dimanche 15 août 2010

Se soucier des autres

Bonjour à vous,

Hier, j'ai assisté à un 60e anniversaire de mariage dans une famille où beaucoup de gens se souciaient des autres. Cette belle fête organisée par les 8 enfants était réussie à tout point de vue.

Le souci de l'autre, penser à l'autre, non pour soi, mais uniquement pour l'autre, s'oublier un peu. Je me souviens plus jeune, on me disait qu'il fallait que je meure à moi-même pour que l'autre vive. Bien sûr, cela était dans un sens bien précis, mourir à son égo qui cherche toujours à gagner, mourir à ses caprices et permettre à l'autre d'avoir gain de cause parfois.

Cela peut sembler contradictoire avec la tendance actuellement à la mode de penser à soi, de ne pas attendre des autres, et de ne penser qu'à soi d'abord. Il est très sain de penser à soi, de faire des choses qu'on aime, de se traiter première classe, de se respecter. Il est dit quelque part : « tu aimeras ton prochain COMME toi-même! »

Par contre, pour véritablement aimer les autres, il faut aussi penser à ce qui leur ferait plaisir et les aider à se le procurer ou à le vivre. Il ne peut y avoir de famille, de groupe ou de société, sans cette notion de se soucier des autres.

On se doit d'exprimer nos besoins et de tout faire pour les vivre, car notre bonheur en dépend, mais pour vivre l'amour, il faut se tourner vers les autres, vers le don de soi aux autres.

La mère de famille est le modèle quasi idéal de ce que représentent le don de soi et le souci des autres. Elle donne sans arrêt d'elle-même que ça lui tente ou non. Toutes les corvées qu'une mère accomplit pour ses enfants sont incalculables et frisent la démesure. Par exemple hier, les enfants ont fait l'éloge de leur mère adorée qui avait donné sa vie entière à sa famille.

Au plaisir,

Sylvain

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