samedi 21 janvier 2012

Et d'un autre point de vue

Devant les turpitudes du Parti Québécois qui font les choux gras des médias québécois ces temps-ci, c'est à se demander qui l’alimente pour faire mousser les cotes d'écoute.

Tout un chacun y va de son commentaire, madame Marois devrait-elle rester ou partir? Là n'est pas la question selon moi.

Que veut le PQ?
Voilà la véritable question où ils ne seraient pas deux pour donner la même réponse. Elle est bien bonne, madame Marois, de vouloir demeurer la cible vers laquelle toutes les attaques pour tous les motifs légitimes ou non pointent.

Que veut le PQ?
Un/une chef charismatique? L'ont-ils? Regardez ce que le buffet des chefs a sur la table de disponible.

D'abord, madame Marois qui est une femme forte avec de l'expérience tant au gouvernement du Québec que dans le parti, elle possède des qualités remarquables et une force de caractère qui dépasse la majorité de ses zouaves réunis. Mais elle semble créer une certaine dissension sur laquelle les médias en remettent pour gonfler leurs cotes d'écoute, rentabilité oblige.

Puis, monsieur Duceppe, un Ex-Chef bloquiste défait aux dernières élections avec un goût amer bien senti dans la gorge qui laisse entendre sa disponibilité. Mais il est disponible à quoi? Son plan de carrière est-il en avant de la cause? Ce qui semble être le cas, car dans le cas contraire il se rallierait derrière madame Marois publiquement et cela fermerait la trappe aux nombreux chialeux de ce parti. Son expérience de la politique fédérale est notable, mais au Parti Québécois, il ne fait certes pas l'unanimité.

Qui d'autre? Je ne vois pas beaucoup de mains levées.

Que veut le PQ?
La souveraineté, tels des bébés gâtés qui veulent leur joujou sans regarder les causes ni les conséquences de sa réalité actuelle. Allô! Savent-ils ces irréductibles inconscients profonds que pour avoir la souveraineté chérie, il faut un consensus majoritaire. Et comment peut-on l'obtenir en se chamaillant à l'interne? En mettant sur la place publique ses états d'âme, démontrant sa propre peur? En s'en prenant au leadership en place avec 93% des appuis au printemps dernier? En quittant le parti pour aller retrouver, je ne sais qui avec comme devise le "On verra" ?

Que veut le PQ?
Le pouvoir, alors est-ce la bonne méthode? Est-ce que le peuple votera pour un parti aussi rempli d’égoïste sur deux pattes? L'unité des troupes et l'image de solidarité sont des prémisses essentielles à la possibilité d'y parvenir.

Je pourrais y aller de nombreuses analogies pour démontrer A+B que le PQ est loin d'être le grand parti qu'il était; il est devenu un vaisseau aussi périlleux que le navire-pirate qui se sabordait lui-même quand ils apercevaient les Gaulois dans Astérix!

Drôle d'analogie
Permettez-moi de faire un parallèle entre la débandade du PQ et les déboires des Canadiens de Montréal. Que de points en commun, c'est tordant!

Dans les deux cas, les dirigeants veulent sauver leur job.
Dans les deux cas, les troupes démontrent plus d'efforts à se justifier qu'à travailler.
Dans les deux cas, le sens des mots travail d'équipe, sacrifice pour la cause, s'est perdu.
Dans les deux cas, ils se servent des médias au lieu de régler les problèmes à l'interne.
Dans les deux cas, il y a eu quelques démissions ou congédiements qui n'étaient apparemment pas la solution, car le problème demeure entier.
Dans les deux cas, ils ne feront pas les séries si la tendance se maintien.

J'adore la caricature qui souligne cette similitude, elle vient de Mario Lesperance :

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