vendredi 25 mai 2012

Communiqué de presse de LACAQ

Pour diffusion immédiate

En conférence de presse hier soir, le président de LACAQ l'association des casseroles anonymes du Québec dénonce la brutalité dont ses membres font l'objet depuis quelques jours sur tout le territoire du Québec.

Les poêles silencieuses sont en colère parce qu'elles ne peuvent se faire entendre et réclament une loi spéciale pour mettre à table tous ceux qui en ont marre d'en manger une.

Les Québécois en ont ras la marmite.
L'État passoire c'est terminé scandent-ils!
La situation qui colle dans le fond du chaudron ne peut plus duré, affirme-t-il !

De son côté, la FEUQ (la fédération des ensembles d'ustensiles du Québec) revendique le droit de participer librement à tout ce festin médiatique. Il reproche à la FECQ d'en avoir pris toute la place. C'est une honte, nous sommes tous dans le même bain, Marie et les autres.

Pour la FECQ (la fédération des extrémistes cuillères du Québec) trouve la situation plutôt "parti cuillère", car ils ont enfin leur mot à dire et ils peuvent être entendu quand ils brassent un peu.

Le SPVM (le support pour les vraies marmites) de son côté dénonce tout acte de brutalité comme étant illégal, mais toléré et promet d'y mettre fin dans l'ordre. Le SPVQ (le support pour les vrais culs-de-poule) se dit du même avis.

Les associations et fédérations demandent au gouvernement d'éteindre le feu et de cesser de faire bouillir l'eau pour rien, car la vapeur se dissipera ce qui favorisera la reprise des restes de la veille.

Rappelons que toute cette histoire a débuté parce que le gouvernement a décidé de changer la recette qui faisait consensus avant. Ajouter des ingrédients sur le dos de la jeune volaille aurait changé toute la subtilité des arômes, déplaisant les plus fins palets offensés. Il aurait été plus habile de retirer une partie des ingrédients de trop, au lieu d'en rajouter.

Puis vint la décision de changer aussi le mode de cuisson avec 8 heures de préavis, l'itinéraire et 50 ou plus, voilà que le met se complique.

Le PM premier marmiton pensait être un grand chef, mais il ne connaissait pas l'art de la négociation des éléments pour parvenir à un repas qui ferait les plaisirs de tous. Bref, la soupe est dans son bol et il a le devoir de nous concocter autre chose que de la vichyssoise.

En terminant, espérons que cet appel gastronomique saura être entendu par le premier marmiton et que cela ne finira pas par une "gaz trop".

Je viens de joindre le président de LACAQ l'association des casseroles anonymes du Québec, ils suivent la situation de près. À mot couvert, il en rajoute : la sauce est en train de tourner au vinaigre.

Bon appétit!

1 commentaire:

savesomething a dit…

tres bien j aime les québécois qui prennent les situations les plus corsees et les adoucissent avec un petit sucre SVP