lundi 21 mai 2012

Si j'étais Premier Ministre

Bonsoir,

Ouf quelle soirée encore! La situation est tellement chaotique que personne ne sait comment agir.
Les policiers tentent un coup de force tôt en soirée, sans véritable succès, car la situation se tend au point où les gens restent sur place et refusent de quitter les lieux malgré les ordres des policiers.

Pourtant, tout cela est beaucoup plus profond que la simple manifestation. C’est un cri du peuple!

Alors si j'étais Premier Ministre je m'adresserais à mes concitoyens en ces termes :
  1. Bonsoir chers concitoyens, chères concitoyennes. D'entrée de jeux, je suis vraiment navré de la situation dans laquelle mon gouvernement vous a mis et au-delà des excuses sincères que je vous fais ce soir, je vous annonce que les choses vont changer, dès demain matin.
  2. Dès demain matin, je demanderai de convoquer le parlement pour prendre quelques dispositions qui permettront de mettre fin à la situation chaotique que j'ai provoquée. 
  3. Entre autres, je fixerai par décret un moratoire de 12 mois sur la hausse des frais de scolarité. 
  4. Je demanderai à l'Assemblée nationale de remplacer la loi 78 par une loi encadrant le retour en classe de tous les élèves avec tous les aménagements nécessaires pour la réussite de toutes les sessions d'étude tant au collégial qu'à l'université.
  5. Je convoquerai des États généraux universitaires qui débuteront en septembre 2012 pour se terminer en janvier 2013 par un rapport complet de tous les aspects liés aux universités : l'enseignement, la recherche, la gestion, le financement et la reddition de compte.
  6. Je rencontrerai personnellement, à titre de ministre de la Jeunesse, les leaders étudiants de la FEUQ, de la FECQ, de la CLASSE et de la TACEQ dans les jours qui viennent pour m'entendre avec eux concernant le retour en classe le plus tôt possible.
  7. En terminant, je demande à la population civile et policière d'user de gentillesse les uns envers les autres, car nous sommes tous Québécois et Québécoises.
 Malheureusement, les choses étant ce qu'elles sont, cela n'arrivera pas et nous continuerons de demander des élections pour tenter de réparer l'irréparable peut-être.

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