales, provinciales ou fédérales, je dis : « taisez-vous ». Parlez quand c'est le temps en allant voter et par la suite exprimez vos idées et vos opinions sur le sujet. Je serais curieux de savoir combien de journalistes qui ne sont pas allés voter se permettent de critiquer ceci ou cela dans notre société.

Nous avons, du moins la majorité de ceux qui sont allés voter, choisi ces élus alors nous avons la possibilité d'en choisir d'autres si ceux-ci ne font pas notre affaire. Le meilleur choix est un gouvernement minoritaire où les élus doivent travailler ensemble et non en ignorant les autres comme c'est le cas actuellement. La majorité développe une telle attitude arrogante qui frise le mépris.

Je suis fier des grandes réalisations québécoises au fil des ans, et je suis fatigué par tant de scandales montés en épingle de façon à nous faire croire que tout va mal. C’est un leurre. Il est temps de positiver le discours des médias.

Voilà le sens profond de mon message.

1 commentaire:

cricri a dit…

Et vlan, comme tu as raison. Qui sommes-nous pour critiquer?

Prenons nos responsabilités, endossons-les.

Nous faisons des choix - assumons-les.

Merci et continues de nous faire réfléchir.